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NUIT ET BROUILLARD JEAN FERRAT RT Mai 2007.
Transcription de la présentation:

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NUIT ET BROUILLARD JEAN FERRAT RT Mai 2007

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés

Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés

Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément

Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou

D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux

Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez

En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour

Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été

Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés

Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent

Plus jamais ça!

Si les ans ont passé, jamais dans nos mémoires CONTRE L’OUBLI Si les ans ont passé, jamais dans nos mémoires Ne pourront s’effacer les crimes des bourreaux ; Tortures et terreur aux interrogatoires, Avec la liberté derrière les barreaux. AUSCHWITZ et RAVENSBRÛCK, ORADOUR, ça résonne Comme des noms sanglants qui devraient réveiller L’inconscient dormeur qui parfois déraisonne En prêchant qu’il serait enfin temps d’oublier Si notre liberté maintenant reconquise Peut permettre à chacun d’afficher sa couleur Faut-il donc rappeler que pareille entreprise Se fit au prix du sang dans le plus grand malheur. Crime serait l’oubli, car une bête immonde Dans l’antre sommeillant, peut toujours ressurgir Menaçant à nouveau la liberté, le monde, Par la faute aux esprits très prompts à s’engourdir. Le refus d’oublier n’aiguise pas la haine, Car nous n’avons rêvé que de fraternité, Que bonheur et d’amour pour toute vie humaine Et la fin des tourments pour notre dignité. Mais nous ne pouvons voir le passé comme un rêve Qui s’envole et se perd après notre sommeil, Car c’est toujours en lui que nous puisons la sève, Pour rester vigilants et toujours en éveil. Emile FOURNIER – ELIPOT Franc-Tireur-Partisan Français ARRAS ( Nord – Pas-de-Calais )

Amis, il se fait tard, et notre nuit arrive ; AMI, IL SE FAIT TARD . . . Amis, il se fait tard, et notre nuit arrive ; Rassemblons les derniers et resserrons les rangs ; La plupart d’entre nous ont passé l’autre rive, Emportés tous au gré de funestes courants Ce ne sont pas pour nous des temps de nostalgie Quand la fureur guerrière ensanglantait nos jours Quand l’horrible étendard et l’ignoble effigie, Prétendaient s’imposer au pays pour toujours. Nous visions tous ensemble un objectif unique ; Et notre obscur combat exprimait notre voix ; Et l’espoir agissait sur nous comme un tonique, Malgré les noirs chemins que jalonnaient les croix. Temps lointains, douloureux, mais pour nous encore proches, Indélébilement dans notre souvenir ; Epoque des héros, d’anonymes gavroches Qui marchaient à la mort au nom de l’avenir. Sur l’impossible oubli, le passé nous rassemble. Amis, il se fait tard, veillons sur nos flambeaux ; C’est là notre devoir, aussi, restons ensemble Pour qu’ils brillent encor par delà nos tombeaux. Emile FOURNIER - ELIPOT

Emile FOURNIER était le plus jeune des F.T.P. Le 7 décembre 1943, un groupe de 30 Francs-Tireurs Partisans du Nord Pas-de-Calais arrivaient à ESTERWEGEN . 7 d’entre eux sont installés à la baraque 6, table 5 et sont donc mes voisins Emile FOURNIER était le plus jeune des F.T.P. Après ESTERWEGEN, nous avons été transférés à la prison d’ICHTERSHAUSEN. jusqu’au 7 avril 1945. A cette date, nous quittons la prison dans une « marche de la mort » et nous resterons ensemble jusqu’au moment de notre évasion à PÖSNECK le 11/4/45. En 1992 j’ai retrouvé à ARRAS, Emile FOURNIER seul survivant des F.T.P. Français et, avec les Frères CAUVAIN et Joseph BERMAN, nous l’avons revu quelques semaines plus tard à Valenciennes. Nous sommes depuis lors restés en relations épistolaires et téléphoniques.

1994 Les «Mousquetaires » du R. N. J 1994 Les «Mousquetaires » du R.N.J. au château de Beloeil où ils étaient en convalescence à leur retour des camps de concentration en 1945. de gauche à droite : Joseph Berman « FRED » (décédé), Marcel Cauvain « MAX », Marius Cauvain « PIERRE », Franz Bridoux « JEAN ».

Quelques anciens du R. N. J. à Wasmuël le 7 mai 1995. Debout de gauche Quelques anciens du R.N.J. à Wasmuël le 7 mai 1995. Debout de gauche. à dr. : Victor Lecomte (Quaregnon) (décédé), Marius Cauvain (Wasmuël), André Hismans (Hornu), Victor Grumiaux (Wasmuël), Jean Carlens (Ans) (décédé), Franz Bridoux (Wasmuël), Alain Delcourt (Wasmuël); Accroupis : Isaac Decot (Wasmuël) et Marcel Cauvain (Wasmuël). Isaac Decot, arrêté à Wasmuël le 29/04/1943, évadé à Mons le 30/04/1943. Alain Delcourt, arrêté à Wasmuël le 29/04/1943, prisonnier politique à Breendonck, Merksplas, travail forcé au Mur de l’Atlantique, évadé en 1944. Jean Carlens, arrêté à Tirlemont le 02/08/1943, prisonnier politique à St-Gilles, N.N. Esterwegen et Buchenwald (commando de Untermasfeld). Marius et Marcel Cauvain et Franz Bridoux, arrêtés à Ghlin le 03/08/1943, pris.pol. à St.-Gilles, Esterwegen et Buchenwald (commando de Ichtershausen) évadés à Pössneck le 11/04/1945.

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