 Ralentissement de la croissance mondiale  Ralentissement de la croissance des BRIC  Sortie de récession de l’UEM  Les USA sont sortie de la crise.

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Transcription de la présentation:

 Ralentissement de la croissance mondiale  Ralentissement de la croissance des BRIC  Sortie de récession de l’UEM  Les USA sont sortie de la crise grâce au Quantitative easing

USA, la croissance est en solide, le chômage au minimum, l’investissement privé est dynamique et le pays se réindustrialise

Aux USA et en UEM les déficits budgétaires se sont réduits = réduction d’aide à la demande Par contre aux USA, et contrairement à l’UEM, le Quantitative Easing a été important et les conditions de l’offre US se sont améliorées. L’exploitation des huiles et gaz de schistes ont été un accélérateur à la compétitivité US. Une partie de l’expansion monétaire a donc servie l’économie réelle. Bien sur une autre a financé le déficit public (en baisse à-2,8%), la hausse des actifs financiers sans créer de bulles sur les marchés actions (sauf peut-être dans les techno = Nasdaq).

Le ralentissement de l’activité en 2008 a réduit l’utilisation des capacités de production. Puis, les entreprises ont ajusté cette capacité à l’activité en réduisant leurs investissements. C’est surtout le cas de l’Allemagne et de la France qui cherchent à optimiser leur appareils productifs. Mais cela n’offre guère de potentiel pour la reprise de la croissance. Les USA ont certes commencer à ajuster leurs capacités au lendemain de la crise, mais la reprise des investissements, avec celle de la croissance, explique un TUCP plus faible qu’en France et en Allemagne. L’appareil productif a encore un potentiel d’accélération Le faible TUCP de l’Espagne et de l’Italie traduit une capacité d’accélération mais aussi que l’appareil productif ne s’est pas adapté.

La croissance est de retour et ne génèrent pas de tension inflationniste. La core inflation et celle totale sont en deçà de l’objectif de la FED. Cette modeste inflation, couplée avec un taux de chômage de 6%, encouragent la FED à maintenir des taux directeurs proches de 0%

ESTIMATION DE LA CHERTE DES MARCHES ACTIONS L’énergie US est devenue plus abondante et moins chère. Elle contribue à la réduction du déficit de la balance courante US et détend les cours mondiaux du pétrole

Les taux historiquement bas des obligations des états jugés les plus surs ne sont peut-être pas que le fruit d’une inflation proche de 0% ?

Le constat est très positif :  La compétitivité croissante, en grande partie liée à l’exploitation des gaz des schistes, a permis : -Le retour de a croissance -Un retour à un chômage bas -Une réduction du déficit de la balance courante (hausse des exportations par la compétitivité + baisse des importations de pétrole substituées par les gaz de schistes) La réduction du déficit courant a permis une réduction du déficit budgétaire et donc la fin de QE3, qui rappelons le permettait avant tout de financer les nouvelles dettes de l’état l’US. La croissance qui augmente les recettes fiscales améliore bien sur aussi le solde budgétaire. Alors : les gaz de schistes vont-ils permettent une normalisation des politiques monétaires et budgétaires US ? Vont-ils permettent de financer les excédents de train vie habituel ? Où les USA sont-ils en fin de cycle de croissance ?

Les Banques centrales ont plus que jamais des politiques conventionnelles et non conventionnelles très accommodantes pour soutenir la croissance et tenter de compenser les politiques de rigueurs budgétaires.

L’inflation sous-jacente et totale sont faibles par un manque de croissance et en raison de la baisse du prix du pétrole. Etant inférieures à son objectif, la BCE vient de baisser de nouveau ses taux directeurs : -0,2% pour le taux de facilité de dépôt marginal; 0,05% pour le refi et 0,3% pour le taux de facilité de prêt marginal.

La baisse de taux encourage la consommation. Ces relatifs bons résultats du côté de la demande compensent un peu le freinage de la production (offre), mais le potentiel de la consommation reste limité par la rigueur budgétaire.

Les programmes de rachats des obligations souveraines des PIIGS par la BCE, la mise en place du MES et le regain de confiance dans l’UEM ont permis une détente des spread de taux avec le Bund Allemand (obligation à 10 ans). Fin de crise ou simple accalmie ?

