Une histoire à la sauce des 6ème 1 et 6ème 8
L’histoire sans sauce! Mon frère m’a raconté qu’en rentrant du collège, il a vu une femme bien habillée passer sous une échelle. A peine était-elle passée qu’un pot de peinture blanche est tombé. La femme s’est retournée et a souri, soulagée. Elle fait trois pas de plus et une voiture, en roulant dans une flaque d’eau, l’a éclaboussée. Elle était trempée de la tête aux pieds!
A la sauce à l’eau! Mon frérot m’a raconté qu’en rentrant du collège Pierrot Santo, il a vu une femme joliment fagotée passer sous un haut escabeau. A peine était-elle passée qu’un pot de peinture jaune et rose à l’eau est tombé. La femme s’est retournée et a rigolé. Elle a fait trois pas de trop; or une automobile de la marque Renault ou bien une Volvo, en roulant dans une tonne d’eau l’a arrosée. Elle était trempée de haut en bas, jusqu’aux os. Elle fit, estomaquée: « OOOh! »
A la sauce mathématiques. A 16h40, mon frère m’a compté(conté) une histoire en rentrant du Lycée d’Alembert, Paris XIXème, à l’angle de la rue Louis XV. Il a vu une femme se tenant droite et tirée à quatre épingles, une calculette à la main, passer sous une échelle à 10 barreaux. En une fraction de seconde un pot de peinture à 4 euros est tombé. En deux secondes, elle s’est retournée, son visage arrondi par un sourire. Elle fait trois pas de plus et un 4X4 et une 2CV, traçant une ligne droite, ont roulé dans une flaque d’eau ovale et l’ont éclaboussée. Résultat: elle était trempée du sommet jusqu’aux deux pieds. Au total, zéro pointé pour les voitures et 100 euros de soustrait dans son compte en banque pour la robe abîmée!
A la sauce polaire! Mon frère encore frigorifié m’a raconté qu’en rentrant de la pêche au phoque sur un iceberg, par un froid glacial, il a vu une femme bien emmitouflée passer sous un bloc de glace. A peine était-elle passée qu’une stalactite est tombée. La femme grelottant de froid, s’est retournée et a souri, soulagée. Elle fait trois pas de plus et une moto-neige, en passant sur de la poudreuse l’a éclaboussée. Elle était enneigée de la tête aux pieds. Elle s’est réchauffée en glaçant le conducteur de mots givrés.
La sauce à la musique. Note frère Jérémi nous a raconté qu’en sortant du collège, il a vu une femme bien habillée passer sous une échelle; à peine était-elle passée qu’elle a marché sur une corde qui était accrochée à un pot de peinture blanche. Le pot est tombé sur le sol. La femme s’est retournée et a souri. Elle a fait trois pas de plus et une voiture l’a éclaboussée en roulant dans une flaque. Elle s’est exclamée: « Flûte, j’ai le do trempé et j’ai une grosse tache noire sur mon manteau! »
A la sauce aux fruits. Ma soeur Clémentine, rouge comme une tomate, m’a raconté une histoire juteuse. En sortant du collège, elle a vu une femme, haute comme trois pommes, bien habillée avec une écharpe orange, un manteau framboise et un chapeau melon passer sous une échelle. A peine était-elle passée qu’un pot de peinture jaune citron est tombé. Elle s’est retournée et a souri, soulagée. Elle a fait trois pas de plus et une voiture rouge fraise en roulant dans une flaque l’a éclaboussée. Elle est restée plantée là, l’air un peu pommé (paumé). Nous avons ri à nous fendre la poire!cette histoire nous a donné la pêche!
A la sauce épouvantable. Mon frère m’a raconté qu’en rentrant du collège Nosferatus, par un soir d’orage, il a vu une femme, squelettique, aux yeux rouges et habillée de noir passer sous une échelle vermoulue, à 13 barreaux. A peine cette sorcière était-elle passée qu’un pot de peinture rouge sang éclaboussa le sol. Elle s’est retournée, tremblante de peur et a souri, soulagée. Une voiture couverte de toiles d’araignée l’a éclaboussée, en roulant dans une flaque visqueuse où buvaient des chauves-souris. Terrorisée et horrifiée, elle s’est mise à hurler, dégoulinante et trempée jusqu’aux os!
A la sauce aux fautes d’orthographe! Mont fraire ma raconter quand rentrent due collaige, île ah vue une fameux bient abillée passé sou une échèle. Ha peinne étais tel passé qun peau de painture blan et tonbé . La femmme c’est retourné est ah sous riz, sous l’ âgé. Elle fée troit pa de + est uneu voiturre, an roullant dent une flac d’o la éclaboussé. Elle est trempé deux lac tette o pié.
A la sauce aux onomatopées. Ding dong! c’est la sonnette, mon frère rentre de l’école. Fouit, il file dans ma chambre. Smac, on s’embrasse et il me raconte qu’il a entendu, tac tac tac, les talons hauts d’une femme, dans la rue; elle passe sous une échelle et là, boum, un pot de peinture tombe à côté d’elle. Vroum, une voiture passe et splatch l’éclabousse. Gla gla, elle a froid et claque des dents.
A la sauce aux animaux. Mon frère m’a raconté qu’en rentrant du collège Jean Renard, il a vu une femme habillée en robe léopard, sac crocodile, à la main et veste en lapin qui passait sous une échelle noir corbeau. Elle avait les pieds en canard et une démarche féline. Un pot de peinture jaune canari tombe à côté d’elle. La femme rugissant comme un lion se retourne et sourit, soulagée. Trois sauts de puce plus loin, une voiture Coccinelle l’éclabousse, en roulant dans une flaque! Elle est restée muette comme une carpe.
A la sauce princesse. Mon prince me raconta qu’en sortant du château, il vit une reine bien vêtue passer sous une échelle. Un pot de peinture argentée tomba à ses pieds. La reine sourit, soulagée d’avoir sauvé son diadème. Trois pas plus loin, un carrosse roulant dans une flaque d’eau l’éclaboussa de la couronne aux chaussures. A la sauce robot. Mon frère robot 4032 m’a raconté qu’en volant après les cours, il avait vu une femme robot dernier cri. Elle passa sous une échelle d’acier inoxydable et un pot de peinture fluorescente tomba. Pas de peinture sur ses rouages, elle sourit, soulagée. Mais une fusée passa et l’éclaboussa d’un nuage toxique. Après quelques étincelles, elle explosa.