Optimisation qualitative du déploiement photovoltaïque dans le paysage français Groupe de travail de l’APCE : • Claire Laubie, Laure Planchais, Alice Brauns • apports : Annick Jung Chapel ; Sylvie Lalot ; Françoise Gaillard ;
Méthode de travail Objectifs : • 1 réunion à Paris, sans visites • Échanges e-mail et rédaction commune • travail en cours Objectifs : • mesurer les enjeux vis-à-vis des paysages. • méthode commune d’instruction des projets présentés en DDT,DDTM ou DREAL. • positionnement commun.
A. État des lieux : 1. objectifs nationaux 2020 : o 5 400 MW. o dont 1 800 MW au sol = 3 600 ha = 180 parcs de 20 ha de 10 MW. Dont 300MW en centrales régionales de 20, 10 ou 5MW o dont 3 600 MW en toitures.
2. Potentiel théorique du déploiement en toiture : • constructions existantes : potentiel phénoménal, mais difficultés techniques et économiques. • constructions nouvelles : rythme annuel actuel de la construction : potentiel PV : • 180 000 maisons neuves (30m2) 540 MW • 1300 ha bâtiments agricoles (moitié S) 1 000 MW • 457,5 ha bâtiments de stockage et garages (moitié S) 345 MW Total : Potentiel de 1885 MW annuel (rappel objectif 2020 : 3 600 MW) Le potentiel sur toitures permet de relativiser l’intérêt du déploiement au sol.
B. Enjeux paysagers 1. Le déploiement au sol : A. Modification de la vocation des territoires : • Risque de dégradation de la qualité agronomique des sols ; • Risque de transformation en espace urbanisable ; • Risques de friches industrielles polluées à terme ; • Perte de biodiversité et rupture possible de corridors écologiques ; • perte de la vocation récréative par la clôture de vastes territoires ;
B. Modification de la perception des paysages • L’esthétique industrielle « high tech » • grandes surfaces d’implantation nécessaires • pentes sud privilégiées • transformation des paysages ruraux et remarquables
2. Le déploiement en toiture • pas de modification de la fonction de leur support • question d'esthétique et architecturale • importance du contexte historique et urbain : - acceptation facilitée en contexte contemporain - mais vastes surfaces à appréhender à l’échelle du paysage. Acceptation plus difficile : • contexte urbain historique et préservés, • pentes et matériaux de toitures très différents.
C. Les recommandations et souhaits émis par l'État - « les centrales devront être exemplaires sur le plan de l’insertion environnementale et paysagère ». Les risques d’effets pervers parmi les 50 mesures du Grenelle - mesure n° 36 : étude d’impact, enquête publique et PC qu’à partir de 5000m² de panneaux. - absence de volonté de création de zones de développement du photovoltaïque. Risques liés au tarif de rachat privilégiant le bâti : - hangars dits « agricoles ». - «serres »
D. Positionnement de l’APCE • privilégier l’installation de panneaux photovoltaïque en toiture ; • ne pas gaspiller les surfaces de sol agricoles ou naturelles ; • utiliser des sols stériles et délaissés routiers.
E. Participation des Paysagistes-Conseils de l'État : • participer aux « pôles d'énergie renouvelable » ; • participer à l’instruction des projets de parcs régionaux ; • participer à l’organisation de formation / sensibilisation ; • encadrer les porteurs de projet .
Suites à donner (appel à tous) • Approfondir les questions posées à l'AG, intégrer les contributions à apporter, notamment concernant • les enjeux de démantèlement (à mettre en rapport avec ceux des autres sources d'énergie renouvelables ou non) • la problématique des trackeurs • les expériences positive de cohabitation agriculture/ photovoltaïque • la consommation des sols agricoles à relativiser par rapport celle de l'urbanisation (160 000 ha par an)
• Analyser des centrales photovoltaïques sur place (Corse ? ) • Finaliser le texte et positionnement : • Mettre à jour les données et sources, notamment concernant les outils juridiques • Donner un aperçu mis à jour du déploiement actuel • Voir avec les ACE un positionnement commun • Rédaction finale (externe Monique Chauvin?) • Mise en page (FM)