Blois sur les bords de la Loire. Cliquez à chaque vue.
Blois et ses vieux quartiers.
Blois et ses belles demeures de la Renaissance.
trésorier de France et secrétaire des rois successifs L’Hôtel d’Alluye 8, rue St Honoré. Florimond de Robertet (1458-1527), trésorier de France et secrétaire des rois successifs Charles VIII, Louis XI et François Ier , se fait construire un magnifique hôtel en 1498, de style Renaissance Italienne. Florimond de Robertet possédait le fief beauceron d’Alluye. C’est pourquoi l’hôtel porta ce nom.
Sculptures ornementales de la façade, côté rue.
Hôtel Sardini 7, rue du Petit Chatel.
Hôtel Sardini Façade côté jardin. Un petit jardin botanique a été recréé pour montrer l’atmosphère des jardins du 16ème siècle. C’était à la fois un jardin potager (fenouil, fraises) garni de plantes médicinales (herbe aux poumons, herbe à éternuer) ou aromatiques (menthe, sauge) et jardin d’agrément (roses autour d’une fontaine). Hôtel Sardini Façade côté jardin.
La grange du 16ème siècle est l’ancienne écurie Hôtel Sardini. La grange du 16ème siècle est l’ancienne écurie de l’hôtel Sardini et a servi au 17ème siècle de dépendance pour le grenier à sel de Blois.
Qui était Sardini ? Scipion Sardini était un italien. Il accompagna ses frères en France et les assista dans leur négoce. Il accumula très vite une fortune considérable et dès 1560, il prêta de l’argent à la Cour de Catherine de Médicis. A partir de cette date, son ascension fut fulgurante : Il fit l’acquisition en 1565 d’un hôtel fastueux parisien qui existe toujours (5e arrondissement) qui prit son nom. Il s’offrit un hôtel à Blois qui prit également son nom. Deux ans plus tard, il épousa une suivante de la Reine, Isabelle de la Tour d’Auvergne (elle fut l’égérie de Brantôme et de Ronsard). Il eut, grâce à ce mariage, le titre de vicomte de Buzancy. Il devint très impopulaire lorsqu’il augmenta certains impôts. On dît alors : « Naguère sardine, aujourd’hui grosse baleine. C’est ainsi que la France engraisse les petits poissons italiens ». En 1600, Scipion Sardini devint le propriétaire du Château de Chaumont-sur-Loire.
C’est la maison où était déposé le sel et où on le vendait. Le grenier à sel. C’est la maison où était déposé le sel et où on le vendait. Ce bâtiment a abrité également la juridiction chargée de juger les différends relatifs à l’impôt sur le sel, la gabelle. A Blois, Charles VI concède aux habitants le droit de vendre du sel mais en contrepartie, il leur demande l’argent nécessaire à l’entretien des ponts et des fortifications de la ville.
Blois et ses escaliers.
Les fenêtres furent modifiées au 19ème siècle. Hôtel Phélypeaux. Cet hôtel du 16ème siècle appartint à une famille illustre blésoise (plusieurs Ministres de Louis XV et de Louis XV). Les fenêtres furent modifiées au 19ème siècle.
A l’époque de Louis XII, plusieurs hôtels particuliers se construisirent. L’hôtel de Vareilles a été édifié sur des fondations d’une ancienne demeure du 13ème siècle. Très bien restauré, il a gardé son caractère renaissance.
Maison de l’image Saint-Michel. Elle doit son nom à une statue de l’archange Saint-Michel qui a disparu. Au 17ème siècle, elle est la propriété d’Hercule de Meules qui avait beaucoup d’autres propriétés dont celle au n°1 rue du Puits-Châtel . C’était une maison médiévale qui possédait une cave voûtée du 13ème siècle. Mais au 16ème siècle, elle est transformée au goût du jour.
L’hôtel Belot rue des Papegaults. Cette maison date de l’époque de Louis XII mais remise au goût du jour sous François 1er. Au 18ème siècle, un évêché est construit au débouché de cette rue. Elle ne pourra plus être empruntée. Elle ne sera pas élargie et gardera son caractère médiéval.
L’hôtel Belot.
Entrons dans les jardins de l’Evêché.
L’Evêché.
Détail du fronton de l’Evêché. Les jardins de l’Evêché ont été aménagés au début du 18ème siècle après l’installation du nouvel évêque dans son palais épiscopal, devenu aujourd’hui la mairie de Blois.
Dans les jardins de l’Evêché : la roseraie.
La rose de Clarisse.
est un sculpteur Blésois, (1898-1992). Albert Chartier est un sculpteur Blésois, (1898-1992). En 1929, il sculpte une Vénus avec un Satyre, intitulés le Printemps. Il obtient alors le prix « Chenavard » et la ville de Blois lui achète en 1932 cette sculpture qu’elle place dans le jardin de l’Evêché. On retrouve la trace d’Albert Chartier à Paris, au cimetière de Vaugirard mais aucune sculpture ne viendra embellir sa tombe. Le Printemps.
Sur la terrasse, face à la mairie, Jeanne d’Arc domine la ville.
Vue de la seconde terrasse de l’Evêché. Pour aménager les jardins de l’Evêque, les travaux ont été considérables pour détruire, à cet endroit, les vieux remparts de la ville.
Le jardin renaissance de l’Evêché.
La seconde terrasse de l’Evêché.
Vue de la seconde terrasse de l’Evêché, la mairie et la cathédrale.
Blois et ses vieux quartiers.
La cathédrale St-Louis. Elle est de style gothique tardif. En effet, un violent ouragan détruisit la nef en 1678. Mais elle fut reconstruite tout de suite grâce à Colbert dont la femme était blésoise.
