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Avant la Première Guerre Mondiale, de nombreux courants artistiques naissent partout dans le monde. Les jeunes peintres cherchent de nouvelles formes d’expression pour leur peinture. Ils expérimentent des usages différents de la couleur, de la représentation et arrivent à l’abstraction. Celle-ci cherche à exprimer les émotions sans passer par le réel. Après la guerre, les artistes reviennent à une peinture plus accessible au public. En France, de jeunes peintres se font remarquer au Salon de 1905 en présentant des toiles aux couleurs très vives. Les plus connus sont Matisse, Vlaminck et Derain. Un critique parle de la salle d’exposition comme d’une « cage aux fauves » ce qui donnera à ce courant le nom de Fauvisme. A la même époque, se développe en Allemagne et en Autriche, l’Expressionnisme qui est un mouvement très proche du Fauvisme. C’est en peignant des personnages ou des objets sous plusieurs angles à la fois que Picasso et Braque inventent le Cubisme, vers 1908. En 1910, Kandinsky est le chef de file de l’art abstrait. L’objet représenté dans un espace réel disparait. C’est la fin de la peinture telle que l’Europe la connait depuis la Renaissance italienne. On oppose alors l’art abstrait à l’art figuratif. En 1924, naît le mouvement surréaliste avec Salvador Dali, Magritte…

La musique – Matisse (1869-1954).

Collioure : Le port de pêche – Derain (1880-1954).

L’angélus – Vlaminck (1876-1958).

Le Cri – Munch (1863-1944). Le norvégien Munch se rapproche de l’expressionnisme dans son œuvre « le Cri ». le spectateur a l’impression de ressentir ce cri à travers la peinture.

Le cheval bleu – Marc (1880-1916). Franz Marc est l'un des principaux représentants de l'expressionnisme allemand. Il est peintre animalier, graveur, pastelliste, aquarelliste, lithographe, écrivain. La partie de son œuvre la mieux connue est consacrée aux représentations animalières.

La femme à la veste verte – Macke (1887-1914). Après des débuts d'un réalisme impressionniste modéré, Matisse apprend à Macke à donner une autonomie à la tache de couleur, chargée de traduire la forme. Mais cette influence est passagère. Pour Macke, le problème de la fusion entre forme et couleur est d'ordre plastique plus que d'ordre spirituel.

Les Pauvres – Picasso (1881-1973). Cette peinture appartient à la période bleue de Picasso qui eut lieu entre 1901 et 1904.

Les demoiselles d’Avignon – Picasso (1881-1973). Cette toile a été peinte lors de la période rose de Picasso (1904-1906) qui suivit sa période bleue. On commence à y voir les signes précurseurs du cubisme.

Le portrait de Marie-Thérèse – Picasso (1881-1973). C’est de 1907 à 1914 que Picasso réalise, avec Georges Braque, des peintures cubistes. Il est probablement le peintre le plus génial et le plus productif du XXe siècle. Dessinateur, céramiste, graveur, photographe…il travaille avec toutes sortes de matériaux. Tès vite, il insère dans ses toiles des morceaux de journaux, de papiers peints, de toile cirée. Connues dans le monde entier, ses œuvres se vendent à prix d’or.

Table dressée devant la fenêtre – Braque (1882-1963). Autrefois chère à Cézanne, la nature morte devient un motif récurrent dans l'oeuvre de Braque, permettant de faire évoluer son cubisme vers une harmonie de forme, de couleur et de matière.

La voix inconnue – Kandinsky (1866-1944). Vassily Kandinsky est né à Moscou et meurt à Neuilly-sur-Seine. C’est un peintre abstrait et un théoricien de l’art.

Autoportrait mou au lard grillé – Dali (1904-1989). Les artistes surréalistes rejettent raison et règles, privilégiant le rêve. Avec un humour excentrique, Salvador Dali crée des univers fantastiques. Cet artiste catalan est un provocateur. Il fait de la publicité et va même jusqu’à affirmer qu’il est lui-même une œuvre d’art. Ses tableaux reproduisent souvent ses rêves ou ses hallucinations.

Magritte (1898-1967). Détournant des objets usuels, Magritte se sert de la peinture pour en dévoiler des aspects cachés.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, la peinture évolue très rapidement en Europe et les artistes américains se lancent dans leurs propres expériences. Après la deuxième Guerre mondiale, l’art abstrait triomphe et s’impose tant à Paris qu’à New York. En réaction à cette tendance, le réalisme revient en force dès les années 60. Les techniques changent, elles aussi, et de nouveaux outils sont employés. L’op art, nom que l’on donne à l’art optique est un courant abstrait qui apparait vers 1960. Lancé par des artistes européens, il est fondé sur des illusions d’optique élaborées à partir de combinaisons de ligne géométriques. Aux Etats-Unis, les américains inventent « l’abstraction expressionniste » où le geste détermine l’œuvre. A la même époque, les hyperréalistes prennent pour modèles des photographies qu’ils projettent ou impriment sur la toile pour les reproduire. Le pop art met en scène, avec humour, des éléments de la vie quotidienne.

Vasarely (1908-1997). Vasarely, peintre op art, joue avec les lignes géométriques et l’œil du spectateur.

La toile est posée à plat sur le sol et l’artiste projette dessus de la peinture ou encore la laisse s’écouler des pots percés. C’est la technique du dripping ou égouttage.

Jackson Pollock, américain, pratique « l’égouttage ».

Sérigraphie de Marilyn – Andy Warhol (1929-1987). Andy Warhol, principal représentant du pop art, décline des photographies de personnalités, de boites de soupe, de dollars… dans des couleurs vives et variées grâce à la technique de la sérigraphie. Il se moque de la société.

Au milieu du XXe siècle, la peinture acrylique remplace l’huile Au milieu du XXe siècle, la peinture acrylique remplace l’huile. D’origine chimique, elle est utilisée sur des supports variés et ses couleurs ont un éclat très vif. Beaucoup d’artistes s’inventent de nouveaux outils : journaux, tissus, clous, truelles, brosses, utilisant les objets les plus inattendus pour réaliser leurs œuvres. Yves Klein va jusqu’à demander à des femmes au corps enduit de peinture de s’allonger sur ses toiles pour y laisser leur empreinte. Jean Dubuffet s’inspire des dessins d’enfants et des graffitis, utilisant parfois des matières aussi étranges que du cambouis ou des graviers. Dans les années 1980, le rock, le punk, les bandes dessinées et les graffitis inspirent les artistes. Leurs œuvres, rapidement exécutées, ressemblent à des dessins très colorés et pleins d’humour. Aujourd’hui encore, la peinture ne cesse d’évoluer. On la retrouve sur les murs des villes et les trottoirs. Les outils modernes comme l’informatique, le multimédia, les images de synthèse ouvrent de nouvelles portes aux artistes du XXIe siècle.

Corps et mains – Klein (1928-1962).

Dubuffet (1901-1985).

Tag mural.

Peinture de rue.

Informations prises dans les Editions Fleurus Images du Net et du livre Peinture chez Fleurus. Musique de R. Abel : Yesterday’s Melody. Conception et réalisation : Lilymage. Date : Novembre 2013. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www.imagileonation.com