Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre !

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Transcription de la présentation:

Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre ! Allo Terre !

La Terre ne répond plus ! la prochaine glaciation la mort du Soleil les impacts de météorites la rencontre de : nuages interstellaires trou noir et cosmophagie

Les très grandes extinctions Depuis les 500 derniers millions d’années: 440 millions d’années, 12% du nombre des familles identifiées dans les couches géologiques antérieures 360 millions d’années, 14% des familles mais à ces deux époques la vie est essentiellement marine, 252 millions d’années, 52% d’espèces marines des eaux peu profondes et 49% des familles de quadrupèdes terrestres et marins 210 millions d’années, 12% des espèces des eaux peu profondes et 28% des quadrupèdes terrestres et marins p. 245, « Les origines cosmiques de la vie », A. Delsemme, Champs- Flammarion, 1994, 385p. la dernière il y a 65 millions d’années, elle a fait disparaître les dinosaures en même temps que 14% des familles de quadrupèdes de l’époque et 11% des familles des espèces marines d’eau peu profonde

Une des difficultés est de trouver une explication logique à cette répétition d’événements dramatiques. Sepkoski un chercheur de l'université de Chicago qui a passé des années à constituer l'ensemble le plus cohérent et le plus complet de données sur le sujet des extinctions.. a identifié une régularité frappante dans les extinctions massives... qui ont suivi la grande extinction du Permien ( 250 millions d'années). Il observe un pic d'extinction massive tous les 26 millions d'années[1]... Ce modèle est trop régulier et trop frappant pour qu'il soit une simple coïncidence statistique... La seule corrélation (qui suit cette périodicité) est celle de l'abaissement du niveau de la mer (période glaciaire). C'est cette périodicité apparente[2] qui a mené des chercheurs a faire l'hypothèse de Némésis une étoile double du Soleil à l'orbite très excentrée peu brillante (naine brune) et qui périodiquement viendrait «labourer» le nuage d'Oort du système solaire libérant des noyaux de comètes ou astéroïdes, futurs météorites qui pourraient frapper la Terre. [1] Cité p. 252 dans: Le sourire du flamant rose, Stephen Jay Gould, Éditions du Seuil, 1988, 345 p. [2] D’autres chercheurs contestent cette hypothèse «statistique», La Recherche, juillet-août 2000, D’une extinction à l’autre, Philippe Janvier p.52-56

Les origines de bouleversements climatiques ? À venir…des «perturbations» anthropiques? pollution (empoisonnement) modifications de paramètre abiotiques (ex: effet de serre) Des « rencontres » sidérales? météorites, nuage galactique souffle d’une supernova trou noir Des variations d’ensoleillement? rayonnement solaire, orbite terrestre Des phénomènes terrestres: dérive des continents, volcanismes (et feux de la biomasse) modifications des constituants de l’atmosphère (ex: effet de serre)

Un futur joyeux? La généralisation des résultats des diverses études effectuées pour les mammifères, oiseaux, reptiles, grenouilles et moules d’eau douce donne des taux d’extinction de 100 à 1000 fois supérieurs à ceux des temps passés. Ce taux serait 10 fois plus grand si les espèces «supérieures» visibles classées en danger d’extinction venaient à disparaître. Les points chauds de la biodiversité[1] 2% de la surface terrestre, soit 25 points chauds essentiellement situés dans les forêts tropicales, rassemblent 44% des espèces de plantes vasculaires et 35% des espèces des quatre groupes de vertébrés les mieux connus (mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens). La stratégie optimale de conservation de la biodiversité serait de concentrer nos efforts sur ces territoires plus menacés. [1] Myers et al, Nature, 403,853, 2000, rapporté dans La Recherche, juillet-août 2000

Le Soleil une étoile variable ?

