Les danses martiniquaises au tambour DANSES KALENNDA-BELE Les danses martiniquaises au tambour
LES DANSES KALENNDA-BELE 1. Les danses laline-klé 2. Les danses Bèlè
1. Les danses Laline-klè 1. 1. Kalennda 1.2. Ting-Bang 1.3. Mabèlo 1.4. Bénézwèl 1.5. Kanigwé 1.6. Woulé-mango 1.7. Mayoumbé 1.8. Lariviè Léza
2. LES DANSES BELE 1. Les rythmes binaires 2. Les rythmes tertiaires 1.1. Bèlè ou bidjine bèlè 1.2. Gran Bèlè (sud) 2. Les rythmes tertiaires 2.1. Gran bèlè (du nord de la Martinique) 2.2. Bèlè (du sud de la Martinique) 2.3. Béliya 2.4. Maren-Bélè ou Bouro ou Mazouka-bèlè ou mazouk-twa-tan
1. Les danses Laline klè 1. 1. Kalennda Elle est appelée ainsi dans la région du Nord- Atlantique et particulièrement à Sainte-Marie. C’est une danse solennelle qu’on pratique aujourd’hui, parfois, en fin de soirée bèlè et dans les cours de danse. Le rythme est plutôt lent que rapide. Chants: Delmon-o, Ti kanno, Man té kouché té ka dodo.
1. Les danses Laline klè 1. 1. Kalennda Formation: Evolution libre créée par le danseur. Gestes utilisés: Tonbé lévé pour l’entrée et la sortie. Entre les deux les gestes sont au choix du danseur.
Tonbé-lèvé
1. Les danses Laline klè 1.2. Ting-Bang Il est considéré comme la danse des jeunes. C’est une danse foncière qui se pratique de nos jours en fin de soirée bélè ou du cours de danse. C’est une sorte de ronde endiablée durant laquelle les danseurs se relaient.
Aléviré
Aléviré
Alèviré
1. Les danses Laline klè 1. 3. Mabélo Il est une danse au caractère sensuel très prononcé. Il s’agit, sans conteste, d’une célébration symbolique de l’acte d’amour. Il y a de forte chance pour qu’il s’agisse d’un dérivé de la kalennda de la fécondité de l’homme pratiquée lors des cultes animistes des esclaves. Traditionnellement un seul chant est utilisé pour rythmer la danse. Mais d’autres chants se prêtent à l’exécution du mabélo.
1. Les danses Laline klè 1. 3. Mabelo Formation: Colonnes . Deux lignes face à face. Gestes utilisés: Bidjine-bal, kouri, markaj, bidjine-bal en tournant, botzè. Gestes chapé, le plus souvent kouri ou kabel en déplacement.
Bidjine-bal
Kouri
Bodzè
Bodzè
Kabel
1. Les danses Laline-klè 1. 4. Bénézwel Cette danse aurait été créée au cours des années 5O par les CASERUS et alliés, durant une période où on allait couper du bois Balata. Elle célébrait à l’origine, cette activité de coupe du bois . En fait, il ne s’agit pas d’une véritable danse Laline-klè, mais l’habitude a été prise de classer le bénézwel dans ce groupe de danses.
1. Les danses Laline-klè 1. 4. Bénézwel Formation: Colonnes : deux lignes face à face. Gestes utilisés: Tonbé-lévé, bidjine-bal, kabel (variante à quatre appui), grajé.
Tonbé-lèvé
Bidjine-bal
Kabel
Grajè
1. Les danses Laline-klè 1. 5. Kanigwé ou kannigwé C’est une danse Laline klè qui offre un merveilleux exemple de syncrétisme. C’est une danse à commandements donnés par le chanteur. Elle associe des mouvements valsés, biguinés et des gestes de Ting-bang. Elle est pratiquée dans les écoles et les swaré bèlè.
1. Les danses Laline-klè 1. 5. Kanigwé ou kannigwé Formation: Colonnes – deux lignes face à face. Gestes utilisés: Bidjine-bal, botzè, markaj pieds écartés.
Bidjine-bal
Bodzè
Bodzè
1. Les danses Laline-klè 1. 6. Woulé-mango C’est une danse d’amour au caractère sensuel très prononcé. On ne connaît pas bien son origine. On peut supposer qu’elle est également un dérivé des danses de la fécondité.
1. Les danses Laline klè 1. 6. Woulé-mango Formation: En cercle. Gestes utilisés: Bidjine-bal (avec variantes possibles).
Bidjine-bal
Bidjine-douvan
1. Les danses Laline klè 1. 7. Mayoubé C’est une danse qui n’est plus pratiquée. Elle était dansée anciennement autour de la région du Diamant. Elle était surtout pratiquée au moment de la récolte de la canne, mais elle ne doit pas être confondu avec une autre danse des coupeurs de canne appelée Négriyé. C’est une danse sœur de la kalennda du sud d’après les témoignages des Anciens.
