Licence d’économie et de Gestion Introduction à la macroéconomie

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Licence d’économie et de Gestion Introduction à la macroéconomie Lire la crise Yannick L’Horty Yannick.lhorty@univ-mlv.fr 4

c’est bien une science sociale L’économie est une science sociale Introduction L’économie n’est ni une science dure, ni une science humaine, Elle ne s’intéresse pas aux choses (sciences dures), ou aux hommes (sciences de l’homme) Elle s’intéresse aux relations des hommes entre eux et aux relations des hommes avec les choses C’est une discipline animée par un souci scientifique (la volonté de prouver, d’aboutir à des résultats rigoureusement démontrés) C’est aussi une discipline animée d’un souci politique, dans un sens très positif : améliorer le monde c’est bien une science sociale (comme la Sociologie et l’Histoire) L’économie est une science sociale 4

Le propre de l’économie Introduction Définition nominaliste L’économie, c’est ce qui est désigné comme tel par la communauté des économistes (organisée, hiérarchisée, internationale) Le propre de l’économie Définition substantialiste « Economics is a science which studies human behavior as a relationship between ends and scarce means which have alternative uses. » Baron Lionel Charles Robbins (1898 - 1984) La seule science sociale qui se préoccupe d’efficacité et de choix dans tous les domaines Choix de consommation d’un ménage Choix de technologie ou d’organisation d’un producteur Choix d’une politique par un Gouvernement, une banque centrale 4

Ce que n’est pas l’économie Introduction Donc, l’analyse économique n’est pas l’analyse de l’économie Elle se définit moins par son objet, que par sa méthode On peut appliquer l’analyse économique sur une grande variété de problèmes Et parler d’économie sans faire de l’économie. Ce que n’est pas l’économie 4

Ce qu’est la macroéconomie Introduction Une branche de l’économie, qui se définit par son objet : La macroéconomie étudie les relations entre les grands agrégats économiques Exemple : Inflation, Inégalités, croissance, chômage, … En pratique, on s’intéresse surtout aux relations entre les évolutions de ces agrégats Exemple : le lien entre l’inflation et la croissance, entre les salaires et le Chômage, entre la croissance et les inégalités, … Ce qu’est la macroéconomie 4

La distinction court terme-long terme en économie Introduction Champ d’analyse Court terme Long terme Analyse de la conjoncture Conjoncture Structure Statistique et séries temporelles Cycle Tendance Econométrie Dynamique Relations de long terme Théorie économique (I) Chocs de demande Chocs d’offre Théorie économique (II) Chocs monétaires et technologiques Politique économique Politique macro-économique (budgétaire, monétaire) Politique structurelle (diversité des instruments) La distinction court terme-long terme en économie 4

La finalité : guider les politiques économiques Introduction La finalité : guider les politiques économiques Politiques conjoncturelles (= macroéconomique) Pol monétaire Pol de change Pol budgétaire Tous les outils d’action sur l’économie agrégée à la fois massifs et rapides Politiques structurelles Toutes les autres interventions publiques 4

Plan du cours Plan des TD 1. Questions de politiques macroéconomiques Des enjeux d’actualité : cycles et chocs L’organisation du policy mix La politique monétaire Les politiques budgétaires 2. Questions de politiques structurelles Vers une nouvelle régulation finançière internationale ? Les politiques de l’emploi Les politiques de lutte contre la pauvreté Plan du cours Mesurer le PIB La crise mondiale Consommation et investissement L’équilibre extérieur L’emploi La politique budgétaire La politique monétaire Plan des TD 4

Macro 1 1. Mesurer la crise 4

La croissance : définition Macro1 La mesure de la croissance économique est donnée par La variation relative du PIB Exemple Le PIB en 2009, en France 1907,1 Milliards d’euros En 2008 1867,9 Milliards d’euros Croissance des prix : +0,5 % Croissance de l’économie (en volume) : -2,6 % Croissance en valeur : -2,1 % La croissance : définition 4

Le PIB est un flux FLUX STOCKS PIB Richesse nationale Investissement Macro1 Le PIB est un flux FLUX PIB Investissement Licenciements/embauches Epargne Naissances / décès, migrations STOCKS Richesse nationale Capital Emploi Patrimoine Population 4

Equilibre emplois-ressources PIB +M = CF + FBCF + DS + X Macro1 Optique dépense (demande) Equilibre emplois-ressources PIB +M = CF + FBCF + DS + X FBCF = Investissement CF = Consommation Finale des ménages et des APU M = importations X = Exportations DS = Variation de stocks soit encore : PIB = DI + (X-M) PIB = demande intérieure et balance commerciale avec DI = CF + FBCF + DS Optique valeur ajoutée (production) PIB = S VA + impôts – subventions sur les produits Optique répartition (revenu) PIB = Rémunérations des salariés +Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut +Impôts sur la production et les importations - Subventions Les 3 définitions du PIB 4