L’interaction Soleil -Terre: une variable dans le temps? Des variations du rayonnement solaire captée sur Terre seraient-elles à l’origine de changements climatiques sources des grandes disparition épisodiques d’espèces terrestres et marines ? Variations du flux solaire: Le Soleil une étoile variable Variations de la «géométrie» du système Soleil- Terre: excentricité et obliquité

Les variations de la constante solaire des cycles de 11 ans La Recherche, avril 02, p.17

Les variations de la constante solaire Les minima (noms de scientifiques) Wolf 2. Spörer 3. Mauder 4. Dalton Le minimum de Maunder entre 1645 et 1715 est le plus connu La Recherche, avril 02, p.17 W/m²

La variation de l’activité solaire Le nombre moyen de tâches solaires dérivé de la mesure du C!4 dans les anneaux d’arbres (échelle c) Nombre d’aurores boréales par décade ( cercle ouvert) a «Sun, earth and sky», K.R. Lang, Spriger, 1997,282p. (p.251) Le nombre moyen de tâches solaires observées annuellement (1650-1990)

Les variations de la constante solaire Le «petit âge glaciaire» de 1550 à 1850, a succédé à un optimium médiéval, période plus chaude centrée sur le XIIième siècle Les minima (noms de scientifiques) Wolf 2. Spörer 3. Mauder 4. Dalton La Recherche, avril 02, p.17

L’hypothèse de Milutin Milankovitch (début du Xxième siècle) L’insolation polaire estivale détermine l’entrée en glaciation: lorsque la neige de l’hiver précédent n’arrive pas à fondre, elle s’accumule et en réfléchissant le rayonnemenmt solaire, provoque un refroidissement pouvant aller jusqu’à l’Inlandsis Inlandsis ou glaciers continentaux géants; actuellement on en dénombre 3, antarctique oriental, antarctique occidental et Groenland Les variations de l’éclairement solaire aux différentes latitudes sont le résultat de cycles astronomiques du système Soleil-Terre

Le flux incident des radiations solaires à la surface de la Terre : un premier bilan la variable «géométrie» l’orbite elliptique de la trajectoire de la Terre autour du Soleil la Terre une sphère, et l’inclinaison du rayonnement en fonction de la latitude du lieu un facteur de synergie, l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre l’épaisseur traversée relative de l’atmosphère , et la variation en fonction de l’heure de la journée et les saisons (inclinaison de l’axe de rotation)

L’hypothèse de Milutin Milankovitch (début du Xxième siècle) L’excentricité: forme de l’orbite terrestre, de cercle presque parfait à ellipse légèrement aplatie Cycle de 400 000 ans avec superposition d’une quasi-période de 100 000 ans L’obliquité: inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, variation entre 22 et 250 Cycle de 41 000 ans La précession: comme pour une toupie, l’axe de rotation de la Terre oscille en décrivant un cône; ce mouvement décale les équinoxes par rapport au périhélie Cycle de 26 000 ans La précession de l’orbite terrestre et la variation d’excentricité module le cycle de 26000 ans selon des périodes respectives de 22 000 puis de 19 et 23 000 ans

Les variations de l’orbite de la Terre autour du Soleil Périodicité de 100 000 et 400 000 ans variation de l’excentricité précession de l’orbite dans le plan de l’écliptique autour du Soleil périhélie aphélie Périodicité de 22 000 ans

Les variations de l’obliquité Précession de l’axe: 26 000 ans variation de l’angle, de 22 à 24,50: 41 000 ans «Climat d’hier à demain», Sylvie Joussaume, CNRS éditions/cea,1993, 143 p. Sédiments marins, 1976

À quand la prochaine glaciation ?

simulation avec concentration de CO2 constante de 210 ppmv évolution identique à celle des des derniers cycles en rouge, évolution qui tient compte des effets anthropiques

En passant, …. l’astrologie …. une science exacte?

