personnes rendent hommage à « Charlie Hebdo »

Environ personnes rendent hommage dans toute la France aux victimes de l'attentat de "Charlie Hebdo" et des prises d'otages qui ont suivies. Ici la main d'une manifestante, à Nice, ce 10 janvier 2015.

Impressionnant, le rassemblement niçois a ainsi réuni au moins personnes.

Celui de Nantes, encore plus fourni, a rassemblé, sous la pluie, personnes. "Nantes est Charlie en ce samedi pluvieux. Cortège très impressionnant en centre-ville", écrit l'internaute auteur de cette photo.

Comme c'est le cas depuis mercredi, les stylos et les messages "Je suis Charlie" étaient très nombreux dans les cortèges. Ici encore, le rassemblement nantais.

A Orléans, où plus de personnes étaient réunies, un lâcher de ballons a eu lieu en hommages aux victimes des terroristes.

A Pau, entre et personnes étaient également réunies. Soit près de la moitié des habitants de la ville !

De nombreuses personnes ont aussi manifesté à Limoges.

Quelques drapeaux français étaient également présents dans les cortèges, comme ici, à Nice.

Mais également des drapeaux "Paix", comme ici à Marseille. "Marseille est Charlie !" s'enthousiasme-t-on sur Twitter.

"Le Vieux-Port est déjà noir de monde", écrit un autre internaute.

Le rassemblement marseillais a réuni au moins personnes.

"Charlie" se sont également réunis à Lille.

Un rassemblement d'hommage a aussi été organisé à Rueil- Malmaison.

A Toulouse, environ personnes se sont retrouvées dans la rue pour un nouvel hommage aux victimes des attentats.

Une mobilisation historique, dans cette ville, toujours marquée par les meurtres de Mohammed Merah et la psychose qui avait suivie.

« Charlie Hebdo » la grande marche à Paris

Un jour historique, un moment unique, hors norme : des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Paris, dimanche 11 janvier, pour une grande marche républicaine en hommage aux victimes de "Charlie Hebdo", de Montrouge et de la supérette casher porte de Vincennes. Les images de l'événement auquel se sont joints une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernemen.

Vue depuis le toit d'un immeuble de la marée humaine réunie sur la place de la République.

Cette photo aérienne de la place de la République donne une idée de l'ampleur de la mobilisation.

Autre vue de la place de la République, à Paris, le 11 janvier. La marche contre le terrorisme a pris une ampleur "sans précédent", qui rend "impossible un comptage" des manifestants, a déclaré à l'AFP le ministère de l'Intérieur.

Vue de la place de la République en début d'après-midi, le 11 janvier. La marche a commencé peu avant 15h30 et se poursuivait encore à la tombée du jour.

Foule sur la place de la République.

Un drapeau français flotte au pied du monument à la République représentant Marianne, place de la République, peu avant le début de la marche. Depuis le 7 janvier, jour de l'attentat contre "Charlie Hebdo", la Marianne de la statue représente – jour et nuit – l'épicentre de la douleur, de l'émotion, de la rage et de l'espoir.

Autre vue de la place de la République. De nombreux défilés et rassemblements se sont déroulés simultanément en province, réunissant plus d'un million de personnes. Samedi déjà, personnes avaient manifesté en hommage aux 17 victimes de trois djihadistes revendiqués.

Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, dans le cortège parisien.

Matthieu Chedid a également été vu dans le défilé.

Des drapeaux tricolores brandis sur la place de la République.

Une pancarte où figurent quatre des 12 victimes exécutées dans les locaux de "Charlie Hebdo". Wolinski, Cabu, Charb, Bernard Maris et Tignous font partie des 17 personnes qui ont trouvé la mort dans les différentes attaques de ces derniers jours.

Place de la République à Paris, le 11 janvier.

Dans une rue de Paris : "Nous sommes tous unis".

Une fillette tient un drapeau palestinien et un drapeau français.

Une pancarte "Nous sommes tous Charlie" vue au départ de la marche républicaine organisée à Paris, le 11 janvier.

Des gendarmes opèrent la vérification du sac d'une passante dans le cadre de la sécurisation du périmètre de la marche, peu avant son coup d'envoi, le 11 janvier. Plus de policiers et militaires sont mobilisés à Paris et son agglomération, dont pour assurer la sécurité de ce rassemblement historique.

Des policiers assurant la sécurité des manifestants.

Le départ d'un cortège au métro Père-Lachaise, à 15h15.

Arrivée du cortège place de la Nation.

Place de la République, en ce 11 janvier historique.

Une femme prend des photos tandis que la foule se rassemble au pied de la statue de la place de la République, peu avant le début de la marche. "Paris est aujourd'hui la capitale du monde", a lancé François Hollande aux membres du gouvernement réunis à l'Elysée avant de se rendre au rassemblement.

Des gens déposent des fleurs et des bougies devant les locaux de "Charlie Hebdo", à Paris, le 11 janvier, quelques heures avant le début de la marche.

