Yport, Fécamp, Veules-les-Roses et autres découvertes… Séjour en Normandie 21 août – 04 septembre 2010 1ère partie : Yport, Fécamp, Veules-les-Roses et autres découvertes…
Basés à Yport, nous avons écumé la côte d’Albâtre, avec deux intrusions en Basse-Normandie : Bayeux et les plages du Débarquement et Honfleur.
La villa « Les Pervenches » à Yport.
L’église St Martin d’Yport symbolise l'indépendance du village qui obtint sa dignité de commune en 1842 grâce à la construction de l'édifice. Les nombreux ex-voto sous forme de maquettes de bateaux rappellent qu’Yport fut d’abord un village de pêcheurs.
La plage d’Yport à marée basse La plage d’Yport à marée basse. Comme partout sur la côte d’Albâtre, les falaises aux débouchés des valleuses sont équipées d’ouvrages défensifs construits par les Allemands. Au fond, on distingue une partie du port de Fécamp
Fécamp fut jusqu’au milieu du XXe siècle un très important port morutier. Un superbe musée des «Terre-Neuvas et de la pêche» retrace d’ailleurs l’histoire de cette pêche hauturière…
Fécamp : la superbe église abbatiale de la Sainte-Trinité abrite le reliquaire du «Précieux Sang», une sorte de Saint-Graal qui, au Moyen Age, attira de très nombreux pélerins et fit la fortune de l’abbaye.
La nef de l ’église actuelle s’élève sur l’emplacement de l’ancienne abbatiale romane consacrée en 1106 et détruite par un incendie en 1168. Outre le reliquaire Renaissance du Précieux-Sang, on peut y admirer une belle dormition de la Vierge du XVe siècle
Le palais Bénédictine est un édifice mêlant les styles néo-gothique et néo-renaissance, construit à la fin du XIXe siècle à Fécamp par Alexandre Legrand, négociant en spiritueux et qui a fait fortune en inventant - ou en réinventant(*) - et en commercialisant la liqueur Bénédictine. Les vitraux du grand hall d’entrée sont tous dédiés à la Bénédictine et à celui qui lui a donné ses lettres de noblesse... (*) Initialement élixir de santé de l’abbaye de Fécamp, la Bénédictine aurait été mise au point par le moine vénitien dom Bernardo Vincelli en 1510 à partir d’un mélange de 27 plantes et épices…
Sur la crête du Cap Fagnet qui surplombe le port de Fécamp, la chapelle Notre-Dame du Salut est bâtie sur l’emplacement d’un sanctuaire du XIe siècle. Les marins de Fécamp avaient l’habitude de s’y recueillir et, lorsqu’ils échappaient à un péril en mer, d’y déposer un ex-voto. On peut en voir une quarantaine, essentiellement sous forme de tableaux.
Du haut du Cap Fagnet, en regardant vers le nord depuis les fortifications allemandes, on découvre une ligne de falaises sans fin et le parc éolien de Fécamp.
Le port de Fécamp offre des possibilités de sorties en mer sur de vieux gréements comme le Michel-Patrick, mieux connu là-bas comme le «Mil-Pat»…
Et vogue la galère (et la galère, ça l’a été pour certains, compte-tenu des soubresauts du Mil-Pat dès la sortie du port et au fur et à mesure qu’on s’éloignait du Cap Fagnet…)
Passage au large d’Yport.
Autre activité «sportive» (mais sans tangage ni roulis…) : le parcours en draisine à pédales des Loges à Etretat (5 km). Le mérite n’est pas très grand : ça descend…
Un paysage typique de la Normandie et surtout du pays de Caux : le clos-masure. La ferme est entourée d’un talus planté d’arbres faisant office de coupe-vent.
Le pigeonnier, très fréquent en Normandie, était jadis l’apanage du seigneur.
Une espèce en voie de disparition est maintenant de retour dans les fermes de Normandie : l’oie normande aux yeux bleus, essentiellement herbivore, mais ne dédaignant pas les pommes tombées. Le plumage de la femelle est blanc teinté de gris, celui du jars est d’un blanc immaculé. La chair bien moins grasse que celle de ses cousines toulousaine ou alsacienne était très prisée pour les repas de Noël.
Le joli village de Veules-les-Roses, situé à l’embouchure du plus petit fleuve de France (1,2 km !!!), possède plusieurs moulins et de célèbres cressonnières.
Veules-les-Roses : l’église St Martin a été détruite pendant la guerre de Cent Ans et reconstruite au XVIe siècle. Le clocher date du XIIIe siècle.
L’église St-Martin a trois nefs et possède quelques statues intéressantes, comme ce St Martin en bois polychrome du XVIe siècle
Dans le village, on peut admirer un certain nombre de jolies chaumières comme celle-ci, bâtie au bord de « l’abreuvoir ».
Il est temps de regagner le parking, situé au sommet de la falaise…
Que ce soit du bas ou du sommet de ces falaises, on comprend la fascination des impressionnistes pour les couleurs de ces paysages…
Au sommet de la falaise, un canon de marine de 100 mm venant du «Cérons», bateau français coulé le 12 juin 1940, rappelle l’exploit de tous les navires qui ont bravé le feu allemand pour embarquer 3000 soldats français et britanniques. 5000 autres seront fait prisonniers. L’épave du Cérons est toujours visible par mer basse lors des grandes marées à 300 m du rivage, juste en face du canon…
Honfleur : le Vieux Bassin, dont les quais sont bordés de maisons aux façades couvertes d’ardoises.
Honfleur a vu naître, entre autres, Eugène Boudin, Alphonse Allais et Erik Satie.
Une petite promenade sur les «planches» de la plage de Deauville…
FIN bientôt sur vos écrans !!! de la 1ère partie… Pour en savoir plus sur Etretat, Bayeux et Rouen, ne manquez pas la 2e partie de ce reportage, bientôt sur vos écrans !!! © 09/2010 - Alain LICHTENSTEGER Photos : A.L.