La précession des équinoxes et les signes du Zodiac «Naissance de la Physique, de la Sicile à la Chine», M. Soutif, EDP, 264 p., p.92

La Terre vit ! Elle évolue dans le temps selon un processus dynamique propre aux interrelatiosn des divers «couches» qui la composent. La «vie» territorialement confinée à sa peau est tributaire de ses «états d’âme»

La Terre, un astre en évolution ? déplacement des continents volcanisme La Recherche sept.1992, p.1009, Les inversions du champ magnétique terrestre La structure du globe terrestre

La Recherche, janv. 2005, p.50

Les plaques tectoniques «Les mondes disparus» E. Buffetaut & J. Le Loeuff, Berg intern. Éditeurs, 158 p. Les triangles noirs indiquent les zones de subduction

La migration des continents avant la Pangéa (250 millions BC) protérozoïque cambrien ordovicien 750 millions BC 650 millions BC 530 millions BC 487 millions BC silurien Scientific American, janv. 1995, p.61 permien Amérique du Nord devonien Amérique duSud et Afrique Australie, Inde et Antarctique Europe du Nord Sibérie 422 millions BC 374 millions BC 260 millions BC

Les dangers du cosmos ! Sommes –nous protégés des « agressions » de flux de matière ou de rayonnements provenant de nuages de nébuleuses ou autres amas sidéraux ?

La Voie lactée: notre galaxie schéma Vous êtes ici La Recherche, octobre 2003, p.8 Le Soelil se trouve dans une bulle quasi vide, mais très chaude, de 1000 années lumières de diamètre. Celle-ci est entourée de nuages denses (Taurus, Corona Australis, Ophiuchus). Deux grandes che,minées la relient au halo de notre galaxie.

La Terre et ses mécanismes de protection naturels les ceintures de Van Allen (particules) le champ magnétique terrestre (particules) l’atmosphère (particules et rayonnements)

La Terre Les météorites, museum national d’histoire naturelle, Bordas, 1996,128p., p.106

Les 3 ceintures de Van Allen électrons solaires lignes du champ magnétique protons solaires Tiré de : «sun, earth and sky»,K.R. Lang, Éditions Springer, 282 p.(p.169) atomes lourds cosmiques ionisés (nouvelle)

Le champ magnétique terrestre Sa nature Ses caractéristiques La Recherche, mars 02, p.38

La relation Soleil - Terre Tiré de : «sun, eartu and sky»,K.R. Lang, Éditions Springer, 282 p, (p.165)

La fragile atmosphère notre rempart contre l’assaut des rayonnements gammas () Light and Color in the Outdoors, M.G.J. Minnaert, Spinger, 1993, 417 p. Photo prise d’un avion (NASA)

Le phénomène des aurores

Le phénomène des aurores La Recherche, janv. 2004, p.80

mourir asphyxié ou mourir gelé ?

Héliopause et héliosphère vent interstellaire héliopause «voyager» 1 sources de radio-émissions Tiré de : «sun, eartu and sky»,K.R. Lang, Éditions Springer, 282 p. (p.129+ vent solaire «voyager» 2

Pôle nord galactique La Recherche, octobre 2003, p.8 Le Soelil se trouve dans une bulle quasi vide, mais très chaude, de 1000 années lumières de diamètre. Celle-ci est entourée de nuages denses (Taurus, Corona Australis, Ophiuchus). Deux grandes cheminées la relient au halo de notre galaxie.

mourir bombardé ?

Les pluies de météorites ou un autre «coup des dinosaures» «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p.

Le système solaire

La ceinture des astéroïdes, résultat de la collision de deux petites planètes? Les astéroïdes sont pour la plupart répartis entre 2,1 et 3,3 UA «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p (p.72)

Les géocroiseurs de l’espace terrestre Le 27 septembre 2003, un corps de 10 mètres de diamétre est passé à 82 000 km de la Terre, le 1/3 de la distance de la Lune! Rien de spectaculaire si ce n’est qu’il n’a été aperçu que le… lendemain de son passage! 1 193 «géocroiseurs», astéroides qui croisent l’orbite de la Terre, ont été répérés: 547 d’entre eux (dont 12 ont été repérés pour la première fois en 2003) sont même classés « potentiellement dangereux»! La Recherche, fév. 2004, p30-36, Astéroïdes: le choc des générations, Patrick Michel La plupart vont, après 1 million d’années, se perdre: éjectés du système solaire, en collision avec le Soleil ou pour la minorité en impact avec une planète