Un autre lieu de recueillement à proximité des locaux de "Charlie Hebdo", à Paris, le 11 janvier, quelques heures avant le début de la marche.

"Place de la Liberté d'expression", dit cette fausse plaque de rue collée sur un arbre, au-dessus d'un poster représentant Voltaire, place de la République, à Paris, le 11 janvier, avant le début de la marche.

Foule rassemblée place de la République à Paris, quelques heures avant le coup d'envoi de la marche.

La foule se rassemblant place de la République, le 11 janvier, peu avant le début de la marche.

Marche républicaine les dirigeants, unis, dans le cortège

La grande "marche républicaine" contre le terrorisme a réuni une rangée extraordinaire de dirigeants du monde entier, ce 11 janvier, à Paris. Ici, de gauche à droite, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, Nicolas Sarkozy, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, un policier, François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel, et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Au total, une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement et de responsables d'organisations internationales ont participé à ce rassemblement historique en hommage aux victimes des attentats commis en France.

Les dirigeants internationaux et les hauts responsables politiques français ont observé une minute de silence lors de la marche, avant de quitter le défilé.

Vue du cordon policier entourant les dirigeants.

Une fois les dirigeants partis, François Hollande est allé saluer les familles des victimes, avant de regagner l'Elysée en voiture.

Avant de participer à la marche, les dirigeants de tous pays avaient été accueillis un par un à l'Elysée par François Hollande. Ici, le président français avec Angela Merkel.

Angela Merkel et François Hollande à l'Elysée. En ce jour historique, Paris a été déclarée "capitale du monde" par le chef de l'Etat français.

Avec le Premier ministre britannique David Cameron.

Avec le président du Conseil italien Matteo Renzi.

Avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Des personnalités françaises ont également gravi le perron, parmi lesquelles l'ancien président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla ainsi que l'ancien Premier ministre (UMP) François Fillon.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou accueilli par François Hollande.

Avec le président gabonais Ali Bongo.

Avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.

Avec le Premier ministre géorgien Irakli Garibachvili.

Avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

Paris au cœur de la Marche républicaine

Un crayon brandi comme une arme devant une marée humaine : la scène s'est déroulée le 11 janvier sur la place de la République, à Paris, d'où est partie une manifestation fraternelle et d'ampleur historique (environ 1,5 millions de participants) contre le terrorisme. Reportage.

"Je suis Charlie", le slogan né après le carnage commis par les frères Kouachi contre le journal satirique "Charlie Hebdo", a encore servi de leitmotiv au rassemblement, qu'il soit écrit ou scandé.

Il n'y a pas d'âge pour défendre la liberté d'expression ! Ce jeune garçon, porté pour mieux voir dans la foule, tient fièrement un stylo.

Ce dimanche, la Statue de la République n'est pas la seule à lever la main vers le ciel : des dizaines de manifestants escaladent le monument et font la même chose, criant des slogans et chantant la Marseillaise.

Les bougies et les fleurs en l'honneur des victimes des attentats terroristes liés à "Charlie Hebdo" sont déposées au pied du monument.

Des fleurs, des drapeaux tricolores (accompagnés de quelques drapeaux étrangers), des "Je suis Charlie", pas ou presque de slogans politiques : cette manifestation n'a rassemblé à aucune autre cause.

"Charlie-berté !" scandent notamment les manifestants.

"La liberté est l'ADN de l'humour."

Ce manifestant aussi, il est Charlie.

Crayon contre kalachnikov : aujourd'hui, c'est le crayon qui gagne.

Quatre jours plus tôt, au soir de la tuerie de "Charlie Hebdo", les gens s'étaient réunis de manière silencieuse, encore sous le choc. Cette fois-ci, le rassemblement est festif et joyeux. Sur les visages, des sourires et des rires.

Une manifestante représente le Venezuela, avec le drapeau de son pays.

Un crayon ajouté à un drapeau français.

On pose à côté d'un kiosque à journaux qui affiche sa solidarité.

Place de la Bastille, une surprise : là aussi, il y a du monde. L'endroit n'était pourtant pas prévu dans l'itinéraire officiel.

Un jeune garçon porte haut les couleurs de Charlie Hebdo grâce à un ballon gonflable.

Après les "Je suis Charlie", "Je suis Ahmed", "Je suis policier", etc., quelqu'un a eu l'idée de ce slogan synthétique : "Je suis humain."

"Mon papa est fâché", comment une petite fille juchée sur les épaules paternelles.

Tandis que le soleil se couche, un manifestant brandit ce qui semble être le mot de la fin : "Liberté."

La Marche républicaine vue du ciel C'est un rassemblement "sans précédent", a dit le ministère de l'Intérieur à propos de la marche contre le terrorisme qui s'est tenue à Paris le 11 janvier. Vue du ciel, la foule a fait l'effet d'une incroyable marée humaine. Des images à (re)voir en grand format.

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