Roosevelt : la décolonisation contre Churchill et l’ordre impérial par Pascal Chevrier Mouvement Jeunesse de Lyndon LaRouche au Canada Tel que présenté le 14 juin 2008 au Centre St-Pierre, Montréal

Notes Bonjour, Ce qui suit est le diaporama qu’il m’a fait plaisir de présenter à la journée de Commémoration de l’Indépendance de la République Démocratique du Congo. Je me dois tout de même de rappeler quelques événements cruciaux dans les derniers jours qui doivent être garder en tête lorsque vous lirez ce diaporama: - Le refus (le 13 juin) de la dissolution complète de l’Irlande dans un Traité de Lisbonne (ancienne Constitution Européenne). Les Irlandais ont voté à 53% contre dans un référendum qui a été nié jusqu’à présent à tous les autres peuples d’Europe. Bravo au Patriotes Irlandais, car, la bataille ne fait que commencée… - La semaine dernière, à Montréal, se tenait une conférence d’envergure internationale où des chefs d’entreprises, des chefs d’États et autres se sont rencontrés pour discuter de notre sort. Quelques uns se sont montrés intéressants, alors que les autres était venu boire, et pour répandre, le poison aux lèvres de ceux qui ont amené l’humanité au bord du précipice, tel qu’Henry Kissinger. M. Kissinger -et je le démontre dans ce diaporama- demande l’abolition de l’État- Nation et le retour de l’Empire colonial britannique et les autres. Nous ne pouvons pas les laisser faire.

Organisons nous contre eux. Le traité de Westphalie de 1648 (tant attaqué par Kissinger) doit être le socle sur lequel les rapports entre nations doivent être établis comme vous verrez dans la définition de la charité humaine de Franklin Roosevelt. Sinon, le système financier déjà banqueroute et la crise alimentaire se répandront partout et feront retomber l’humanité dans un nouvel âge des ténèbres. Il y a de l’espoir pour le Congo et pour le monde entier que cette direction soit court circuitée, il est même de notre devoir d’en faire ainsi. C’est pourquoi j’ai voulu vous donnez une image de l’Amérique qui s’est éteinte avec Roosevelt et Kennedy –qui se battait contre l’ordre impérial- et que le Mouvement Jeunesse de Lyndon LaRouche à travers le monde s’efforce de faire revivre aujourd’hui. Merci encore pour cette bel journée et j’espère, à l’année prochaine! Debout Congolais, Unis par le sort Unis dans l'effort pour l'indépendance. Dressons nos fronts, longtemps courbés Et pour de bon prenons le plus bel élan, Dans la paix

«…la querelle de nature philosophique et politique entre Franklin Delano Roosevelt et Winston Churchill, reflétant le caractère différent de l’histoire de nos pays. Roosevelt, continua Kissinger, avait combattu Churchill en l’accusant « d’être obsédé par les rapports de force, trop rigidement antisoviétique, trop colonialiste dans son attitude envers ce que l’on appelle maintenant le tiers monde et trop peu intéressé dans la construction du nouvel ordre international vers lequel l’idéalisme américain avait toujours tendu. Eh bien, c’est Churchill qui avait raison et Roosevelt qui avait tort». Henry Kissinger au Royal Institute for International Affairs, en 1982 Voyons voir cette querelle philosophique et politique à l’aide de textes de l’époque. Henry Kissinger, auteur infâme du NSSM-200

En juillet 1928, Roosevelt rédigea un article dans le Foreign Affairs, il prend alors position contre la géopolitique britannique: «Toute intervention unilatérale de notre part dans les affaires intérieures d’autres pays doit cesser ; avec la coopération des autres, nous devons assurer plus d’ordre dans cet hémisphère et moins d’hostilité [...] Les temps sont mûrs pour entamer un autre chapitre. Sur cette nouvelle page, il y a beaucoup à écrire en suivant l’esprit de nos pères fondateurs. Si notre leadership est juste - ou, plus profondément, si l’esprit qui le guide est inspiré par une vraie grandeur - les États-Unis pourront regagner la confiance du monde et à nouveau lui rendre service.» Franklin Roosevelt, président des États-Unis de La vision de FDR

Dans un discours de 1936, Roosevelt parle de sa conception de la charité humaine: «…il ne s’agit pas simplement de partager la richesse avec l’autre, mais par une véritable sympathie et une réelle sagesse, d’aider l’autre à s’aider lui-même». Commentaire de Churchill : «Roosevelt est un homme qui a de dangereux sentiments moraux.» Dangereux pour qui?