Lors de chocs entre eux, les astéroides peuvent devenir «géocroiseurs» et les fragments se réaccumuler en partie sous l’effet de la gravitation . Ils constituent des familles. Ce mécanisme de collision alimente continuellement la population de géocroiseurs La Recherche, fév. 2004, p30-36, Astéroïdes: le choc des générations, Patrick Michel La Recherche, fév. 2004

Les dix plus grandes familles

La distribution orbitale (demi-grand axe, excentricité, inclinaison) des géocroiseurs de magnitude inférieure à 18 (diamètre d’environ 1 km) selon les observations ou prédite par les simulations La Recherche, fév. 2004, p30-36, Astéroïdes: le choc des générations, Patrick Michel

«Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p

Alerte aux météorites Voyage dans le système solaire, Serge Brunier, Bordas, p. 106 Le 28 août 1993, la sonde Galiléo est passée à moins de 2 500 km de l’astéroïde Ida : corps rocheus allongé de 52 x 24 km

L’échelle de Turin, une échelle des risques cosmiques. Mise au point par Richard P. Binzel, astrophysicien au MIT, l’union astronomique internationale a adopté le 22 juillet 1999 une mesure d’alerte aux risques cosmiques, un équivalent de l’échelle de Richter pour l’évaluation du risque des tremblements de Terre. L’échelle de Turin prend en compte la vitesse et la masse du météorite autant que sa probabilité de chute sur Terre. Au niveau 0 l’objet céleste n’a aucune chance de rencontrer la Terre. Le degré 10 équivaut à une catastrophe climatique globale. Une répartition elliptique des débris de chute d’un météorite tombé en Chine le 8 mars 1976 «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p [1] La Recherche, septembre 1999, p.16 masse relative des fragments

La fin du règne des dinosaures - 65 106 années «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p (p.47)

La fin du règne des dinosaures «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p (p.46) Le choc du météorite, dessin de la sélection hebdomadaire du journal Le Monde, 13-03-2004

Le Monde, sélection hebdomadaire, samedi 13 mars 2004 p.10 Des causes multiples ?

L’explosion de la Toungouska (30-06-1908) 2000 km² de forêt dévastée, pas de traces de projectiles ? Chondrite ( de 60m), 15 km/s, 500 000 T, explosion dans l’air

Les comètes: mort et/ou vie? «Les météorites», Muséum National d’Histoire Naturelle, Bordas, 1996 128 p (p.18)

Discover, sept. 2003 p. 67

La comète de Shoemaker-Levy 9, le 17 mars 1994 lors de son plongeon sur Jupiter. Les forces de marée de cette dernière avaient fracassé la comète en 21 parties visibles. Le 22 juillet, Hubble a photographié cette série d’impacts au sud de la grande tâche rouge de Jupiter Discover, sept. 2003 p. 68 & Voyage dans le système solaire, Serge Brunier, Bordas, p. 123

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Les radiations cosmiques

La Recherche, janv. 2004, p.80

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Une étoile rouge «avaleuse» de planètes notre Soleil dans 4,5 109 ans Une étoile rouge «avaleuse» de planètes «L’étoile géante rouge V838 Monocerotis est devenue subitement 600 000 fois plus brillante que notre Soleil en 2002. L’explication donnée par deux chercheurs Australiens est qu’elle a «avalé» successivement trois planètes géantes qui orbitaient autour d’elle. La Recherche, novembre 2003, photo prise par le télescope spatial Hubble Le Soleil dans 4,5 milliards d’années passera du stade d’étoile jaune, de fusion de 4 noyaux d’hydrogène pour la formation de 1 noyau d’hélium, à celui d’étoile rouge, de fusion de l’hélium et de production des noyaux légers jusqu’au noyau de fer. Au cours de ce stade le diamètre du Soleil sera multiplié de 200 à 300 fois. Le Soleil a un rayon de 7 108 m, la distance Soleil- Terre est de15 1010m