Conseils et explications par le président avant le départ
Travaux du professeur Guillard sur : Os fossiles ayant dû appartenir à de grands mammifères antédiluviens, trouvés sur la commune de Saint-Christophe
Cet éminent professeur a bien voulu relater devant un public conquis, les résultats de ces travaux en mentionnant quelques noms très savants qui n’ont nullement impressionné les auditeurs venus l’écouter. À retenir pour mémoire : Le trou obturateur, la cavité cotyloïde, Le sourcil cotyloïdien, Le muscle psoas iliaque, et pour finir sur une note poétique, l'os des îles. Le président de l’association salue le docteur Guillard. Voyez, rien qui puisse effrayer le public érudit de Saint-Christophe.
Laissons le professeur à ses travaux et… Désireux d’en connaître plus sur le passé de ce beau village, les participants ont repris la marche pour se rendre au second point de rendez-vous.
Pierre Épron, 3 ème du nom, s’entretient avec son neveu, dans la cour de la maison du Dauphin, qui abrita une des faïenceries de Saint-Christophe au 18 ème siècle.
Quelques faïences réalisées à Saint- Christophe La production était constituée essentiellement d’ustensiles et objets domestiques. À cette production, il faut ajouter des pièces plus exceptionnelles : statues, vases et épis de faîtage". Nous connaissons donc la nature de la production mais il est très difficile de la caractériser» confia Pierre Épron 3. « Mon ancêtre, petit artisan potier de campagne, Pierre Epron 1 ( ), originaire de St Christophe se lança dans cette aventure. Pendant près de cent ans, lui et ses descendants poursuivirent cette fabrication en concurrençant les plus grands et notamment Nevers.
Nous sommes le samedi 4 juillet 1914
Comme chaque semaine, Camille Alousque, fils des instituteurs, de retour de Tours, se tient au courant des évènements en lisant « La Dépêche. » Octave Borde, le boulanger, vient aux nouvelles : affaire Caillaux, assassinat de l’archiduc François-Joseph, que des évènements jugés sans importance pour Saint-Christophe !
Un mois plus tard, 1 er août 1914… Camille et Octave se retrouvent. De bien mauvaises nouvelles sont annoncées dans le journal. Jaurès a été assassiné, des pays sont déjà en guerre… Soudain, le tocsin retentit et….
Un roulement de tambour se fait entendre … Le garde-champêtre apparaît …. Les villageois se rassemblent et écoutent l’annonce de mobilisation générale, concernant tous les hommes non présents sous les drapeaux appartenant à l’armée de terre et à l’armée de mer. Puis il procède à l’affichage pour que chaque citoyen puisse en prendre connaissance.
À l’école, les enfants manquent. Ils remplacent les pères mobilisés pour effectuer les travaux et aider les femmes.
Nous allons lui rendre visite à l’école communale où elle enseigne.
La grand-mère de Camille est à ses côtés, tricotant pour que son petit-fils n’ait pas froid. Les deux femmes vivent avec les souvenirs conservés dans un album et les lettres arrivant du front.
Camille tient son journal au jour le jour et relate sa vie dans les tranchées Le froid, la peur, les actes de bravoure, les faits d’armes, tout y figure. Même son hospitalisation pour une méchante pleurésie.
Sur l’enveloppe, ce n’est pas l’écriture de Camille mais celle d’un camarade qui annonce l’état de santé très préoccupant de Camille. La lettre suivante sera malheureusement celle qui annoncera son décès suite à la maladie.
La mère et la grand-mère de Camille se rendent à l’inauguration du monument aux morts sur lequel figure le nom de Camille Alousque
Histoire et Patrimoine et ses acteurs bénévoles vous disent…. Merci et à l’année prochaine !