Maçonnerie Mises en œuvre pour une construction durable Maçonnerie Mises en œuvre pour une construction durable. (Tous les produits utilisés doivent porter l’estampille NF pour plus de résistance) A - Fondations ……………………………. 0.80 x 0.50 au minimum voir étude de sol. La largeur des fondations doit être d’au moins 50 cm pour permettre au béton d’enrober suffisamment chaque coté de la semelle filante 6hA8 /10 de 35 cm de large (7,5 cm d’enrobage, de chaque coté du ferraillage, au lieu de 2,5 dans le cas d’une fondation de 40 cm de large) et ainsi lui conférer la solidité d’un béton armé. La qualité du béton et garantie par la centrale qui fabrique et distribue. Financièrement, entre les deux prestations (40 ou 50 cm de largeur de fondation), cela représente une somme d’environ 1200 € (+ de 4 m3). 1) Ferraillage par semelles filantes renforcées - Semelles filantes 6HA7/A8 ou 10 si Zone 1/2 au lieu des simples habituelles - Semelles filantes 6HA12 si Zone 3 2) Ferraillage d’angle ou équerre aux angles des semelles filantes avec fers tors de 8 (Quantité = 3 minimum). 3) Ferraillage de liaisons, aux croisement des semelles filantes, avec fers tors de 8 ou 10, d’une longueur de 1.20 m pour reprise et renfort du ferraillage, d’ au moins 0.60 m, de chaque coté du point de liaison. (Quantité= au moins 2 et si zone sismique 3 employez des fers tors de 12). 4) Fers tors de 8 en remontées verticales de 1.20 m pour obtenir un croisement suffisant avec le ferraillage des poteaux construction (chainage verticaux) en vue d’une liaison ferraillage conforme pour une construction durable. (Quantité = 3, voir 5 pour poteaux isolés) 5) Positionnement de fers verticaux dans les fondations (pour niveau horizontal parfait) afin d’éviter de réaliser des hauteurs de lits de mortiers hors normes, sous la première rangée de parpaings, pour la remise à niveau. Ceci afin d’éviter ainsi des affaissements probables de la construction par la suite. (3,8 cm maxi, à moins de réaliser une semelle en béton 350 kgs. Au-delà de cette hauteur il faut une semelle en béton armé pour pouvoir résister). 6) Mise en place du ferraillage en attente pour poteaux sous-sol ou construction, dans la fondation, avec alignement et positionnement parfait. Ceci afin d’ éviter, qu’il ne tombe en dehors des dits poteaux, qu’il doive être coupé et remplacé au bon endroit en perçant les fondations et le fixant avec du scellement chimique moins solide. NB: Nettoyage fond de fouille pour obtenir une homogénéité du béton dans les fondations, et surélévation du ferraillage du fond, au moment du coulage. Ceci pour enrobage conséquent afin de garantir la solidité d’un béton réellement armé et que le ferraillage ne soit pas en contact direct avec la terre et ne s’oxyde et se détériore dans le temps. Temps de séchage de 21 jours avant le coulage de la dalle. EN QUOI L’ ATTACHE PARFAITE D’ UN FERRAILLAGE EST ELLE PRIMORDIALE ? Un ferraillage parfaitement attaché permet que celui-ci reste solidaire au moment du coulage des fondations afin qu’il ne se désolidarise pas, sous la pression du béton sortant de la pompe, et vous garantisse un béton armé. Ainsi pas de risques de créer des points de rupture préjudiciables à la longue sur la solidité de l’édifice. FERRAILLAGE AUX NORMES / ZONES SISMIQUES
B – Soubassement C – Dalle 1) Arase sanitaire au mortier hydrofugé de 3,8 cm de haut maximum pour éviter un écrasement futur de la construction. D’où l’importance de mettre des points de niveaux avec des tiges métalliques verticales dans les fondations (tous les 4 ml) au moment du coulage de celles-ci (voir ferraillage fondations). Au-delà de 3,8 cm d’épaisseur il faut réaliser une semelle en béton armé (DTU) conformément à la règlementation. 2) Parpaings classiques (NF et pas EU moins solides) avec joints ciment pour vide sanitaire (H= 0,60m mini pour conformité). 