OÙ ALLONS-NOUS AUJOURD'HUI ? OÙ ALLONS-NOUS AUJOURD'HUI ? OÙ ALLONS-NOUS AUJOURD'HUI ?

26 juillet 1813: Le Père André Coindre est nommé vicaire de la paroisse de Notre-Dame de Bourg-en-Bresse. qualité de premier vicaire, fonction qu'il remplit jusqu'en II arrivait dans une ville importante, qui ne formait qu'une seule paroisse, et dans laquelle la tourmente révolutionnaire avait accumulé les ruines. Aucune œuvre catholique, aucune association religieuse n'étaient restées debout à Bourg. La piété vive et sensible du jeune vicaire, sa bonté compatissante pour les malheureux, son zèle pour le salut des âmes, sa charité inépuisable, ses instructions pleines de force et d'onction lui acquirent, en peu de temps, les sympathies universelles et lui créèrent une autorité qui laissa des souvenirs parmi le peuple de Dieu. M. Bochard, ancien curé de la ville de Bourg-en-Bresse, et alors grand vicaire du cardinal Fesch, avait rempli, durant quelques mois, les fonctions de supérieur du Grand-Séminaire. Il envoya le jeune père Coindre à Bourg peu de temps après son ordination, en

M. Chapuis était alors curé de Bourg. Pasteur savant et pieux, ayant un art particulier pour connaître les hommes, il aperçut bientôt dans M. l'abbé Coindre un rare ensemble de qualités et de vertus sacerdotales. Il fut heureux d'avoir un jeune prêtre qui le secondât avec autant de piété, de sagesse et de dévouement. (Vie du Père André Coindre, Frères Eugène et Daniel, 1888, pp 22-23). On peut voir dans les registres paroissiaux qu’André Coindre célèbre de nombreux baptêmes: 320 en 2 ans et 8 mois (10 par mois), et qu’il préside de nombreux enterrements d'enfants et de jeunes, ce qui en dit long sur la pauvreté, la maladie et la mortalité infantile. Le 20 novembre 1815, c’est la date de la dernière signature d’André Coindre dans le registre paroissial de Notre-Dame de Bourg-en- Bresse.

Le 20 mars 1820, il retourne à Bourg-en-Bresse pour prêcher une mission. Quelle magnifique manifestation religieuse de la part de cette multitude de chrétiens, réunis dans une même pensée, un même sentiment, transportés de joie et donnant, par leur piété, un éclatant relief à la fête ! Après un long parcours, la procession arrive sur la place du couvent. Là, le Christ monumental est fixé à la croix qu'on élève aux regards émerveillés d'une immense population. Placé sur une estrade, M. Coindre prononce ensuite un discours dans lequel il donne de sublimes enseignements sur le mystère de la Rédemption ; il y déploie tout ce que l'éloquence qui vient du cœur a de charme et de puissance pour jeter dans les âmes les ardeurs de la divine charité.

AUTRES MISSIONS PRECHEES DANS LE DEPARTEMENT DE L'AIN Chalamont: du 3 février au 7 mars 1819 Pont-de-Vaux: du 7 février au 5 mars 1821 Montluel : du 17 mars au 30 avril 1821 M. Coindre a peu écrit, mais il avait beaucoup médité. Son zèle et sa piété lui étaient deux sources intarissables d'où l'éloquence jaillissait à flots pour convertir les âmes. À soixante ans de distance, j'entends encore sa voix tonnante qui terrassait le pécheur et ramenait au sacré tribunal, comme aussi je vois l'ardent missionnaire devenir doux comme un agneau, au milieu de ses frères d'armes et de ses inférieurs, donnant à tous l'exemple de l'humilité et de l'égalité de caractère. (Cardinal Donnet)

Nous reprenons l’autobus pour poursuivre notre voyage. Nous faisons route vers l’ouest. Notre premier arrêt est Cluny.

Cluny a eu son apogée... Voici ce qui reste aujourd’hui de Cluny. …mais ses richesses l’ont entraînée à sa ruine. Abbaye de Cluny

Pas loin, nous pouvons visiter Taizé, lieu de rencontre pour des milliers de jeunes à travers le monde.

Nous nous joignons à la prière des moines et des jeunes.

À la fin de notre pèlerinage, nous arrivons à Paray-le-Monial Le père Coindre avait une grande dévotion au Sacré-Cœur et nous a mis sous son patronage. Voici la Basilique du Sacré-Cœur.

C’est ici qu’a vécu Sainte Marguerite-Marie patronne de notre congrégation.