L’homme romantique engagé dans le mouvement Victor Hugo L’homme romantique engagé dans le mouvement

Plan: Introduction: - Petite biographie de Victor Hugo Problématique: - Le mouvement romantique Rôle de Victor Hugo et ses principales œuvres romantiques Récitation et analyse des poèmes : - A la fenêtre pendant la nuit - Le mendiant

Introduction Né en 1802 Mort en 1885 Le chef de file du mouvement romantique Français Un écrivain engagé

Problématique En quoi peut-on dire que Victor Hugo est le chef de file du romantisme ?

Le mouvement romantique 1800 -1850 Le mal du siècle La mort La nature Exprimer des sentiments exaltés  Décrire des paysages qui reflètent son état d'âme Recherche du bonheur L’amour est un sentiment divinisé mais associé à la douleur  Chateaubriand, Alfred Musset, Lamartine, et bien sûr Victor Hugo 

Rôle de Victor Hugo et ses principales œuvres romantiques Principales œuvres romantique de Victor Hugo Rôle de Victor Hugo - Créateur du drame romantique Théâtre : - Poète lyrique 1827 : Cromwell - Un romancier du peuple 1831 : Hernani   Romans : 1831 : Notre-Dame de Paris 1862 : Les Misérables Poésie : 1831 : Les Feuilles d’automne 1856 : Les Contemplations

Conclusion: Il est donc à la fois un dramaturge et un poète lyrique mais aussi un romancier du peuple reconnu de tous, ce qui fait de lui le chef de file du mouvement romantique. Beaucoup d’artistes se sont inspirés de lui et de ses œuvres. Aujourd’hui ses œuvres enrichissent le patrimoine littéraire français.

A la fenêtre, pendant la nuit Les étoiles, points d'or, percent les branches noires ; Le flot huileux et lourd décompose ses moires Sur l'océan blêmi ; Les nuages ont l'air d'oiseaux prenant la fuite ; Par moments le vent parle, et dit des mots sans suite, Comme un homme endormi. Tout s'en va. La nature est l'urne mal fermée. La tempête est écume et la flamme est fumée. Rien n'est, hors du moment, L'homme n'a rien qu'il prenne, et qu'il tienne, et qu'il garde. Il tombe heure par heure, et, ruine, il regarde Le monde, écroulement. L'astre est-il le point fixe en ce mouvant problème ? Ce ciel que nous voyons fut-il toujours le même ? Le sera-t-il toujours? L'homme a-t-il sur son front des clartés éternelles ? Et verra-t-il toujours les mêmes sentinelles Monter aux mêmes tours ? [...]

Le Mendiant Je songeais que cet homme était plein de prières,  Et je regardais, sourd à ce que nous disions,  Sa bure où je voyais des constellations. Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.  C'était le vieux qui vit dans une niche au bas  De la montée, et rêve, attendant, solitaire,  Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,  Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu.  Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu.  Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait,  Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre.  « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre,  Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu.  Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,  É talé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé.  Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé  D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,  Victor Hugo, Les Contemplations (1856)