Les gargouilles de la cathédrale St- Louis et leur végétation.
En 1697, l’église devint cathédrale.
La maison des acrobates. La façade est ornée de petits acrobates qui ont permis, grâce à leurs vêtements, de dater la maison (époque Louis XI). Cette maison communique par la passerelle avec l’hôtel de Villebresmes.
Détails des acrobates.
L’Hôtel de Villebresme. Cet hôtel fut construit à la fin du 15ème siècle pour l’un des membres de la famille de Villebresme, propriétaire du château de Fougères sur Bièvre. Le bâtiment enjambe la rue. Denis Papin aurait demeuré dans cette maison
L’Hôtel de Saumery. Au 17ème siècle, Jacques Charron, gouverneur de Blois, marquis de Ménars, achète l’hôtel de Saumery, non loin de l’église. Il possède aussi le château de Ménars qui devient un royal cadeau pour la Marquise de Pompadour un siècle plus tard. Sa fille Marie Charron épouse Colbert. En 1697, Monseigneur Bertier, premier évêque de Blois séjournera dans l’hôtel en attendant la construction de son palais épiscopal.
La tour Beauvoir rue des Cordeliers. Elle fut bâtie au 11ème siècle, simplement sur une butte de terre. Elle défendait alors le domaine ou fief des Beauvoir. Le Comte de Blois l’acheta en 1256 et elle fut alors intégrée aux fortifications de la ville. Cette tour servit par la suite de prison à partir de 1430 (domaine alors Charles de Blois, le Prince poète exilé à Londres) jusqu’en 1940.
Rue des Cordeliers : au bout de la rue, la tour Beauvoir.
Rue du Palais.
la Marquise de Pompadour. Rue Denis Papin. Cette rue, dominée par Denis Papin, a été créée à la demande de la Marquise de Pompadour. Celle-ci avait reçu le château de Ménars en 1760 et pour se rendre à Blois, elle devait emprunter des chemins caillouteux. Elle demanda alors à son royal amant de pourvoir aux frais d’une route pavée. Mme de Pompadour n’en profita pas beaucoup puisque 4 ans plus tard elle mourait de tuberculose.
Denis Papin 1647-1712 Il est originaire des environs de Blois. Denis Papin est mort dans la misère en 1712. Denis Papin 1647-1712 Il est originaire des environs de Blois. Issu d’une famille bourgeoise, il fait des études de médecine mais passionné d’inventions, il n’exercera pas son métier. Sa passion pour la physique le conduit à réaliser « une machine à incendie » que l’Académie des Sciences examina en 1671. Il fait également des expériences sur le vide, en créant « une machine à faire le vide », ce qui le mena à inventer un fusil à air comprimé. En 1679, il construit « le digesteur » qui deviendra notre cocotte-minute et la machine à vapeur. En 1704, il présentera son « bateau à roues à aubes » puis 3 ans plus tard une « machine à pomper l’eau » par la force du feu.
une couronne et la fleur de lys mais aussi Rue Chemonton, un joaillier a conservé sur sa façade l’emblème de Blois : une couronne et la fleur de lys mais aussi le hérisson (Louis XII) et le loup (Blois vient du mot celtique Blaye qui signifie loup). On y voit également un peu plus loin, placées d’une façon non ostentatoire, deux plaques. Elles indiquent que le célèbre prestidigitateur Robert Houdin y est né le 7 décembre 1805 et que le nom moins célèbre chocolatier, Auguste Poulain y fabriqua ses premiers chocolats en 1848.
Un musée, situé au pied du château est consacré à Robert Houdin.
Qui était Robert Houdin ? Fin d’un horloger blésois, Jean Eugène Robert, puis Robert Houdin, fut un prodigieux manipulateur, un prestidigitateur extrêmement talentueux mais aussi un inventeur. Il mit au point, 15 ans avant Edison, la lampe électrique à filament végétal, le compteur électrique et des appareils ophtalmologiques. Dans sa maison qu’il avait surnommée « l’abbaye de l’attrape », il stupéfiait ses invités : les portes s’ouvraient toutes seules, les sonnettes carillonnaient au passage des gens, et un robot à l’allure d’un ermite lisait la bible. Il avait également réalisé un robot pour le travail du jardin et il avait remplacé son palefrenier par des manettes qui donnaient à heures régulières l’avoine aux chevaux dans ses écuries. Un aristocrate, fasciné par ses inventions, l’installa dans un charmant petit théâtre. Après un début lent, son animation firent les délices de Paris.
Blois, ville des fontaines. Le jardin Augustin Thierry est situé à l’emplacement des jardins du Château, au pied de l’aile François 1er.
Le pont Jacques Gabriel.
Il est également le dernier pont en dos d'âne construit sur la Loire. Le pont Jacques Gabriel qui relie les deux rives de Blois fut édifié à partir d'avril 1717 et achevé en 1724 par l’ architecte Jacques Gabriel. Sa construction fait suite à la destruction en 1716 de l'ancien pont médiéval situé en aval. Il est également le dernier pont en dos d'âne construit sur la Loire. Ses arches ont été à plusieurs reprises restaurées (destruction suite aux invasions des Chouans en 1793, puis des Prussiens en 1870, puis des Allemands en 1940).
Ce diaporama a été réalisé grâce aux photos de Claude, Nelly, Clarisse, Jean-Pierre et de la réalisatrice. Il est à usage non commercial. Il ne doit pas être publié. Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis. Il ne doit pas être modifié. Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes. La réalisatrice : Cath. Musique du X1ème siècle : Hildegard Von Bingen.