3) Parpaings PANIBLOCS avec joints au mortier colle pour sous-sols. Les parpaings PANIBLOCS sont plus isolants d’un point de vue phonique (non négligeable vue la résonnance d’un sous sol entier) et surement d’un point de vue thermique également puisque l’on conserve un vide d’air (isolant naturel) dans la hauteur du mur (sauf le parpaing chaînage à 1 m de hauteur, rempli de béton pour former la ceinture ou chaînage horizontal périphérique qui donnera la solidité pour résister à la pression horizontale). 4) Ferraillage d’angle et poteaux raidisseurs par Carré 4HA8 (Zone 1/2) ou 4HA10 (Zone 3). Armatures zones sismiques Tous les 2.50 ml pour les sous-sol (coté poussée de la terre) pour résister à la pression verticale. 5) Ferraillage pour chaînage horizontal, à 1 m de haut (sous-sol), par épingles 2HA10. Celui-ci est relié au ferraillage des poteaux d’angles et poteaux raidisseurs, au niveau du parpaing chainage, sur toute la périphérie. 6) Coulage du chaînage intermédiaire horizontal dans le cas d’un sous sol (*) ou d’un vide sanitaire de hauteur importante (au dessus d’ 1,40 m). A noter que dans ce cas de figure(*) la surélévation des parpaings poteaux, restants à mettre en place pour l’ élévation du sous sol, se fait par enfilement des parpaings poteaux sur chaque ferraillage poteaux. Ceci afin de garder une continuité du ferraillage, sans avoir à le couper, ou à le mettre à la fin sans qu’il ne soit attaché à chaque liaison. C’est ainsi que l’on créé des points de ruptures qui fragiliseront le bâti et provoqueront forcément des fissures qui ne seront prises en compte par l’assureur que si elles sont infiltrantes (autrement dit, l’épaisseur d’un doigt). Toutes les hauteurs de vide sanitaire et sous-sol doivent être calculées en fonction du point haut du terrain, de sorte que la dalle du RDC soit au dessus du sol naturel d’au moins 0,40 cm pour éviter que la construction ne soit enterrée et que l’ on puisse réaliser une contre pente pour éviter que l’eau provenant du haut du terrain ne vienne s’accumuler à cet endroit (risque d’ inondations par fortes pluies). LE FAIT DE NE PAS UTILISER DE FERRAILLAGE AUX NORMES (nombreux constructeurs) FAIT CHUTER D’UN QUART LES PRIX DES POSTES OU L’ON EN UTILISE . Voila comment beaucoup pratiquent pour proposer des devis mieux placés en prix, simplement en ne respectant pas les normes comme si elles étaient inutiles. Les sélections des artisans par les constructeurs se font souvent par rapport à leur prix et non par rapport à leur qualité d’exécution. Donc pour s’en sortir au mieux, les artisans qui veulent quand même travailler à ces prix, deviennent moins scrupuleux et , économisent sur tous les postes en achetant du matériel hors normes et des marchandises parfois déclassées. C – Dalle Hérisson 1) Mise en place des évacuations et des gaines électriques, eau et PTT proprement (portail, piscine, éclairage extérieur, alim micro station et récupérateur d’ eau) et du hérisson (cailloux en roulés 20 x40). Damage de celui-ci pour compacité maximale et mise en place d’un film isolant 200 microns au lieu de 100 microns (plusieurs confrères),très fragile, qui se déchire facilement et permet à l’humidité de remonter du sol. Même dans le cas ou il n’y aurait pas de cheminée au départ, il faut prévoir une arrivée d’air pour un poêle ou cheminée future afin d’assurer un parfait tirage et les poutrelles sont à renforcer à cet endroit. 2) Ferraillage par armature treillis soudé PAFC (quadrillage plus large) utilisé seulement pour construction et terrasse sur hourdis. Pour un garage et dalle sous sol sur hérisson il faut du ST25 (2 à 3 fois plus cher et plus résistant). Même dans le cas d’une dalle sur hérisson, préférez une dalle porteuse (repose sur les parpaings et fondations) pour plus de tenue dans le temps et que le hérisson soit damé pour éviter tout affaissement. Contrairement, une dalle flottante est coulée à l’intérieur des murs, ne repose que sur le lit de cailloux (hérisson) et peut descendre de 2 à 3 cm même si celui-ci n’est pas damé. Dans ce cas, attendez vous à un affaissement possible car certains ne le font pas, pour gagner du temps.
A – MURS au mortier colle (depuis 10 ans) Vide sanitaire 1) Mise en place des évacuations en diamètre 100 (NF) avec regard de tringlage extérieur pour les toilettes, en cas, si besoin de débouchage (Idem pour dalle hérisson). Dalle renforcée sans étais (sans soutient au dessous, plus chère mais plus résistante, ceux qui mettent des étais pour une dalle moins chère ne les retire pas ensuite à cause de la faible hauteur du vide sanitaire et ce n’est pas génial car votre dalle reste tendue au lieu de prendre sa place). 2) Mise en place des poutrelles béton et entrevous polystyrène UP 27 ou UP23 (mini car UP 33 hors norme) avec languettes anti-retour (et anti feu classe M1 pour sous sol), recouvrant le dessous des poutrelles béton, pour éviter des ponts thermique sous celles-ci. Voir les planchers de type KP1 (haut de gamme avec marque RECTOR). Comptez 500 € de plus qu’ un autre plancher. Les planchers KP1 ou RECTOR sont plus chers, mais mieux fini, avec des poutrelles parfaitement rectiligne. Un double avantage à cela: - Jointure parfaite entre les entrevous polystyrène pour éviter les ponts thermiques (remontées de froid du sol). - Finition soignée des plafonds de sous-sol grâce à des entrevous qui jointent parfaitement. Mise en œuvre facilitée pour une finition de qualité. 3) Attache du ferraillage de la dalle par chapeaux (ferraillage avec barre de 8 en L reliant le ferraillage treillis de la dalle avec le ferraillage en épingle sur la périphérie celle-ci, comme une ceinture armée). 4) Mise en place des planelles isolantes en terre cuite, servant de coffrage, pour création de la dalle, avec du polystyrène à l’intérieur (15% d’isolation de plus que des planelles béton couramment utilisées). Temps de séchage de la dalle = 28 jours avant de pouvoir y poser sereinement les palettes de briques. A noter qu’un béton atteint 70 % de sa dureté en 1 semaine mais il lui faut 2 à 3 semaines de plus pour qu’au cœur il soit complétement dur. 5) Pendant le coulage de la dalle des contrôles de planéité doivent être fait, avec une pige et un laser, pour éviter des creux et des bosses qui seront remarquées, et par le carreleur, et par le plombier et l’électricien. En effet le manque de béton par endroits peut entraîner des suppléments de chape par le carreleur. A noter que l’équivalent de 2 cm sur une dalle de 100 m², représentent 2 m3 de béton, soit 28 m² d’une chape de 7 cm ou 600 €. Quant au plombier et à l’électricien, s’ils doivent passer du temps à piquer la dalle pour le passage des gaines là ou il y a des bosses, ils risquent de tousser aussi. Souvent c’est le carreleur qui reprend (si c’est quelqu’un de sérieux) car il faut absolument qu’il reste 2 cm de chape au dessus des gaines. Ceci pour ne pas que la dalle se désagrège à force de passage et que le carreau ne cloque ou ne se décolle. A NOTER Une fois la dalle coulée, les ferraillages sortant de celles-ci et qui proviennent des fondations, doivent dépasser de + de 0,70 m pour que les longueurs de croisement, entre ce ferraillage et celui que l’on mettra dans les poteaux des murs, correspondent aux normes. Ceci afin de renforcer la solidité de ces points de rupture possibles dans le temps. De même pour la dalle d’un rez de chaussée au dessus d’un sous-sol. A – MURS au mortier colle (depuis 10 ans) Positionnement au niveau laser des briques poteaux et de la première rangée sur une arase sanitaire au mortier hydrofugé de 3.8 cm de haut maximum pour éviter un écrasement futur de la construction. Au-delà de cette hauteur il faut réaliser une semelle en béton armé (DTU). 2) Montage des murs en briques isolantes, au mortier colle , et positionnement des coffres de volets roulants et linteaux ouvertures. Une particularité de la brique à la colle, les briques poteaux n’ont pas le même calibrage (2mm de + x 11 rangs = 2 cm à l’arrivée)et doivent être meulée pour garder un alignement parfait. Beaucoup ne le font pas non plus, pour gagner du temps, et c’est le charpentier qui rattrape en cassant le chaînage haut ??? Merci pour cette fragilisation de la ceinture haute de la maison. 3) Mise en place des ferraillages d’angles et poteaux raidisseurs . A noter que dans le cas de la brique collée, il faut mettre des poteaux raidisseurs au maxi tous les 8 ml pour obtenir une solide ossature et une parfaite résistance à l’aplomb. Sinon lorsque votre charpentier posera la toiture, les murs auront un balan de 10 à 15 cm et ce sera la charpente qui en réalité tiendra les murs. Peu de constructeurs, qui pratiquent le procédé des briques collées, le font soit par ignorance, ou soit par économie financière sur le temps de réalisation et les matériaux non utilisés. Sur une maison de 110 m² cela représente 8 poteaux et 700 € de moins sur le prix.
