Les Capitales Impériales au M A R O C R A B A T à M A R R A K E C H avec l' A R I É .... J O I E 1er Épisode Au Clic
Après 2 h de vol nous voici à l’aéroport Mohamed V de « Dar al Baïda » Casablanca en amazigh, la langue des Berbères du Maroc
22° monarque de la dynastie des Alaouites, régnant sur le Maroc depuis le 17°s., Mohammed VI a été couronné roi le 30 juillet 1999 après la mort de son père Hassan II Il s’est marié le 21 mars 2002 avec Salma Bennani, fille d’un enseignant de Fès
C’est par un chaleureux « As Salam Aleikoum » que notre « Maâlem », guide accompagnateur Moulay, accueillera la bande de « roumis » de l’ARIÉ….JOIE
Pour nous mettre tout de suite dans l’ambiance nous ferons notre première prière du soir dans la gigantesque Mosquée Hassan II à Casablanca Érigée en partie sur la mer par le groupe français Bouygues, cette mosquée de style arabo-andalou, réalisée entre 1986 et 1993, possède le plus haut minaret du monde avec 201 m
Les mezzanines ouvragées de bois et de « zelliges » ou céramiques, Pouvant accueillir dans son enceinte près de 105 000 fidèles, la salle de prières, divisée en 3 nefs, permet à 20 000 hommes d’assister aux 5 prières quotidiennes Les mezzanines ouvragées de bois et de « zelliges » ou céramiques, permettent d’accueillir près de 2 500 femmes
Le Dâr al Makhzem ou Palais Royal de Rabat, la capitale du Maroc, construit en 1864, sert de « Cité du Gouvernement » aux monarques marocains. Quelques 2 000 personnes travaillent dans ce palais dont la vaste esplanade, le Méchouar, est entourée d’un beau jardin
La Tour Hassan, seul vestige de la Mosquée inachevée Hassâne dont les travaux ont commencé en 1196. Seul reste le minaret de 44 m de haut, abandonné au milieu des 400 colonnes
Mausolée Mohammed V à Rabat, construit entre 1961 et 1971 Sous la coupole se trouve le sarcophage royal d’onyx blanc contenant la dépouille du « Père de l’Indépendance » du Maroc, acquise en 1956 Dans les angles reposent Moulay Abdellah et Hassan II, roi du Maroc de 1961 à 1999, les 2 fils de Mohammed V
Repas sur le bateau-mouche du fleuve Bouregreg, né dans le massif de l’Atlas il se jette après 240 km dans l’Océan Atlantique entre la ville de Salé et celle de Rabat
La Kasbah des Oudaïas ou « Ribat », couvent fortifié avec son imposante porte Bab el Kébir, bâti par les moines soldats des Almoravides au 12°s., à l’embouchure du Bouregreg pour lutter contre les tribus berbères Batghawata Les ruelles de la kasbah rappellent l’influence andalouse avec les murs chaulés où domine le bleu
Balade dans les jardins de la kasbah plantés de bigaradiers chargés d’oranges amères
Accueil en musique au Chellah de Rabat, cette ancienne ville fortifiée romaine fut choisie par les Mérinides pour y édifier leur nécropole sous le règne de Abû al Hassan Ali en 1339
La nécropole des sultans Mérinides, petite oasis au creux d’un vallon où serpente la source d’Aïn Mdafa, est un havre de tranquillité interrompu parfois par le claquement de bec de la colonie des cigognes
C’est par la splendide porte « Bab el Khémis » en arc à fer à cheval surmonté de voussures lobées que nous pénètrerons dans Meknès. Fondée en 711 par la tribu des Meknassa elle fut la capitale du Maroc sous le règne de Moulay Ismail de 1672 à 1727
des martinets par centaines avec leurs cris stridents L’impressionnante cité de style hispano-mauresque ceinte sur 25 km de hautes murailles où des martinets par centaines avec leurs cris stridents par de gracieuses arabesques fuyaient l’occident Lors de la présence Française de 1912 à 1956, la beauté de Meknès était souligné par les surnoms de « Petit Paris » ou « Versailles du Maroc »
La Place des Démolitions royaume des bonimenteurs Devant la place El Hdim, la monumentale porte Bab al Mansour et son arc central de 8 m orné de rinceaux en céramique excisés, encadré d’un large bandeau en mosaïques polychromes à dominante verte La Place des Démolitions au coucher de soleil, royaume des bonimenteurs en tous genres
Cette mosquée construite La chambre funéraire richement à Meknès en 1703 est devenue le mausolée où repose le sultan Moulay Ismaïl La chambre funéraire richement décorée est ornée de 4 horloges comtoises offertes par Louis XIV
La ville antique berbère de Walila, sur le massif rocheux de Zerhoun date du 3° s. avant notre ère Tombée sous le contrôle de l’Empereur romain Caligula en 40, elle sera appelée Volubilis
Dans l’axe du « decumanus maximus », l’Arc de Triomphe de l’Empereur Caracalla datant de 217. A l’origine haut de 14 m il était surmonté d’un char conduit par l’empereur et sa mère. On peut y lire la dédicace : « EN L’HONNEUR DE L’EMPEREUR CESAR, MARCUS AURELIUS ANTONINUS, PIEUX, HEUREUX, AUGUSTE , TRES GRAND VAINQUEUR DES PARTHES, DES BRETONS, DES GERMAINS, GRAND PONTIFE, IMPERATOR POUR LA QUATRIEME FOIS, CONSUL POUR LA QUATRIEME FOIS, ET DE JULIA AUGUSTA, MERE DE L’EMPEREUR, LA REPUBLIQUE DES VOLUBILITAINS, EN REMERCIEMENT DE L’EXTRAORDINAIRE BIENVEILLANCE QU’IL A TEMOIGNE À TOUS, A DECIDE LA CONSTRUCTION DE CET ARC »
