Zone de Manœuvre Chef de Groupe Feux de Forêts - FDF3 CIFSC - Valabre - 18/10/2001
Sommaire Zone d'intervention Caractéristique d'un feu de forêts Les moyens de lutte Gestion de l'opération Sectorisation Manœuvre offensive, attaque de front Manœuvre offensive, attaque de flancs Manœuvre offensive, attaque par percée de flancs
Sommaire La ligne d'appui Défense d'un point sensible Quelques bases de calcul
Zone d'intervention = Zone de feu On définit cette zone par des mesures faciles à relever et à communiquer : Point d'origine Départ du feu repéré par ses coordonnées DFCI (Chasse) + référence planimétrique. Heure du départ du feu ou heure de l'alerte Axe de propagation Direction générale de l'extension du sinistre en fonction du vent, du relief et de la végétation. Repéré par l'angle qu'il fait avec une direction de référence (Le Nord en général) et le lieu vers lequel se déplace le sinistre.
Caractéristique d'un feu Un hectare de forêt égale : 30 tonnes d'arbres et d'arbustes 60 tonnes de bois 30 tonnes de broussailles
Caractéristique d'un feu de forêt Les 3 % des feux "catastrophe" se sont propagés à environ : 30 mètres par minute Vitesse de propagation : 1 800 mètres par heure La vitesse théorique d'un feu égale 3 % de la vitesse du vent, cela correspond à un vent de 60 km/h
Caractéristique d'un feu de forêt Un pouvoir calorifique En feux de forêts, l'unité de largeur est le kilomètre Potentiel calorifique d'un feu : 1 kilomètre de large multiplié par 30 mètres par minute 3 hectares qui s'enflamment par minute 180 tonnes de bois qui s'enflamment par minute Un pouvoir calorifique très important
Engins de terrassement Les moyens de lutte Terrestres : Pompiers GIFF CCGC etc… Militaires UMS SMS USC Civils Engins de terrassement
Hélicoptères Bombardiers d'Eau Avions Bombardiers d'Eau Les moyens de lutte Aériens : HBE Hélicoptères Bombardiers d'Eau ABE Avions Bombardiers d'Eau
Gestion de l'opération Trois secteurs géographiques : Création obligatoire de trois secteurs Trois secteurs géographiques : Avant Gauche Droit Des secteurs fonctionnels : Fonction Aéro terrain Fonction Chef Point de Transit A savoir que dans un volume d'action qui dépasse 10 km, il devient très difficile d'assurer une bonne gestion de l'opération.
La sectorisation géographique C'est la prise en compte d'un espace d'intervention, ses limites ne sont pas fixes, mais bien identifiés et suivent l'évolution du sinistre. Elle doit correspondre à une entité et tenir compte des réalités pratiques. Les moyens doivent être suffisants pour réaliser la mission
Sectorisation Flanc gauche Secteur gauche Avant Origine du feu Axe de propagation Secteur avant Fumées Arrière Chaleur Secteur droit Flanc droit
Sectorisation Trois secteurs terrestres. Une fonction Aéro. Une fonction Point de Transit. Chaque secteur peut être divisé en sous-secteur Chaque Chef de détachement élémentaire doit connaître l'organisation du commandement du chantier et le plan de fréquence radio en vigueur. (Ordre complémentaire des transmissions)
Sectorisation S'intégrer dans l'idée de manœuvre décidée par le COS Chaque Chef de détachement élémentaire doit : S'intégrer dans l'idée de manœuvre décidée par le COS S'intégrer dans l'idée de manœuvre décidée par le Chef de Secteur Etre capable de tenir la fonction de Sous-Chef de Secteur
Attention à la durée de l'engagement du personnel Sectorisation Attention à la durée de l'engagement du personnel Dans les feux comptabilisés dans les 3 % d'échecs, les opérations dépassent 48 heures d'engagement. Se pose alors en plus de la gestion de l'opération, le problème des relèves et de l'emploi du personnel. A titre d'exemples : - BdR 1990 Les Calanques 4 jours et 3 nuits. - Var 1990 Collobrières 7 jours et 6 nuits Montauroux lac de St Cassien, après 3 jours, une violente reprise le 5 ème jour, due certainement à une malveillance, a prolongé l'opération de 48 h.