La notion de circuit (court terme) Macro1 La notion de circuit (court terme) demande production revenu 4

Le Pib est une mesure, ce n’est pas le bien-être Macro1 Le Pib est une mesure, ce n’est pas le bien-être Le PIB n’est pas le BIB (le bonheur intérieur brut) Un embouteillage augmente le PIB La production domestique n’y figure pas La qualité de vie, l’environnement, etc. n’y figurent pas La croissance (du PIB) n’est pas le développement 4

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Le propos de la macroéconomie Questions Expliquer les fluctuations autour de la tendance, la forme des cycles (amplitude, régularité, synchronisme, etc) en bref, interpréter la conjoncture Le propos de la macroéconomie Cela suppose : De mettre en œuvre des techniques statistiques de décomposition cycle-tendance De disposer d’un modèle expliquant ce qui cause les fluctuations Il en existe de deux types : Les théories des fluctuations exogènes (chocs) Les théories des fluctuations endogènes (comportements des agrégats) 4

En exprimant cette équation en variation et en divisant par le PIB, Calculs de contribution PIB +M = C + I + DS + X En exprimant cette équation en variation et en divisant par le PIB, on obtient les contributions comptables de chaque composante à la croissance du PIB (en notant en minuscule les taux de croissance) : pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) + m.(M/PIB) ou encore : pib = di.(DI/PIB) + bc.(BC/PIB) Il n’existe donc que deux types d’explications aux fluctuations : les causes intérieures ou les causes extérieures Une première approche : Le calcul des contributions comptables à la croissance 4

pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) + m.(M/PIB) Calculs de contribution pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) + m.(M/PIB) Mise en œuvre pratique C représente près de 80 % du PIB (très stable) ; I représente 20 % (plus volatile) ; DS équivaut à environ 3% (très très instable) ; X 28 % et M 26 % (excédent commercial). Donc, tout compte Moralité : Pour expliquer DPIB, il faut expliquer les fluctuations des composantes du PIB 4

Illustration (notes de conjoncture) Vérifier les calculs Commenter Calculs de contribution   Évolutions en volume au prix de l'année précédente Prix 2003/2002 Valeur 2003 (milliards d'euros) contributions à la croissance du PIB 2003 2001 2002 2003 Produit intérieur brut (PIB) 2,1 1,2 0,5 1,5 1557,2 Importations 1,3 2,9 -0,1 -0,3 382,6 0,0 Total des emplois finals 1,9 0,4 1939,8 - Consommation effective des ménages 2,3 1,7 1095,1 dont dépense de consommation        des ménages 2,6 1,4 2,0 854,2 0,8        individuelle des adm. publiques 3,3 5,2 230,2 Consommation effective des administrations publiques 2,4 3,7 148,1 0,2 Formation brute de capital fixe -2,0 -0,2 298,7 -0,0 dont : sociétés non financières et entreprises individuelles 3,4 -3,6 -1,9 160,2 dont : ménages 0,7 3,0 77,0 dont : administrations publiques +0,4 50,6 Variation de stocks (en contribution à la croissance) -0,6 -5,2 Exportations 1,6 -2,5 401,9 -0,7 Illustration (notes de conjoncture) Vérifier les calculs Commenter 4

Comportement conjoncturel d’un agrégat : Variable pro-cyclique Cycles et tendance Comportement conjoncturel d’un agrégat : Variable pro-cyclique Variable contra-cyclique Variable a- cyclique Eléments de vocabulaire Impact conjoncturel d’un choc sur un agrégat Variable dont les effets sont pro-cycliques Variable dont les effets sont contra-cycliques Variable dont les effets sont a- cyclique 4

Séries longues : Taux de croissance annuel 1950-2008 4

Séries longues : Taux de croissance annuel 1950-2008 4

L’émergence d’une conjoncture européenne 4

L’émergence d’une conjoncture européenne (bis) 4

Un décalage de conjoncture persistant 4

+Persistance d’un décalage de conjoncture avec les Etats-Unis Mise en phase en 2008 4

Inflation maîtrisée et croissance heurtée (cyclicité accrue) 1. Les cycles Inflation maîtrisée et croissance heurtée (cyclicité accrue) U 4

Quelques conséquences Quelles causalités ? Cyclicité accrue Inflation stabilisée Convergence des conjonctures Quelques conséquences Conclusions d’étape Un besoin renouvelé d’instruments contra-cycliques Surtout au niveau européen Et d’amortisseurs des décaclages de conjoncture US/UE 4

