Un périple saharien Que Marie France Genochio Steinmetz vous fait découvrir au travers de ces quelques photos….
De Djanet à Iherer dans le sud est de l’Algérie Du 21 12 2008 au 4 01 2009 Un trek de huit jours sur le Tassili des Ajjers (les montagnes du fonds).
Le Sahara, ce n’est pas que du sable ! Nous allons grimper sur le Tassili
Le désert c’est plus souvent des roches rongées par l’érosion.
Nous laissons le 4X4 pour commencer notre trek de 8 jours avec 3 chamelles (ce sont des dromadaires mais les Touaregs parlent toujours de chameaux!)
Nous marchons tous les jours 4 à 6 heures dans ce paysage quasi lunaire! La journée il fait 20 à 25° mais la nuit il fait froid jusqu’à -2° ! Certains matins nos sacs de couchage étaient recouverts de givre …
Régulièrement, nous découvrons des zones d’immenses roches aux formes étranges
Et quel plaisir d’y découvrir des peintures rupestres préhistoriques, d’une remarquable qualité graphique, c’est étonnant…. Ici des autruches
Ces peintures qui se comptent par milliers, se nichent sous les roches Ces peintures qui se comptent par milliers, se nichent sous les roches. On peut s’imaginer la vie pastorale de cette époque et la faune sauvage tel cet éléphant entouré de danseuses africaines.
Ce sont dans ces cavités que nous découvrons les peintures rupestres
Quelques figures féminines originales
Des chasseurs
Chasseurs avec arcs
Et de nombreuses vaches… Elles se dirigent toujours vers l’Oued
Et la fameuse vache qui pleure, gravée, à côté de Djanet
Voici un de nos campements
Je suis partie avec Monique Finantz et Abalade est le responsable de l’expédition, il est déjà venu à Haguenau.
Notre guide, Malem
Et voici le frère d’Abalade, Mouley, dit « Moula Moula » comme le petit oiseau du désert
Notre chamelier est entrain de faire des cordes à partir de sacs en nylon
Mohamed, notre conducteur 4x4, fait le traditionnel thé touareg
Le thé touareg est servi trois fois, les touaregs disent que le premier est dur comme la mort, le deuxième est doux comme la vie et le dernier est suave comme l’amour
Monique et Malem ont cherché du bois, pour se chauffer, indispensable dans le désert !
Malem fait la takela, galette de pain cuite dans la braise
Abalade jusqu’au dernier jour, nous prépare d’excellentes soupes !
Dès 18h, les soirées se déroulent autour du feu, à palabrer !
A 21H au plus tard, même la nuit de Noël, chacun se trouve un petit coin sous les roches à l’abris du vent glacial.
Un de mes bivouacs
Et là: ma chambre « grand luxe »
Tous les matins, très tôt il faut charger les chamelles et partir…
Les chamelles aiment déguster les acacias
Parfois on trouve des oasis de rêve, presque un jardin zen!
Le dimanche 28 décembre, nous avons profité de cet oasis verdoyant en plein désert, quel bonheur ! Mais l’eau était glacée !
Le 30 décembre, nous sommes descendus dans le village d’Iherer.
Iherer
L’oasis d’Iherer
J’aime ces contrastes entre l’oasis et le désert !
Le 31 décembre nous sommes accueilli chez Tabalat, une femme formidable !
Et les cousins, les voisins nous ont rendu visite… des heures durant ils peuvent rester à discuter, à rire…Quel peuple gentil, généreux et vivant tellement simplement, une belle leçon pour les matérialistes que nous sommes…
La joie de vivre ensemble !
Et quelle délicate jeune fille !
Les jouets sont simples ! Et tout le monde s’occupe des enfants
Les filles sont fières de me montrer leur jardin
Durant trois jours, nous dormons dans une zériba à Iherer
Et voici la charmante Rayka, ma petite préférée avec qui j’ai passé beaucoup de temps pour l’aider à faire ses devoirs de grammaire française dans un livre incompréhensible pour elle (c’est le même livre qu’ont nos élèves de primaire).
Et nous avons toujours la visite de voisins sympathiques !
Le directeur du centre culturel d’Iherer et notre guide sont venus prendre le thé. Le chèche (turban) de Malem doit faire au moins 8 mètres!