«Les accords commerciaux propres à l’Empire britannique sont...» dit pesamment Churchill. Alors mon père l’interrompit : «Oui, ce sont bien ces accords commerciaux de votre Empire qui sont ici en cause. C’est à cause d’eux que les peuples d’Inde et d’Afrique, de tout l’Extrême et le Proche-Orients colonisés, sont tellement arriérés aujourd’hui.» Churchill devint tout rouge, et continua avec entêtement: «Monsieur le Président, l’Angleterre n’envisage pas un seul instant de perdre sa position de nation favorisée parmi ses Dominions. Le commerce qui a fait la grandeur de l’Angleterre doit continuer, et ce sous les conditions prévues par les ministres anglais.» « Vous voyez, dit lentement mon père, c’est quelque part autour de cela qu’il va probablement y avoir un désaccord fondamental entre vous, Winston, et moi. Je suis totalement convaincu que si nous devons parvenir à une paix stable, elle doit nécessairement impliquer le développement des pays arriérés. Oui, des pays arriérés. Comment cela peut-il se faire? Évidemment pas par des méthodes du XVIIIe siècle. Ainsi...» Roosevelt et Churchill parle de l’après-guerre

«Qui parle de méthodes du XVIIIe siècle ?», l’interrompit Churchill furieux «Quiconque parmi vos ministres, répondit mon père, qui recommande une politique consistant à prendre les matières premières d’un pays colonisé, mais qui ne rend rien en échange au peuple dudit pays. Les méthodes du XXe siècle supposent, elles, qu’on industrialise ces pays. Les méthodes du XXe siècle impliquent l’accroissement de leur niveau de vie, de les éduquer, de leur procurer les moyens de se soigner, et de faire en sorte qu’ils obtiennent ce qui permettra d’améliorer l’état de leur communauté...» «Vous avez mentionné l’Inde», grogna Churchill. «Oui, car je [Roosevelt, Nda] ne peux pas croire que nous puissions mener une guerre contre l’esclavagisme fasciste et en même temps ne pas travailler à libérer tous les peuples, partout dans le monde, d’une politique coloniale réactionnaire.»

Ses signataires [de la charte] «…respecteront le droit de tous les peuples à librement choisir la forme de gouvernement sous laquelle ils voudront vivre et veilleront à ce que les droits souverains et le droit à l’autodétermination soient rétablis en faveur de tous ceux qui en auraient été privés par la force» Charte de l’Atlantique Tous les peuples, et pas seulement ceux occupés durant la Deuxième Guerre Mondiale, un mot qui fit sûrement faire des cauchemars à Churchill.

«En Afrique, dans le Proche-Orient, dans tout le monde arabe aussi bien qu’en Chine, et dans tout l’Extrême-Orient, la liberté signifie en clair l’abolition ordonnée, mais suivant un calendrier précis, de tout le système colonial. [...] Quand je dis que pour arriver à la paix ce monde doit être libre, je veux simplement rapporter qu’un grand processus a commencé que personne - et certainement pas Hitler - ne pourra jamais arrêter. [...] Les vieilles peurs ne doivent plus paralyser personne [...]. La vieille maison sur la colline entourée de huttes de boue a perdu son enchantement redoutable.» Wendell Willkie, 1942 Willkie fut candidat républicain, après l’élection Roosvelt vainqueur l’envoya sur un tour de reconnaissance à travers le monde. Willkie décrivit ses observations de la sorte dans un communiqué radiodiffusé:

Nous savons maintenant que Franklin Roosevelt décédé, en 1945, Churchill n’avait plus d’opposants sérieux pour contrer son plan de recolonisation. Harry Truman fut sûrement le candidat le plus malléable mis entre les mains de l’Empire Britannique. Les vrais sentiments de Churchill sont connu par la phrase: Avec les cerveaux britanniques et les bras américains, nous contrôlerons le monde entier. Les réformes de Roosevelt ne furent pas arrêter tout d’un coup, mais avec le temps la pensée impériale pris de plus en plus d’espace dans la jeune République Américaine. Mais il est crucial de la voir comme un parasite et un agent externe néfaste au développement de tous les pays. La bataille fait encore rage: quel modèle pour le futur de l’humanité, l’américain ou le britannique. Je répondrai pour ma part en citant la Déclaration d’Indépendance des Treize Colonies Américaines: « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la Vie, la Liberté et la Recherche du Bonheur. »

Des projets existent pour endiguer la faim, la soif et créer les liens du développement économique et fraternel partout sur le globe. Lyndon LaRouche et sa conjointe Helga Zepp-LaRouche y ont travaillé depuis plus de deux décennies. Ce projet de pont terrestre date d’il y plus d’un siècle, mais n’a jamais été achevé, par la cupidité de l’Empire Britannique qui lança la Première et Deuxième Guerre mondiale (nous avons publiés abondamment sur ce sujet, notamment le documentaire « Pare-feu ») Déslinisation de l’eau de mer Chemin de fer Nouvelles villes Annexe Que faire? Bâtissons un avenir meilleur!

Pour conclure, Les États-Unis d’aujourd’hui ont perdu la confiance du reste du monde parce qu’ils ce sont dirigés à l’opposé des politiques de Franklin Roosevelt. Le monde a pourtant un besoin incontestable pour un nouveau Franklin Roosevelt; il a besoin de ce développement si longtemps freiné, et tout de suite. Ne laissons pas nos frères mourir de faim. Faisons le nécessaire pour que ça n’arrive plus jamais. Ayons un projet qui réalisera notre souveraineté en tant qu’État-Nation. L’indépendance est un travail constant: Un autre révolutionnaire américain Benjamin Franklin disait que: ceux qui préfèrent la sécurité à la liberté ne méritent ni l’un ni l’autre. Puissent ces paroles inspirées les jeunes Congolais et les jeunes Canadiens, le monde en vaudra mieux. Finalement, je tiens à remercier grandement M. Albert Ndandu pour son acharnement à faire de cette journée une réussite totale, merci beaucoup. Merci! Pour plus d’informations: