Echelle chronologique couvrant la fin des temps géologiques: le Pliocène, dernière période de l’ère tertiaire, et l’ère quaternaire, divisée en Pléistocène (de 1,8MA à 10000 ans av. notre ère) et en Holocène(10000ans à 1000ans). Au cours des 5,3MA qu’a duré le plio-pléistocène, on est passé d’un hominien de type australopithèque à l’homme moderne
toumai
Crane de Toumai
L’un des premiers Hominoidés: Proconsul
Les premiers bipèdes connus: les hominiens s’étaient déjà redressé il y a 4MA
Les premiers fossiles d'Australopithecus sediba ont été découverts en 2008, dans une grotte de Malapa en Afrique du Sud. En 2011, l'équipe américaine a publié une étude sur les quatre squelettes exhumés. Cette découverte est très importante, car cet australopithèque, vieux de 2 millions d'années, présente des caractéristiques primitives proches d'Australopithecus mais également humaines. A. sediba se situerait donc à mi-chemin entre un Australopithèque et un Homo.
Comparaison d’australopithécus Sediba et d’homo Habilis
Les plus importants fossiles postérieurs à cette période remontent à 2 millions d’années et proviennent surtout de deux sites : la gorge d’Olduvai en Tanzanie et celle de Koobifora au Kenya. Ces fossiles appartiennent au genre Paranthropus. Voici Paranthropus boisei
Australopithecus africanus. © dinosoria.com
Les australopithèques Robustes d’Afrique du Sud: ce crane aux lignes puissantes appartenait à paranthropus robustus. La face est très large avec de puissantes arcades zygomatiques. Les pommettes et la taille énorme des molaires et prémolaires
Voici le bassin de l’australopithèque Africanus Voici le bassin de l’australopithèque Africanus. Il rappelle celui de l’homme. Mais il possède 6 vertèbres lombaires au lieu de 5 pour l’homme. Même si leur courbure est de type humain.
Le squellette recomposé de l’australopithèque Afarensis
Lucy ou autralopithèque Afarensis
Homo Rudolfensis
L’homo Habilis ou l’homme habile
Le petit crane de l’homo habilis retrouvé au Niger illustre une étape fondamentale de notre lignée
Le 2 novembre 1960, Mary et Louis Leakey qui fouillaient depuis 20 ans la large gorge semi-désertique d’Olduvai, dégagent les fragments osseux éparpillés d’une main et d’un crâne. La mandibule, fragmentaire, est plus fine et plus petite que celle des singes
De gauche à droite, un chimpanzé, un gorille, un babouin et un homme
Chopping-tool. C'est un galet qui coupe sur les deux faces. © dinosoria.com
Une représentation de l’homo habilis travaillant avec ses outils Une représentation de l’homo habilis travaillant avec ses outils. Homo habilis choisissait ses pierres pour créer des outils. © B. Horps
Crâne reconstitué d'Homo Erectus. (Natural History Museum, Michigan)
Reconstitution Homo erectus.
Le pithécantrope de Java
Illustration d'un Homo erectus qui utilise la technique de la percussion oblique-lancée. (Cleveland Museum of Natural History).
Les outils du paléolithique inférieur:ils sont nommés bifaces car ils sont travaillés sur les deux faces
Quand le biface est de petite taille, il l’emmanche à l’aide de tendons d’animaux à l’extrémité d’un gros bâton. Le bâton se transforme alors en harpon et en lance. Il peut ainsi pêcher du poisson et chasser de gros herbivores comme les éléphant Elles servent de « hache » pour travailler le bois ou dépecer une carcasse d’animal.
Pas d’un australopithèque
La piste de Laetoli C’est une série d’empreintes formées par deux ou trois hominiens qui marchaient debout il y a 3,5MA
galet
Généalogie des hominoidés