Harry Potter Y la c á mara secreta No era la primera vez que en el n ú mero! 4 de Privet Drive estallaba una discusi ó n durante el desayuno. A primera hora de la ma ñ ana, hab í a despertado al se ñ or Vernon Dursley un sonoro ulular procedente del dormitorio de su sobrino Harry. - ¡ Es la tercera vez esta semana! -se quej ó, sentado a la mesa-. ¡ Si no puedes dominar a esa lechuza, tendr á que irse a otra parte! Harry intent ó explicarse una vez m á s. -Es que se aburre. Est á acostumbrada a dar una vuelta por ah í. Si pudiera dejarla salir aunque s ó lo fuera de noche … - ¿ Acaso tengo cara de idiota? -gru ñó t í o Vernon, con restos de huevo frito en el poblado bigote-. Ya s é lo que ocurrir í a si saliera la lechuza. Cambi ó una mirada sombr í a con su esposa, Petunia. Harry quer í a seguir discutiendo, pero un eructo estruendoso y prolongado de Dudley, el hijo de los Dursley, ahog ó sus palabras. - ¡ Quiero m á s tocino! -Queda m á s en la sart é n, cari ñ o – dijo t í a Petunia, volviendo los ojos a su robusto hijo-. Tenemos que alimentarte bien mientras podamos … No me gusta la pinta que tiene la comida del colegio … -No digas tonter í as, Petunia, yo nunca pas é hambre en Smeltings – dijo con é nfasis t í o Vernon-. Dudley come lo suficiente, ¿ verdad que s í, hijo?
Harry Potter Et La Chambre Des Secrets Ce n ’é tait pas la premi è re fois qu ’ une dispute é clatait au petit d é jeuner dans la maison du 4, Privet Drive. Mr Vernon Dursley avait é t é r é veille à l ’ aube par un hululement sonore qui provenait de la chambre de son neveu Harry. -C ’ est la troisi è me fois cette semaine ! hurlait-il. Si tu n ’ es pas capable de surveiller cette chouette, il faudra qu ’ elle s ’ en aille ! Harry tenta une fois de plus d ’ expliquer ce qui se passait. -Elle s ’ ennuie, dit-il. Elle a l ’ habitude d ’ aller voler un peu partout. Si je pouvais au moins la laisser sortir la nuit. -Tu me prends pour un imbecile ? ricana l ’ oncle Vernon, un morceau de jaune d ’ oeuf accroch é dans sa grosse moustache touffue. Je sais bien ce qui arrivera si on laisse sortir cette chouette. Il é changea un regard sombre avec P é tunia, son é pouse. Harry essaya de r é pondre quelque chose, mais un rot bruyant et prolong é é touffa ses paroles. C ’é tait Dudley, le fils des Dursley. -Je veux encore du lard, dit celui-ci. -Il v en a dans la poêle, mon tr é sor ador é, dit la tante P é tunia en tournant un regard embu é vers son é norme fils. Il faut qu ’ on te donne à manger pendant qu ’ il en est encore temps. Cette cantine du coll è ge ne me dit rien qui vaille. -Allons, P é tunia, c ’ est absurde, je n ’ ai jamais souffert de la faim quand moi- même j ’é tais au coll è ge de Smelting, dit l ’ oncle Vernon d ’ un ton convaincu. Tu as assez à manger, l à bas, n ’ est-ce pas fiston?
Cette simple phrase produisit un effet stup é fiant sur le reste de la famille: Dudley poussa un cri é touff é et tomba de sa chaise dans un grand fracas qui é branla toute la cuisine; Mrs. Dursley laissa é chapper un petit cri et plaqua ses mains contre sa bouche; quant à Mr Dursley, il se leva d ’ un bond, les veines de ses tempes battant sous l ’ effet de la fureur. -Je voulais simplement dire « s ’ il te pla î t! » pr é cisa Harry d ’ un ton pr é cipit é. Je ne pensais pas du tout à… Dudley, qui é tait si gras que son derri è re d é bordait de chaque côt é de sa chaise, eut un sourire et se tourna vers Harry. -Passe-moi la poêle, dit-il. -Tu as oubli é de prononcer le mot magique, r é pliqua Harry avec mauvaise humeur.
El efecto que esta simple frase produjo en la familia fue incre í ble: Dudley ahog ó un grito y se cay ó de la silla con un estruendo que sacudi ó la cocina entera; la se ñ ora Dursley profiri ó un d é bil alarido y se tap ó la boca con las manos, y el se ñ or Dursley se puso de pie de un salto, con las venas de las sienes palpit á ndole. - ¡ Me refer í a a « por favor » ! -dijo Harry inmediatamente-. No me refer í a a … Dudley, que estaba tan gordo que el trasero le colgaba por los lados de la silla, hizo una mueca y se volvi ó hacia Harry. -P á same la sart é n. -Se te han olvidado las palabras m á gicas – repuso Harry de mal talante.