Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Présentation à la Réunion conjointe des Commissions PX et FA.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Partenariat entre les secteurs public, privé et la société civile
Advertisements

Un agenda de réforme foncière
Maîtrise des Outils de Gouvernance pour lEnvironnement et le Développement Une initiative de lInstitut de lÉnergie et de lEnvironnement de la Francophonie.
Coopération entre lUNESCO et les Organisations non gouvernementales (ONG)
COLLOQUE SCIENTIFIQUE VERS UNE STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION PROBLEMATIQUE DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION:
Development and Cooperation Préparation de la Communication sur les Organisations de la Société Civile dans le développement.
Cadre juridique et réglementaire pour la mise en oeuvre de la GIRE Chapitre 7 Gouvernance et institutions.
Atelier sur lexécution des projets et programmes du FIDA Recommandations générales liées au Plan daction Bamako le 11 mars 2005.
Adopter une Approche Droits humains. 2 Approche droits humains Besoin Individu Insatisfaction Droits Sujet de droit Violation Carence Exigibilité
RELATIONS DE LUNESCO AVEC LES COMMISSIONS NATIONALES OBJECTIFS STRATEGIQUES ET RESULTATS ESCOMPTES POUR Présentation effectuée par Mary-Louise.
1 Commissions Nationales pour lUNESCO Perspectives avril 2004.
Internal Oversight Service Réunion dinformation Evaluation externe indépendante de l UNESCO lundi 4 octobre 2010 Service dévaluation et daudit.
Stratégie de la FAO pour le Renforcement des Capacités (RC) A Core Function of FAO included in MTP under Functional Objective X Une vue densemble.
Les Acteurs Non Étatiques et la dimension participation dans laccord ACP-UE de Cotonou Par Siméon DOSSOU.
PARECC « METHODES ET TECHNIQUES DE MONTAGE DE DOSSIERS DE FINANCEMENT DES PROJETS ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT ET D’ACCCES DES COLLECTIVITES LOCALES.
TIC et enseignement supérieur: les acquis du SMSI, les défis de la mise en oeuvre. Jean-Michel HUBERT.
Modernisation de l’Administration Publique - MODAP Comité Local d’Examen de Projet Tunis, le 21 Mai 2009.
MÉCANISMES DE COORDINATION DU FEM AU NIVEAU NATIONAL: STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT DES PRIORITÉS ET AMÉLIORATION DU SYSTEME DE COMMUNICATION ET DES RÉSULTATS.
Synthèse des travaux du groupe west Africa 1 (jour 2) Burkina Faso, Cameroun, Sierra Leone, Mauritanie, Ghana, FAO, ECOWAS.
Union Africaine PACTED COMEDAF V Abuja, avril 2012
Evaluation des besoins en renforcement des capacitEs
PAR ALEX AMISSAH GHANA GRID COMPANY LTD. (GRIDCO) SECTEUR DE LENERGIE : RESSOURCES HUMAINES ET PERFECTIONNENMENT DES COMPETENCES AFRICAINES DANS LE CADRE.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) Symposium de juillet 2012 sur l'expérience pratique de la mise en œuvre des réformes en matière de facilitation.
Préqualification OMS des Produits Médicamenteux
Jean-Noel Guillossou Responsable du Programme SSATP Priorités stratégiques du SSATP Réunion annuelle, décembre 2012.
Le suivi et lévaluation du FEM. 2 3 La gestion à objectifs de résultats(GOR) – Définition des buts et objectifs, suivi, apprentissage et prise de décisions.
Rabat, 8 Novembre 2012 Carlos Conde
Jean-Noel Guillossou Responsable du Programme SSATP Cadre institutionnel du SSATP Réunion annuelle, décembre 2012.
22 au 24 mars 2010 – Novotel DAKAR SENEGAL Communauté Africaine de Pratiques sur la Gestion axée sur les Résultats de Développement.
Décentralisation, appropriation nationale et réduction de pauvreté au Sénégal Étude de cas sur l’économie politique de la mise en oeuvre du DSRP.
19é Conférence Européenne du Scoutisme Le point du Comité Mondial du Scoutisme Slovenie, 6 mai 2007 Présenté par Mme Therese Bermingham, Vice Présidente.
Vers l’accès universel L’intensification de la riposte au VIH pour la prévention, le traitement et la prise en charge: Le rôle des Nations Unies.
VERS UNE PROGRAMMATION CONJOINTE DANS LE CADRE DE LA SCAP Retraite des Partenaires Techniques et Financiers du Mali – Hôtel Salam – 8 fevrier 2011.
Répondre aux situations de fragilité et de crise: la coopération au développement de l’Union Européenne Dr Denisa-Elena IONETE Cheffe d’Unité – Gestion.
1er janvier 2007 : nouveau cycle de programmation pour les Fonds structurels pour 27 États membres (avec la Roumanie et la Bulgarie). Cadre d'action les.
GOuvernance Locale & Développement GOvernance & Local Development
