Une formation, un emploi? Et mes enfants dans tout cela? AG 24 nov
Dès 1993, le CSEF de Charleroi a marqué son intérêt pour la problématique de la « garde d'enfants », en tant que vecteur favorisant l'accès au marché du travail de certains publics. Le Réseau de Coordination et de Promotion d'Accueil d'Enfants s'est ainsi constitué, réunissant des personnes intéressées par le secteur de la Petite Enfance. Ce projet est subsidié par le Fonds d’Equipements et de Services Collectifs (le FESC). Son objectif est notamment de, je cite: « le respect des dispositions normatives telles que la qualité de l’accueil et la professionnalisation du secteur sous différentes formes (qualification, formation, etc). » Le Réseau interpelle le monde politique afin que soit dégagée « une solution durable et structurelle à la problématique de l’enfance » et informe de tout ce qui peut être fait en terme d’emplois et d’infrastructures afin d’optimiser et de développer l’offre de services qui reste insuffisante pour répondre aux besoins. AG 24 nov
La problématique AG 24 nov
Une offre d’emploi ou de formation, un entretien d’embauche, un intérim… Comment y répondre, lorsqu’on ne dispose a priori d’aucune solution pour l’accueil de ses enfants ? La politique d’accueil doit en même temps contribuer à l’émancipation des jeunes enfants tout en permettant au(x) parent(s) de concilier vie privée et vie professionnelle. En outre, l’accueil des enfants est un élément important pour relever le taux d’emploi, particulièrement chez les femmes participant ainsi à l’égalité professionnelle entre les genres. Seulement voilà, les parents le savent, trouver rapidement une place dans une crèche relève du miracle. Dans un contexte de recherche d’emploi, les problèmes de garde constituent un frein réel à la recherche active d’une travail, particulièrement pour le parent isolé. AG 24 nov
Quelques constats AG 24 nov
Le taux de couverture est un indicateur essentiel pour évaluer l’évolution du secteur, ce dernier mesure le rapport entre le nombre d’enfants en âge de fréquenter les milieux d’accueil (nombre d’enfants résidants de 0 à 2,5 ans) et le nombre total de places d’accueil. Or, on remarque une grande disparité de ce taux entre arrondissements de la province mais aussi entre communes. Notons que différents facteurs peuvent influencer ce taux de couverture : le taux d’activité et d’emploi féminin, le taux de demande d’emploi, la mobilité géographique, la dynamique de l’initiative locale en matière de petite enfance, la possibilité de se former aux métiers de la petite enfance, … AG 24 nov
CSEF Charleroi – Novembre 2010 – Données ONE 2008
Différents taux par arrondissement Source et traitement :Données ONE (2008), IWEPS (2007), Le Forem (2010) AG 24 nov
Taux de couverture par commune – ONE programmation CSEF Charleroi – Novembre 2010 – Données ONE programmation
Premiers résultats d’une enquête menée par le Réseau de Coordination et de Promotion d’accueil d’enfants AG 24 nov
Point de vue D.E. en formation: Manque de places d’accueil = frein à la formation et à l’emploi Source et traitement : CSEF de Charleroi 2010 Point de vue opérateurs: Manque de places d’accueil = frein à la formation Source et traitement : CSEF de Charleroi 2010 AG 24 nov
Point de vue des D.E.: raisons des freins AG 24 nov Source et traitement : CSEF de Charleroi 2010
Point de vue des opérateurs : raisons des freins Source et traitement : CSEF de Charleroi 2010 AG 24 nov Source et traitement : CSEF de Charleroi 2010
Conclusions AG 24 nov
« Il faut faire certains choix de priorités politiques plus nets, y compris avec un argumentaire économique. Le manque de services collectifs de qualité est un frein à l’accès au marché du travail. À moins que l’on veuille "renvoyer les femmes au foyer" pour faire diminuer les statistiques du chômage. Une option inacceptable pour le droit des femmes. Pour la Ligue des familles, soutien à la parentalité rime avec égalité. Entre les hommes et les femmes. » ; « le constat est lourd en matière d’accueil des jeunes enfants : un nombre de places nettement insuffisant, un accès inégal, un manque de souplesse des structures, l’absence de choix pour de nombreux) parents, des inégalités territoriales, des statuts professionnels incomplets et inéquitables, et une complexité institutionnelle et administrative sclérosante. Le tout crée les conditions d’un réel problème de politique publique qui pèse lourdement sur les parents, et particulièrement sur les femmes. Toute démarche de conciliation des temps de vie est avortée dès lors que la question de l’accueil des jeunes enfants n’est pas courageusement abordée »[1][1] [1] Denis Lambert, Directeur général de la Ligue des familles, 2010( et extrait de la campagne « Citoyenparent.be – Analyse n°3 « superparent, » » - Août AG 24 nov