Le tapering de 2014 (réduction puis fin de QE3) et le différentiel positif de croissance réelle entre les USA et l’UEM ont apprécié l’USD contre EUR DEPRECIATION USD APPRECIATIONDEPRECIATION USD APPRECIATION

-Bien sur le prix du pétrole est croissant de sa demande, donc de la croissance mondiale. Le ralentissement de cette dernière, contribue à contenir la baisse du prix du brut. -L’expansion monétaire US est aussi déterminante : lorsque la planche à billets tourne, l’USD se déprécie contre les biens tangibles et le pétrole monte : parce qu’il se paie et se cote en USD, il faut plus de USD pour 1 baril. -Avec le tapering (réduction de QE de la Fed) et désormais l’arrêt de QE3, le $ s’apprécie contre les biens tangibles : il faut moins de $ pour un baril… -L’OPEP peut choisir de réduire sa production afin de monter le prix du baril, notamment lorsque le taux de change du $ se déprécie contre les autres devises. Elle compense ainsi la dépréciation de ces recettes libellées en USD. -Pour l’UEM, la hausse du pétrole induite par une dépréciation du $ est amortie : il faut moins d’EUR pour acheter du $.

 La croissance de la Chine a fait décoller la demande de cette matière première  La pression des USA pour revaloriser le Yuan pousse la BoC à diversifier ses réserves de change USD en Or  Face aux chocs successifs de la dernière décennie, l’Or reste une valeur refuge  QE1, QE2 et QE3 ont déprécié le USD contre les actifs tangibles.  Mais, le retour en grâce de la confiance dans UEM et regain d’appétence pour les actifs risqués depuis 2012 ont dégonflé la bulle.

 2 ème puissance industrielle, 1.4 Milliards de consommateurs …=> potentiel de demande intérieure  Excédent commerciaux abyssaux face à tous les autres pays développés  => accumulation de réserves de changes pléthoriques en USD (achat de treasories US = emprunt état US)  Depuis 10 ans, la Chine a un différentiel de taux de croissance réel fort face aux autres pays du G20 => le Yuan devrait s’apprécier contre ces devises mais, malgré quelques « gestes » les autorités chinoises adossent son cours à celui du USD. Le jeu de la concurrence internationale est faussé alors même que la Chine est entrée dans l’OMC en  2013 : la croissance de 7% a ralenti avec celle mondiale. En 2011, l’inflation avait déparée à 6% et avait conduit le Bank of China à rehausser ses taux directeurs et ses réserves obligatoires. En sept 2013, le taux est retombé à moins de 3% et la BoC mène depuis une politique plus accommodante.  La croissance tarde à répartir car elle est dépendante de celle mondiale (demande extérieure) malgré un fort potentiel de la demande intérieure.  Le prix des actions a souffert. Est-ce le moment de revenir sur ce marché ?  Enjeux sur Yuan :  pour la Chine, une appréciation du Yuan signifie une dépréciation de leurs réserves de change qui ont été décuplées en 10 ans et une perte de compétitivité à l’exportation. Ces exportations sont le moteur du décollage et la croissance chinoise. Relais de croissance par la consommation ?  Pour ses partenaires commerciaux, une appréciation du Yuan signifie un regain de compétitivité dans leurs exportations et donc une croissance renforcée.

La BoJ à porter à Mds de yens par an son objectif d'expansion de la base monétaire au Japon. Cet effort représente l’équivalent de QE3 mais l'économie nippone est 3 fois plus petite que les USA.

 La croissance revient aux Etats-Unis et R-U. Les USA ont fait une pause de QE.  Au Japon, le policy-mix (expansion monétaire et déficit budgétaire) agressif est source de grande volatilité, sans que la situation ne s’améliore véritablement. En attendant le QE de la BoJ alimente les marchés financiers en liquidités fraiches.  Dans la partie européenne du G7, les risques sur l’activité sont à la baisse.  Zone euro : la BCE n’a pas encore gagné sa lutte contre la déflation et, sans désendettement, la zone euro s’enlise dans une croissance durablement molle, d’autant que deux économies de poids, la France et l’Italie, entament à peine un cycle de réformes structurelles. L’Allemagne accuse une baisse de confiance des affaires, en lien avec la crise russe, et sa croissance ralentie. L’UEM est entré dans une phase de normalisation de ses soldes courants et budgétaires au prix d’une croissance molle.