Rencontre avec les agents de la délégation régionale Centre-est 25 août 2010 Organiser la DGD-R au service de la stratégie et de la gestion du CNRS.
Le Programme PICARD de l’OMD – Document stratégique PICARD en 2020
Donatien Ibassa 19 septembre 2014 PGDF. Contexte Participation de la PGDF a la révision du Code depuis 2011 En quoi s’agit cette evaluation? Pourquoi.
Les services de santé en français et l’intégration du système de santé en Ontario Forum Santé Centre-Sud-Ouest 2009 Le 23 mars 2009.
1 BKO Juin 2014 JLN. 2 1-Une perspective historique 2-Les caractéristiques des SSN 3-Les SNDS 4-La place des utilisateurs 5-Le point de vue des institutions.
Réunion d’échange avec les Organismes de formation
1 XXXXX Services généraux à Transports Canada (TC) – Priorité accordée aux clients et aux activités Présentation à la Section de la Capitale de l’Institut.
Tunis (Tunisie), 8 décembre 2014 C ORDINATION DE L’ A IDE DES P TF : C OMMENT LE S SN DU M ALI S’EN EST APPROPRIE Seydou Moussa TRAORE SIXIEME REUNION.
PRINCIPES ET PROCESSUS OPERATIONNEL POUR LE DEVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE CULTURELLE* Patricio Jeretic, David Rosello Projet UNESCO : Utilisation des nouveaux.
FORMATION CERF FORMATION TRAVAIL EN PARTENARIAT 5 SESSION ATELIER.
Module 8: suivi et évaluation. Définition Monitoring Processus continu Qui cherche à identifier les progrès Met en relation les activités mises en place.
REUNION DE TRAVAIL des facilitateurs chargés de la mise en œuvre du projet UNESCO/Espagne Renforcement des capacités pour la prise en compte de la culture.
La Politique belge contre la faim? Un effort concerté pour le renforcement des organisations paysannes Table ronde au Parlement fédéral 13 décembre 2007.
RETRAITE ANNUELLE DES PTF Séance 2 – Préparation de la SCAP 2 PROGRAMMATION CONJOINTE – LEÇONS À TIRER Retraite annuelle des PTF – Hôtel Salam - le 8 février.
Mise en œuvre de la Déclaration de Paris dans le secteur de la santé: Alignement et d’Harmonisation en Gestion Financière Mme Ndèye Mayé DIOUF/MEF/SENEGAL.
Sénégal-Union européenne Vers une programmation conjointe au Sénégal Atelier régional sur la programmation conjointe en Afrique de l´Ouest Abidjan, juin.
UNSD Conférence internationale sur la divulgation des standards internationaux et la coordination dans le domaine des comptes nationaux, pour une croissance.
1 Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Présentation à la Réunion d’information 4 octobre 2010 Paris.
L'amélioration continue de l'AMSEP Réponses aux questions posées au cours de la discussion Emrullah ULUDAĞ, Expert à l'emploi, İŞKUR Comité Exécutif Séoul.
Réseau interaméricain de prévention de la violence et de la criminalité Mars 2015.
ISO 31000: Vers un management global des risques
Proposition pour l'élaboration d'un réseau interaméricain de coopération sur les migrations Insertar fecha aqui Commission spéciale des questions migratoires.
06-08 Juillet 2015 Yaoundé-Cameroun 14ème Sémaire Régional des Milieux Economiques et Sociaux ACP-UE Juillet 2015 Yaoundé-Cameroun Financement de.
Intégrer le SRP et le budget national Le cas de Madagascar.
Société de l’information et régions Politique régionale 1 Les stratégies régionales pour la société de l ’information Jean-Bernard Benhaiem,
Séminaire Régional de l’UE sur la Décentralisation et la Gouvernance Locale Nouakchott, Mai 2014 Quelques messages clés JOUR 2.
FORUM REGIONAL DE LA CONSERVATION EN AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE Bamako, 02 – 05 NOVEMBRE 2015 Dossier de presse.
1 Décisions concernant l’examen des opérations et de la structure extérieure de terrain et de la coopération technique Exposé destiné à l’équipe de direction.
1 Mise en oeuvre. 2 ‘It ain’t over till it’s over’ … and even then, it’s not over either! La mise en œuvre c’est :  La réalisation des objectifs fixés.
Atelier régional sur la coordination, le financement et les systèmes statistiques nationaux Conclusions et recommandations Dakar 26, 27 et 28 Janvier 2016.
Présentation sur le thème «Expériences de partenariats techniques et financiers avec le SSN au Sénégal»
Atelier régional sur la coordination, le financement et les systèmes statistiques nationaux Objectifs et résultats attendus Dakar 26, 27 et 28 Janvier.
Maximiser l’aide au développement de la statistique: un atelier régional sur la coordination, le financement et les systèmes statistiques nationaux Orria.
Processus de formulation du plan stratégique de lutte contre le sida R É PUBLIQUE DE COTE D ’ IVOIRE Union – Discipline - Travail CONSEIL.
Transcription de la présentation:

