FREQUENCE Chimie plus : le journal de l’ENSIACET (École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et technologiques RUBRIQUE hautes Fréquences N°6 février 2004 Bernard CARRE III – Réel (le) et virtuel (le) un mariage consommé LA TNN (Théorie de la Numérisation naturelle) de Xavier Sallantin, Fondement de la « cyberscience » Dans les 2 précédents articles, Xavier Sallantin fait l’hypothèse d’un GENOME de l’Univers observable puis l’identifie aux 3 grandeurs fondamentales TFE (Temps, Force, Espace) auxquelles il en ajoute une 4 ème : A, l’ACCORD ( principe universel qu’il soumet à la communauté scientifique) Sa conviction est qu’il existe une expression mathématique de ce génome A-TFE I - Nature et Arithmétique 1 ère approche : La Nature et les nombres Une succession d’accordages met en œuvre les grandeurs scalaires TFet E puis devenant vecteurs leur donne successivement une orientation. Trois grandeurs fondamentales, indissociables, « accordées » rendent le nombre 3 incontournable pour exprimer mathématiquement cette succession d’accordages ; En effet : *Avec l’accord A 1 les 3 grandeurs scalaires TFE reliées se mettent en place. Le nombre 3 est une des traductions mathématiques *Avec les accords A 2, A 3, A 4 T, Fet E devenant grandeurs vectorielles orientées, le nombre 3 « monte en puissance » ce qui est une approche de l’idée que: exprimerait mathématiquement l’accord A 2 d’orientation de T 3 3 l’Accord A 3 orientation de F 3 4 l’Accord A 4 orientation de E Si cette logique a du sens elle doit aussi s’appliquer aux accords A 0 et A 1. - l’accord A 1, exprimé par le nombre 3 devrait correspondre à 3 1 ce qui est le cas (3 1 = 3) - l’accord A 0 par 3 0 ? Avec A 0 l’accord « en puissance de se réaliser » devient réalité : le 0 de RIEN devient le 1 de QUELQUE CHOSE ; 3 0 = 1 Ça marche. Voilà ce qui autorise XS à mettre en évidence des nombres fondamentaux ou méta nombres (exprimant les grandeurs fondamentales) : 0 – 1 – 3 – 9 – 27 et 81 qui sont à pointer dans la typologie reconnue des nombres : Nombres premiers - multiples Nombres entiers – décimaux Naturels – relatifs – algébriques réels – irrationnels - complexes Transcendants … 2 ème approche : la nature et les opérations de l’arithmétique Il est intéressant et amusant d’examiner l’apprentissage des mathématiques par les écoliers. Trois apprentissages peuvent être identifiés, de difficulté croissante : - Compter afin de dénombrer (1,2. - ajouter-retrancher afin de repérer le rang dans une file par exemple (nombres ordinaux : 1 er, 2 ème ….) multiplier–diviser afin de repérer un niveau dans une pile par exemple (niveau supérieur, niveau inférieur) XS est frappé par l’existence de conventions qui ne sont pas mises en évidence car « allant de soi », de conventions « naturelles » *1er exemple : pour dénombrer, les doigts sont adoptés comme signifiants Un doigt pour 1, Deux doigts pour 2 ….et non pas Un entre-deux doigts pour 1, Deux entre-deux doigts pour 2 … *2ème exemple : pour identifier le rang dans une file, la convention implicite est – décompte à partir du guichet. Il en est de même pour la lecture des chiffres : de la gauche vers la droite alors que la convention d’écriture peut être différente. *3éme exemple : pour repérer les niveaux, le niveau 4 est supérieur aux niveaux 0, 1, 2 et 3 la référence naturelle étant le sol ou bien : le niveau 4 « contient » les niveaux 0, 1, 2 et 3 sinon tout s’écroulerait. Ces conventions sont les + simples mais pour XS ces « conventions sont naturelles » car elles sont inscrites, dès le départ, dans le Génome… de la Nature. II– Physique et Mathématiques Et XS de mettre en relation, à partir du génome, conventions naturelles des mathématiques et l’évolution des grandeurs TFE. En effet : 1 - Le dénombrement commence avec 0 : il n’y a rien, poursuit avec 1 : il y a quelque chose 1 fois, puis 2 fois …ceci résonne avec « un avant » et « un après » en relation avec la grandeur Temps. La grandeur T Temps orientée dès l’apparition de la matière, rend « naturelle » la convention arithmétique du dénombrement. 2 - Ajouter-retrancher résonne avec augmenter-diminuer … l’attraction (attirer- repousser): attraction- répulsion caractéristique de la grandeur fondamentale F Force. L’orientation de F rend naturelle la convention de la position dans une file, des addition-soustraction. 3 - Multiplier-diviser résonne avec plus grand-plus petit ou encore contenant plus grand que contenu ou l’inverse : contenant-contenu relève de la grandeur fondamentale E Espace. Ainsi est naturelle la convention « allant de soi » des opérations de multiplication-division. A ce stade peut-être caractérisée une corrélation entre les « signifiants physiques » TFE et des « signifiés