attachées au lieu de 4) qui sont hors normes. Ferraillage murs 1) Ferraillage pour angles et raidisseurs par fers carrés - 4HA8 ou 10 si Zone 1/2 - 4HA12 si Zone 3, au lieu des d’épingles (2 barres attachées au lieu de 4) qui sont hors normes. 2) Ferraillage linteaux par épingles 2hA10 et chaînage horizontal haut par ferraillage identique aux angles 4hA10. 3) Béton utilisé aux normes centrale à béton qui assurent le mélange et la livraison. (Demandez les bons pour vérifier les quantitatifs. Cela vous permettra de savoir à quelle profondeur les fondations ont été réellement creusées, si vous n’êtes pas sur place, en divisant l la longueur des murs par ce quantitatif). Cela vous permettra aussi de voir si vous ne vous êtes pas fait avoir au niveau du prix. 4) Exigez une Hauteur de murs à 3 m (11 rangs de briques) au lieu de 2,70 m par les constructeurs hors normes (Différence financière de 700 € pour une maison de 100 à 110 m²). Cette hauteur permet de pouvoir respecter la réglementation en ce qui concerne l’isolation des plafonds. Dans le cas d’une hauteur des murs à 2,70, il ne reste que 20 cm entre le plafond et la fermette. Et comme l’épaisseur mini de l’isolation soufflée doit être de 26 cm, dans ce cas ci, on touche la fermette, ce qui est plus que déconseillé. Deux inconvénients à cela: - création de deux zones thermiques opposées, entre la base de la fermettes et la pointe du triangle, qui a pour conséquence de faire vriller les fermettes avec les dégâts que cela peut entraîner sur les faîtages et sur la tenue des joints des plaques de plâtre du plafond. - Création de condensation dans les salles d’eau (cuisine et salle de bains). 5) Réalisation des tablettages (pourtour des ouvertures intérieures avec un bandeau de ciment de 10 cm de large sur 1 cm d’épaisseur pour une isolation renforcée). Seulement 1/2 cartouche de silicone au lieu de 2 chez un constructeur qui ne les réalisent pas alors que c’est dans le DTU (très peu le font). Là encore une différence de prix de l’ordre de 600 €. 6) Réalisation de seuils spécifiques pour porte d’entrée et baies encastrées (normes handicapées) afin de ne pas avoir de différence de niveau entre l’intérieur et l’extérieur de la construction. NB: la différence d’isolation, entre, des murs en parpaings, des briques à joints ciment, et les trois catégories de briques à la colle est décrite ci-dessous. - Parpaing coeff de 0,23 - Brique joints ciment coeff de 0,48 (+20% d’isolation) par rapport au parpaing. - Brique colle Optibric coeff de 0,78 (+ 30% d’isolation) par rapport à la brique à joints ciments. - Brique colle PV 3+ coeff de 1,00 (+ 22% d’isolation , équivaut à la superposition de + 4 murs en parpaings). Brique colle PV4G coeff de 1,33 (+33% d’isolation, équivaut à la superposition de presque 6 murs en parpaings). Les briques au mortier colle sont plus chères à l’achat mais se montent plus vite. Ce qui équilibre (sauf pour certains ?) le prix de vente avec une isolation largement supérieure pour la brique au mortier colle et une solidité équivalente à des murs maçonnés si les poteaux raidisseurs verticaux sont montés (dés que les murs sont supérieurs à 8ml = mise en œuvre très rare). Préférez les briques de chez TERREAL car, à notre connaissance, ce sont les seules dont les coefficients tiennent compte des faiblesses thermiques des briques poteaux remplies de béton et de ferraillage 4HA10 . En résumé: pour le poste maçonnerie, vous trouverez facilement 4 à 5000 € de différence, entre les différentes propositions n’utilisant ni les mêmes matériaux ni les mises en œuvre réglementaires. Comparez vraiment ce qui est comparable, demandez aux « professionnels » de chiffrer votre projet avec les mêmes prestations et vous serez surpris…. Au-delà de l’aspect financier c’est la crédibilité de beaucoup de constructeurs qui est mise en cause puisqu’il y a souvent non respect des règles. Et même s’il y a des assurances, c’est votre tranquillité qui est en jeu. Beaucoup d’exemples témoignent de problèmes dont l’origine est le non respect des normes. Aujourd’hui il n’existe pas d’organisme gratuit comme le consuel (norme électrique) pour donner une conformité au bâtiment, à moins de faire appel à un bureau d’ étude payant, et encore. Aussi surprenant que cela puisse paraitre certains d’entre eux ne sont pas au courant des dernières réglementations. C’est la raison pour laquelle demandez la transparence totale et scannez votre habitation afin de vous montrer la façon dont doit se construire une maison pour rester une construction durable, saine, évolutive et prendre vraiment de la valeur. Même en étant avertit certains préférons confier leur argent à ceux qui sont moins cher en prenant des risques pour quelques m² de plus. Mais, là, à chacun son choix !..