Expliquer les fluctuations Questions Expliquer les fluctuations autour de la tendance, la forme des cycles (amplitude, régularité, synchronisme, etc) en bref, interpréter la conjoncture Expliquer les fluctuations Cela suppose : De mettre en œuvre des techniques statistiques de décomposition cycle-tendance De disposer d’un modèle expliquant ce qui cause les fluctuations Il en existe de deux types : Les théories des fluctuations exogènes (chocs) Les théories des fluctuations endogènes (comportements des agrégats) 4

La tendance : Evolution du niveau du PIB en France Constats La tendance : Evolution du niveau du PIB en France (TCAM = 2,1 %) PIB en volume, Base 100 en 1978 4

En exprimant cette équation en variation et en divisant par le PIB, Calculs de contribution PIB +M = C + I + DS + X En exprimant cette équation en variation et en divisant par le PIB, on obtient les contributions comptables de chaque composante à la croissance du PIB (en notant en minuscule les taux de croissance) : pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) - m.(M/PIB) ou encore : pib = di.(DI/PIB) + bc.(BC/PIB) Il n’existe que deux types d’explications aux fluctuations : les causes intérieures ou les causes extérieures Une première approche : Le calcul des contributions comptables à la croissance 4

pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) + m.(M/PIB) Calculs de contribution pib = c.(C/PIB) + i.(I/PIB) + Ds. (DS/PIB) + x.(X/PIB) + m.(M/PIB) Mise en œuvre pratique C représente près de 80 % du PIB (très stable) ; I représente 20 % (plus volatile) ; DS équivaut à environ 3% (très très instable) ; X 28 % et M 26 % (excédent commercial). Donc, tout compte Moralité : Pour expliquer DPIB, il faut expliquer les fluctuations des composantes du PIB 4

Comportement conjoncturel d’un agrégat : Variable pro-cyclique Comportements macro Comportement conjoncturel d’un agrégat : Variable pro-cyclique Variable contra-cyclique Variable a- cyclique Eléments de vocabulaire Impact conjoncturel d’un choc sur un agrégat Variable dont les effets sont pro-cycliques Variable dont les effets sont contra-cycliques Variable dont les effets sont a- cyclique 4

Le comportement conjoncturel de l’investissement Faits stylisés Le comportement conjoncturel de l’investissement Commenter 4

Le comportement conjoncturel de l’investissement Interprétations L’investissement est très pro-cyclique : il amplifie le cycle du PIB Explication habituelle : effet accelérateur. I est de capacité ou de productivité (machines, bâtiments, transport). Une croissance plus forte => davantage d’anticipations de débouchés, donc + d’investissements Modèle complet : accélérateur + profitabilité Le comportement d’investissement détermine l’accumulation du capital (flux/stock), avec les déclassements. Le comportement conjoncturel de l’investissement 4

Le comportement conjoncturel de la consommation privée Faits stylisés Le comportement conjoncturel de la consommation privée Commenter 4

Le comportement conjoncturel de la consommation privée Faits stylisés La consommation est pro-cyclique, avec une élasticité proche de l’unité. Sa part dans le PIB est très stable. Explication habituelle : « Loi psychologique fondamentale ». Le partage entre consommation et épargne ne dépend pas des taux d’intérêt (Keynes contre les classiques) Modèle complet : L’épargne dépend de l’inflation (encaisse réelle), du revenu et de motifs de précaution Le comportement conjoncturel de la consommation privée 4

Le comportement conjoncturel de la consommation publique Faits stylisés Le comportement conjoncturel de la consommation publique Commenter 4

Le comportement conjoncturel de la consommation publique Faits stylisés La consommation publique est a-cyclique. Elle parait indépendante du PIB. Explication habituelle : c’est une variable discrétionnaire dont le Gouvernement décide. En pratique, ce qui importe est le déficit public (les dépenses moins les recettes). Le modèle complet a pour objectif d’expliquer les effets du déficit sur l’activité. Le comportement conjoncturel de la consommation publique 4

Le comportement conjoncturel de la balance commerciale Faits stylisés Le comportement conjoncturel de la balance commerciale Commenter 4

Le comportement conjoncturel de la balance commerciale Faits stylisés Les importations sont pro-cycliques. Les exportations sont a-cyclique, sauf depuis le milieu des années 80 ou elles semblent devenir pro-cyclique également Explication habituelle : effet volume, effet prix. + mise en phase des conjonctures européennes Ces comportements interviennent dans le modèle d’économie ouverte Le comportement conjoncturel de la balance commerciale 4