1. Les danses Laline klè 1. 8. Lariviè-Léza Dans la région du Nord-Caraïbe, on pratiquait la musique et la danse « lariviè-Léza », le plus souvent après les téraj-kay (qui sont la construction de l’emplacement d’une maison ou la mise en place de l’enduit sur les palissades d’une maison). D’après les témoignages, il s’agit d’une danse exécutée uniquement par des hommes, torses nus et munis de bâtons dont ils se servaient pour accompagner leurs sauts, pirouettes et autres gestes. Comme musique, un kriyé (chanteur) qui lançait « an baboul » (une longue mélopée) chantée très haut et accompagné par deux ou trois tambours et les tibwa.
2. LES DANSES BELE 1. Les rythmes binaires 2. Les rythmes tertiaires 1.1. Bèlè ou bidjine bèlè 1.2. Gran Bèlè (sud) 2. Les rythmes tertiaires 2.1. Gran bèlè (du nord de la Martinique) 2.2. Bèlè (du sud de la Martinique) 2.3. Béliya 2.4. Maren-Bélè ou Bouro ou Mazouka-bèlè ou mazouk-twa-tan
2. LES DANSES BELE 1. Les rythmes binaires 1.1. Bèlè ou bidjine bèlè 1.2. Gran Bèlè (sud)
2. LES DANSES BELE 1. Les rythmes binaires 1.1. Bèlè ou bidjine-bèlè C’est la danse la plus pratiquée lors des soirées Bèlè ou wonn bèlè. Elle est aussi appelée Bidjine-bèlè. Elle présente différentes nuances: Bèlè-kourant: cadence plus rapide, gestes plus aériens, déplacements plus rapides (ex: Pa ni pasé lanmen oswè-a!) Bèlè-dous ou bidjine-bèlè ou bèlè-pozé: cadences et déplacements moins rapides, gestes moins aériens (ex: O lengé). Bèlè-pitché: le temps fort, tous les quatre temps est accentué par un marquage du tambour, du danseur, du chant (ex: Dé, owa).
2. LES DANSES BELE 1. Les rythmes binaires 1.2. Gran Bèlè (dans le sud de la Martinique) Cette danse intervient en fin de soirée bèlè. Tout le monde peut entrer danser. Elle se danse en couple ou individuellement. Tous les gestes sont utilisables à condition « d’être au son ». Tous les jeux sont permis entre dames et cavaliers. La danse prend une forme voisine de celle de la seconde forme de kalennda du sud. Elle n’est pas sans rappeler le « kasé-kò » guyanais. Elle a existé dans le sud surtout aux Anses-d’Arlets dans la pratique des « rimet-boutché ».
2. LES DANSES BELE 2. Les rythmes tertiaires 2.1. Gran bèlè (du nord de la Martinique) 2.2. Bèlè (du sud de la Martinique) 2.3. Béliya 2.4. Maren-Bélè ou Bouro ou Mazouka-bèlè ou mazouk-twa-tan
2. LES DANSES BELE 2. Les rythmes tertiaires 2.1. Gran bèlè (du nord de la Martinique) C’est une danse repère dans le cycle bèlè. Elle révèle les véritables danseurs et tanbouyé. Elle est réputée comme la plus difficile à danser. Elle a la même chorégraphie que le bèlè. Particularités: les mouvements dansés sur place et en déplacement sont très liés, ce qui donnent davantage l’impression d’une danse en ronde. Les jès chapé sont rarement utilisés pour annoncer les déplacements.
2. LES DANSES BELE 2. Les rythmes tertiaires 2.2. Bèlè (du sud de la Martinique) Les danseurs entrent à 8 ou peuvent être 6 ou 10. Une dame, la reine, conduit le groupe. Les danseurs décrivent un demi-cercle S.I.A.M puis un autre demi-cercle S.A.M. Une dame et un cavalier se détachent et dansent à l’intérieur du cercle puis chacun des danseurs montent au tambour. Gestes observés: bidjine-douvan, nika, dékatché, ouvè-fèmen.
Bidjine-douvan
Nika
Dékatché
Ouvè-fèmen
2. LES DANSES BELE 2. Les rythmes tertiaires 2.3. Bèliya C’est une danse qui semble traduire l’annonce d’une nouvelle, ou encore un appel au rassemblement, ou encore l’espoir. Sa signification reste un point d’interrogation même si dans la Caraïbe béliya est un rythme lié à la récolte. Tous ses mouvements chorégraphiques s’organisent autour du chiffre 3.
Kouri
Alèviré
Aléviré
Ouvè-fèmen
Ouvè-fèmen
2. LES DANSES BELE 2. Les rythmes tertiaires 2.4. Maren-Bélè ou Bouro-maren ou Mazouka-bèlè ou mazouk-twa-tan Cette danse est rarement exécutée dans les soirées bèlè. On utilise qu’un seul geste mais la chorégraphie ne doit pas souffrir de la moindre erreur ni même de la moindre incertitude. On utilise un seul chant pour la danser : Bouwo. Même chorégraphie que pour le béliya: jès aléviré.
Alèviré
Aléviré
Sé pri fen An bel mèsisouplé ba AM4 ki ka fè an bel travay pou voyé dans Matinik pli douvan. Mèsisouplé l’AM4 pou teks-la épi sé désen Tiloulou a.