Manœuvres offensives Attention Les différents types d'attaque Attaque de front L'attaque de front consiste : A stopper la propagation des foyers en se portant devant le front principal, la tête du feu. A concentrer des moyens sur l'axe de propagation principal. Attention Cette action nécessite en nombre et en qualité des moyens importants en fonction de l'étendue et de la violence du front de feu
Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque de front Secteur gauche Sous-secteur Secteur avant Axe de propagation Fumées Sous-secteur Origine du feu Chaleur Secteur droit 1 CCF tous les 20 m environ
général de propagation face aux équipes d'attaque. Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque de front Impératif Assurer la permanence de l'eau Assurer la maîtrise des flancs, pour éviter les débordements. Cette méthode est rarement employée, car elle nécessite un nombre important de moyens et une coordination parfaite : Discipline radio Respect des niveaux de transmissions La situation est toujours difficile à tenir car : fumées et chaleur sont dans l'axe général de propagation face aux équipes d'attaque.
Manœuvres offensives Impératif Les différents types d'attaque Attaque de flancs L'attaque du feu est moins rapide qu'en front de feu, elle permet d'empêcher l'extension de nouvelles pointes. Le but consiste à : Provoquer le rétrécissement. C'est dans cette méthode que la complémentarité des moyens terrestres et aériens donne les meilleurs résultats. Impératif Assurer la permanence de l'eau. Attaquer par jalonnement. Rabattre progressivement les flancs.
Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque de flancs Secteur gauche 1 CCF tous les 50/80 m environ Secteur avant Axe de propagation Fumées Origine du feu Chaleur Secteur droit
Attaque par percée de flancs Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque par percée de flancs Sous réserve de rencontrer les conditions idéales d'accès dans la zone d'intervention, cette méthode sera utilisée quand : Une attaque de front sous le vent est rendue impossible par la chaleur et les fumées. L'attaque de flancs est insuffisante, le feu progressant plus vite que les équipes.
Attaque par percée de flancs Fonction aéro/terrain Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque par percée de flancs 1 CCF tous les 100 m pour les lisières Secteur gauche Fumées Secteur avant Axe de propagation Chaleur Origine du feu Fonction aéro/terrain Secteur droit
Attaque par percée de flancs Manœuvres offensives Les différents types d'attaque Attaque par percée de flancs Première phase : Progresser dans le brûlé pour se porter en pointe du feu. Deuxième phase : Casser la pointe. Remonter les flancs vers l'origine du feu. Un CCF pour 100 mètres de lisière. Un CCF par hectare pour une extinction en profondeur.
Manœuvres offensives Attention La ligne d'appui Une ligne d'appui doit être tenue : 1 CCF tous les 20 mètres 1 GI tous les 100 mètres Attention Aux délais de mise en place Accès. Topographie. Conditions.
connue de tous, aucun engin ne doit en gêner un autre. Manœuvres offensives La ligne d'appui Attention Assurer la permanence de l'eau Les Chefs de GI, le Chef de Secteur doivent prévoir une position de fuite connue de tous, aucun engin ne doit en gêner un autre.
Défense d'un point sensible Manœuvres offensives Défense d'un point sensible Une reconnaissance est nécessaire : 1 CCF par habitation 1 GI par hectare Points d'eau disponibles Idée de manœuvre Agencement du point sensible Des moyens de protection propres au site à défendre
Quelques bases de calcul Tous ces chiffres sont donnés à titre indicatif et ne peuvent constituer une base de calcul excluant le moindre risque d'échec Vitesse de propagation théorique 3 % de la vitesse du vent Attaque de tête 1 CCF tous les 20 mètres Attaque de flancs et de queue 1 CCF tous les 50 à 80 mètres Ligne d'appui 1 CCF tous les 20 mètres Extinction en profondeur 1 CCF par hectare Extinction des lisières 1 CCF par 100 mètres Surveillance de tête 1 CCF tous les 80 mètres Protection des points sensibles 1 CCF par habitation, 1 GI par hectare Création d'accès Engins de terrassement, progression 1,5 à 2 km/h
Quelques bases de calcul Tous ces chiffres sont donnés à titre indicatif et ne peuvent constituer une base de calcul excluant le moindre risque d'échec