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Présentation à la Réunion conjointe des Commissions PX et FA

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Une présentation brève pour contribuer à vos débats Eviter de répéter ce qui est déjà dans les rapports et les présentations antérieures L’accent mis sur les points clé afin de vous aider dans la discussion du suivi de cette évaluation

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO L’EEI a été mise en place afin de répondre à la « question globale » suivante : « Comment l’UNESCO devrait-elle se placer pour relever les défis du XXIe siècle et tirer le meilleur parti des perspectives qui lui sont ouvertes ? »

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Globalement les réponses à cette question sont les suivantes : Il y a un besoin urgent d’un processus compréhensif de renouvellement Ceci devrait commencer maintenant, mais va probablement durer plusieurs années Ceci exigera un leadership et une coopération de la part du Secrétariat et des Organes directeurs

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Les raisons pour la conclusion de l’EEI : Pendant 60 ans l’UNESCO a seulement adapté partiellement ses méthodes de travail et sa gouvernance aux changements dans « l’architecture mondiale » Ceci comprend des changements dans des structures mondiales tels que la « régionalisation » et la réforme des NU, l’émergence de nouveaux acteurs au sein de la société civile et du secteur privé, la nature des défis en matière de développement et les attentes des Etats membres

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO A l’UNESCO ceci s’exprime par : Un manque de recentrage – des programmes fragiles survivent aux côtés de programmes forts Une philosophie et des incitations qui découragent la coopération au sein de l’UNESCO et de sa Communauté Une capacité de partenariat faible Une structure en cloisonnement vertical et trop centralisée qui ne réalise pas le potentiel synergétique de l’UNESCO Une forme traditionnelle « d’intergouvernementalité » qui n’atteint pas les nouveaux acteurs globaux

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Par conséquent, l’UNESCO fait face à : Des risques opérationnels et de réputation Des contraintes financières sérieuses Un manque de flexibilité et d’innovation D’autres acteurs internationaux occupent son « pré- carré » - il y a des opportunités manquées

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Cependant de nombreux résultats positifs : Reconnaissance de l’objectif et du mandat de l’UNESCO - en particulier quand l’UNESCO exécute ses programmes Programmes forts et reconnus dans le monde entier (ex. recherche océanographique et en eau douce, patrimoine mondial, liberté de la presse, réserves de la biosphère etc.) Un réseau unique (sous-utilisé) d’instituts, de scientifiques, de Commissions nationales, clubs, écoles, professeurs UNITWIN

