Carbone 14 / Potassium Argon Nous allons mettre face à face deux courbes: la décroissance du carbone 14 en fonction du temps et celle du potassium argon. Nous allons analyser ces courbes pour en tirer les avantages et les inconvénients.
Analyse
Analyse de la Courbe 14C Prenons environ 5x10^4 noyaux de Carbone 14. On observe qu’en 5730 ans le nombre de noyaux a diminuer de moitié. ( En effet, 5730 ans c’est la demie vie du 14C). Tous les 5730 ans le carbone diminue encore de sa moitié. (au bout de deux demies vies le nombre de noyaux est alors réduit à son quart). Cette décroissance est due notamment à la présence d’un logarithme dans la formule. En effet, la fonction log a une croissance plus forte lorsque x tend vers 0. C’est aussi le cas de notre courbe qui décroît fortement au début lors de ces premières demies vies. Mais par la suite la décroissance est bien plus faible comme on l’a vu sur la courbe.
Analyse
Analyse de la Courbe K/Ar L’analyse de cette courbe rejoint un peu celle de la précédente dans le sens où la demie vie joue un rôle important dans son allure et où la décroissance est la même. La seule différence entre ces courbes c’est l’échelle temporelle utilisée: en effet, le Potassium Argon a une demie vie de 1.25 milliard d’années ! C’est environs 200 000 fois plus que le carbone 14 !!! Et il se désintègre donc entièrement au bout de milliards d’années… Conclusion
Conclusion Nous venons donc de voir que les deux méthodes de datations sont basées sur le même principe. Seulement, la méthode K/Ar serait plus appropriée pour une datation très ancienne puisque sur une courte échelle on ne constaterait presque pas de variation de nombre de noyaux. Bien que toutes deux destinées à différents usages et différentes datations, leur échelle de temps n’est réellement pas la même ce qui fait une grosse différence !