Le cœur politique de la cité était constitué par le Forum, immense place dallée de pierres Depuis le forum on accédait à la Basilique où les magistrats rendaient la justice
Au Sud du quartier, le Capitole était dédié à la triade Jupiter, Junon et Minerve Construit en 218 sous le règne de Macrin le monument fut restauré en 1962 pour sauver la « cella », le sanctuaire du temple, le portique, les colonnes et les chapiteaux
La cité comprenait environ 10 000 habitants, surtout des Maures romanisés, où les « patriciens » vivaient dans de riches villas de près de 1 500 m2 avec au centre un bassin mosaïqué
La mosaïque de Hercule domptant le Taureau de Crête La mosaïque du 1er siècle du « Désultor », champion de voltige montant sa mule à l’envers en brandissant son trophée La mosaïque de Hercule domptant le Taureau de Crête
Située à 26 km de Meknès, accrochée à son piton rocheux la ville sainte de Moulay Idriss, peuplée uniquement de musulmans, elle surplombe les ruines de Volubilis La ville abrite le sanctuaire d’Idriss 1er, chiite de la branche des Zaydites, 1er souverain du Maroc en 788
Capitale du Maroc en 789, Fès fut fondée par Idriss 1er Elle reste aujourd’hui la capitale culturelle et spirituelle Le Palais Royal de Dar el Makhsen s’ouvre sur la place des Alaouites par 7 portes ciselées dans le cuivre dont les derniers rayons du soleil crépusculaire embrasent le métal, transformant cet ouvrage des années 1970 en joyau d’or
L’entrée du quartier Bab Bou Jeloud dans la médina s’effectue par son immense porte datant de 1913, décorée de faïences bleues et vertes aux couleurs de la ville La cour centrale de la « médersa », école coranique de Bou Inania datant de 1350, aux murs et sols ornés de marbre, onyx, bois et plâtres sculptés
La médersa est la seule possédant un minaret. Dans la salle réservée à la prière, le « mirhab », ou niche, tourné face à La Mecque est finement décoré
Les ânes porteurs de lait L’âne familier des « derbs », ces ruelles pavées typiques de la médina Les ânes porteurs de lait dans la médina de Fès
La devanture du boucher de la médina : spécialité, le mouton
« toute personne pressée est déjà morte » Dans le quartier Chouara des tanneurs, cantonné en périphérie de la vieille ville, les livraisons se font toujours à dos d’âne au son de Balek, Balek selon le proverbe arabe : « toute personne pressée est déjà morte »
Visiter la Médina avec ses odeurs de fiente Avant de rentrer dans l’espace réservé aux tanneurs, Izema a pensé à nous : Visiter la Médina avec ses odeurs de fiente aurait été impossible sans un bouquet de menthe Depuis l’époque médiévale, le rude métier de tanneur n’a pas changé dans les puits en briques où les ouvriers piétinent les peaux
Dans les boutiques surplombant les ateliers de plein air, les « balgha », « rihya » ou « kontra », babouches traditionnelles en cuir offrent une myriade de couleurs
quartier des Ferblantiers Dans le sud de la médina après avoir passé la porte Bab Agnaou le quartier des Ferblantiers Dans les « kisarias » du souk, ou dédales de boutiques, l’échoppe des ferblantiers
Dans le vieux quartier El Bali, la fontaine Neijarine avec ses beaux « zelliges » sous le auvent de cèdre sculpté. Et après cette longue balade dans la médina, place au « Tajine » dans un beau décor à la marocaine
Elle est considérée comme la plus ancienne université au monde A l’intérieur de la Médina, l’Université Al Quaraouiyine a débuté en 859 sous la dynastie Idrisside. Elle est considérée comme la plus ancienne université au monde Cette médersa intègre une mosquée formée de 16 nefs pouvant accueillir plus de 20 000 fidèles
La poterie de céramique émaillée s’est développée à Fès depuis le 11°s. Après pétrissage du « colombin », motte d’argile, le potier façonne son oeuvre Le quartier des potiers se situe en dehors de la ville, proche des carrières d’argile. Célèbre dans le monde entier, le « Bleu de Fès » est obtenu à base d’oxyde de cobalt
Selon la technique du « point compté », point en « Terz el Ghorza », les ouvrages des brodeuses sont d’une grande finesse où les éléments décoratifs apparaissent identiques des 2 côtés
Vue sur Fès depuis la colline des tombeaux des Mérinides La dynastie des Mérinides, d’origine berbère, a pris le contrôle de Fès en 1248 pour y former un empire jusqu’en 1465. Leurs tombeaux datant du 14°s. furent érigés sur une colline à l’extérieur de la médina Vue sur Fès depuis la colline des tombeaux des Mérinides
Conception et Photos de l’ ARIÉ…..JOIE guypujol@orange.fr Musique : Sting et Cheb Mami - Désert Rose « Que ton baiser ait l’ardeur du soleil et la rose te donnera tout son parfum » Réalisation Janvier 2014 B E S L A M A Rendez-vous à Marrakech