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Egalement des preuves d’impact lorsque l’UNESCO est : Etroitement alignée sur les Etats membres et les besoins internationaux Une collaboratrice efficace y compris avec les partenaires régionaux (ex. Union africaine) Capable de démontrer des liens entre les activités normatives et opérationnelles Dotée de ressources suffisantes et bien gérée sur le terrain Recentrée de manière stratégique

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Des progrès ont déjà été réalisés dans la réforme de l’UNESCO : Réformes en 1999/2000 – Equipe spéciale du 21 ème siècle Réengagement au sein des NU avec des résultats positifs De nombreux rapports, « équipes spéciales », « groupes de travail » et évaluations De nombreux éléments sont déjà connus MAIS La mise en œuvre est lente et limitée - mémoire institutionnelle déficiente, faiblesse du suivi et de la gestion du changement

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO L’EEI recommande cinq « Directions stratégiques » : Recentrer l’action de l’UNESCO Rapprocher l’UNESCO des réalités du terrain Renforcer la participation au système des NU Renforcer la gouvernance Elaborer une stratégie de partenariat Ne pas présenter un « plan détaillé » est un choix délibéré

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO L’EEI considère ces recommandations comme : Nécessaires pour le succès et la survie de l’UNESCO Réalisables – des recommandations non pratiques ont été évitées Impliquant les Organes directeurs ainsi que le Secrétariat Exigeant un changement culturel ainsi que organisationnel Nécessitant une planification et une coordination détaillées Dépendant de la confiance et de l’adhésion pour leur succès

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Première direction stratégique : Recentrer l’action de l’UNESCO Dans le but de réaliser des synergies et de lever des obstacles à la coopération à travers : La sélection de quelques priorités claires et transversales Une consultation plus étroite avec ses partenaires y compris les NU Des examens réguliers du programme afin d’analyser la pertinence et des stratégies possibles de désengagement Utilisant les méthodes de programmation qui lient d’une manière plus efficace les activités aux résultats attendus Un soutien renforcé des systèmes administratifs, des ressources humaines et de la planification

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Deuxième direction stratégique : Rapprocher l’UNESCO des réalités du terrain Dans le but d’améliorer la pertinence, l’efficacité et l’impact à travers : Une présence sur le terrain plus limitée mais avec plus de ressources Définition de priorités régionales et sous-régionales Renforcer les réseaux de coopération internationaux Etre moins centré sur le Siège Améliorer la mobilité du personnel au sein de l’Organisation

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Troisième direction stratégique : Renforcer la participation au système des NU Dans le but d’étendre l’influence de l’UNESCO sur la « réforme » des NU et d’apprendre des autres agences à travers : Un dialogue avec les partenaires des NU pour élaborer des programmes Le renforcement du bureau de New York L’encouragement de la cohérence des politiques de la part des représentants des Etats membres à Paris, dans d’autres capitales, à New York, etc. Un dialogue stratégique avec le Siège des NU sur la contribution « intellectuelle » de l’UNESCO

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Quatrième direction stratégique : Renforcer la gouvernance Dans le but de clarifier la division du travail et la coopération entre les trois organes de l’UNESCO : Un meilleur accès à des conseils indépendants Un accord sur un cadre de responsabilité L’utilisation de sous-comités Une amélioration de la planification et la présentation des résultats Un examen régulier du programme Un recentrage de la « gouvernance de réseau »

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Cinquième direction stratégique : Elaborer une stratégie de partenariat Dans le but de s’ouvrir vers l’extérieur, promouvoir les valeurs de l’UNESCO et améliorer la mise en œuvre des programmes à travers : S’ouvrir à la société civile et au secteur privé Renforcer les réseaux au sein de la « communauté » UNESCO Renouveler les Commissions nationales à travers le renforcement continu des capacités – sud/sud ainsi que nord/sud

Evaluation externe indépendante de l’UNESCO Finalement : Aux vues d’une expérience de suivi déficiente, le processus de « renouveau » exige une gestion attentive du changement et une coopération entre les Organes directeurs et le Secrétariat Ce processus devra cultiver la confiance et l’adhésion ainsi qu’encourager la coopération et l’engagement Tout ne peut pas être réalisé en un jour, mais au fur et à mesure l’EEI pense que ce processus est réalisable et les récompenses en valent la peine Merci!