«Je suis dans un pays superbe de sauvagerie, un amoncellement de rochers terribles et une mer invraisemblable de couleurs.» Monet a passé deux mois à Belle Ile en Bretagne. Monet voulait trouver des paysages différents, à d’autres atomsphères. A Belle Ile c’est une nature sauvage, sans cesse changeante, avec des falaises vertigineuses. Monet a planté son chevalet au bord du vide et a fait de nombreux tableaux à Belle Ile.
En 1877 Monet a obtenu l’autorisation de peindre dans la gare Saint-Lazare. C’était un sujet idéal pour sa luminosité, la mobilité du sujet, les nuages de vapeur et un motif entièrement moderne.
En 1883 Monet est allé à Giverny. En 1890 il était désormais riche et célèbre et il a acheté sa maison et a commencé à construire les nombreux jardins, l’étang avec les nymphéas et le pont japonais.
A partir de 1915 et jusqu’à sa mort Monet a travaillé sans cesse sur ce nouveau sujet : les nymphéas. «Ces paysages d’eau sont devenus mon obsession.»
«Mon plus beau chef-d’oeuvre, c’est mon jardin.» A partir de 1915 et jusqu’à sa mort Monet a travaillé sans cesse sur un nouveau sujet : les nymphéas. L’horizon et le ciel sont entièrement évaqués - leur absence donne des qualitiés de l’infini aux tableaux. Si l’on regarde la toile de près on a le sentiment d’une totale abstraction. Le spectateur doit faire un constant effort optique et intellectuel pour reconstituer le paysage évoqué. Ces tableaux ont beaucoup inspiré la peinture abstraite après la Seconde Guerre mondiale.