mathématiques » que XS va travailler jusqu’à leur plus simple expression qui, pour lui, est la suivante : *Avec le comptage, le signifiant physique T est en relation avec les nombres 0 et 1 XS retient : signifiant physique T 0-1, signifié mathématique dit DIGITAL *Avec les addition-soustraction, le signifiant physique F est mis en relation avec +1 et –1, la progression arithmétique XS retient : F +-1, signifié mathématique dit ORDINAL *Avec les multiplication division, le signifiant physique E est en relation avec la progression géométrique XS retient : F x2 +-1, signifié mathématique dit CARDINAL L’arithmétique A 4, celle de la pensée- conscience reconnaissant tous les nombres. ( A 4 = Aristotélicienne !) Pour l’illustrer XS revient à ce qui l’a toujours intrigué, le Génome Humain (dans sa seule définition de codage biologique ). Les mathématiques de la Communication de la VIE Le message génétique, porté par l’ADN, est écrit avec un alphabet de 4 lettres ou caractères qui composent 64 mots de 3 lettres appelés CODONS. - Les 4 caractères sont les bases chimiques que les biologistes désignent par les première lettres U, C, A, G. - Les 64 codons sont du type AAU, AAC, AAG, AAA … Mais avec ces 64 codons la nature ne commande la fabrication que de 20 amino-acides et 2 signes de ponctuation soit 22 éléments seulement. manifestement il y a des doublons ou des nombres non identifiés ou non pertinents, non nécessaires pour décrire, communiquer ….au stade de la vie. La connaissance des dispositions de ces commandes sur l’ADN fait apparaître des irrégularités dans la distribution qui font penser à l’irrégularité de la distribution des nombres premiers. Parmi tous les nombres de 0 à 64 cette distribution est la suivante : 123.5…7…11.13…17.19…23… …..37…41.43…47…..53… … Soit 19 nombres répartis de façon irrégulière (pointillés = les autres nombres) En examinant le génome humain, présenté par Jérôme MONOD, XS constate la même irrégularité exactement et, précisément, un acide aminé entre 7 et 11 à la place du 9, un autre entre 23 et 29 à la place du 27 et enfin un dernier en place du 64 ou du 0 complétant la distribution des 20 acides aminés et 2 signes de ponctuation. Pour XS et 27 sont les méta nombres caractéristiques de l’arithmétique A 3, « La vie » ne connaîssant pas l’arithmétique, A4 pour communiquer, la distribution de notre génome biologique est logique. XS incite ainsi les micro physiciens à s’intéresser à son arithmétique A 1 langage des particules, les macro physiciens à A 2 …. IV – La Théorie de la Numérisation Naturelle de Xavier Sallantin Ainsi pour XS il est incontournable de reconsidérer la logique dominante Aristotélicienne (du tiers exclus) à l’origine de paradoxes en microphysique. Reprenant en compte la logique Gödelienne ou systémique (tiers inclus) XS propose une nouvelle logique « la logique du TIERS ACCORDEUR » - La logique Aristotélicienne, dite du tiers exclu : A n’est pas NON-A et tout autre terme est exclu - La logique Gödelienne, dite du Tiers inclus car elle introduit le Tiers « Contenant » complément incon- tournable du « Contenu A, NON-A » Mais cette logique conduit à un univers spatial infini en contradiction avec le quantum d’action fini. - L’idée de XS est, non pas d’inclure ce tiers terme, mais de le placer dans une autre dimension, en position d’arbitre « d’accordeur » opérant la discrimination univoque entre A et NON-A Cette logique met en œuvre une arithmétique généralisée qui caractérise la nouvelle théorie proposée par XS « La Théorie de la Numérisation Naturelle (TNN) », fondement de ce que Xavier Sallantin nomme la CYBERSCIENCE Pour plus d’informations : Xavier Sallantin ENVEITG Internet III – Des mathématiques – Une Mathématique ? En possession de ces corrélations mathématique–grandeurs physiques objet d’orientation successives, XS conclue qu’à chaque étape physique correspond une mathématique spécifique, de la plus simple à la plus complexe, la 1 ère ignorant une partie des suivantes et la dernière incluant toutes les autres. L’arithmétique A 1, celle des particules, ne reconnaissant que les méta nombres 0 et 1 L’arithmétique A 2, celle de la matière ne reconnaissant que les méta nombres L’arithmétique A 3, celle de la vie ne reconnaissant que les méta nombres SEMANTIQUE Signification Signifiant phénomène Signifié signe Liés et opposés
Univers spirituel Créateur de sujets ? UNIVERS des formes Virtuelles NUMERIQUE UNIVERS des objets Réels observables PHYSIQUE Proto -arithmétique bio-arithmétique Noo-arithmétique Cosmo-arithmétique biologie Neurosciences Physique newtonienne Physique quantique Méta-nombres quantum Méta-grandeurs TFE action BIG BANG Univers informatique Créateur d’images Univers physique Créateur d’objets Interface d’Accord Entropie croissante de l’objet observé Entropie croissante De la forme Néguenntropies croissante Arithmétique généralisée Cyberscience A3 Pas de la Vie Accordage chiral A4 Pas de la pensée Accordage fractal A1 A0 A2 Pas de la matière Accordage digital La TNN « Théorie de la Numérisation Naturelle » est caractérisée par : -la reconnaissance des Mathématiques comme Moyen de Communication privilégié de la Nature dès son départ -La mise en évidence de l’enrichissement des mathématiques à chaque stade de son évolution par des accordages successifs -A notre stade d’évolution de la pensée, les mathématiques, servies par la logique du « tiers accordeur », sont achevées -Deux univers sont en correspondance et relation étroite : l’Univers physique des objets réels et l’univers mathématique des formes virtuelles