1800 km AUTOUR DE CUBA Novembre/Décembre 2007
Commençons par un peu d’histoire… Avant la première révolution de 1868, il y avait des esclaves dans les champs de canne à sucre… et des tours pour les surveiller
Le 10 Oct. 1868, cette cloche coulée en Normandie, proclama la liberté des esclaves et le début de la Première Révolution menée par Carlos Manuel de CESPEDES
Carlos Manuel de CESPEDES engagea la première guerre de cette révolution contre l’occupation espagnole. Elle durera 10 ans.
José MARTI mena la deuxième guerre 30 ans plus tard qui déboucha sur la victoire de la révolution en Décembre 1898… avec l’aide des américains, qui s’installèrent alors à Cuba
L’aide américaine se manifesta surtout par la destruction de la flotte espagnole. Ici l’épave du Juan Gonzales pointe encore ses canons, 110 ans après, aux pieds de la Sierra Maestra
Fidel CASTRO, l’homme de la deuxième révolution, est né en 1926 dans cette maison, à Biran (Est de Cuba),
Le 26 Juillet 1953, à la tête d’une centaine d’hommes, Fidel attaqua la caserne Moncada de Santiago… Les murs sont toujours criblés de balles. C’est le départ de la deuxième révolution
Le 2 Dec. 1956, Ernesto Guevarra débarque du Granma, en provenance du Mexique avec ses compagnons Fidel, Raul Castro et Cienfuego pour affronter les troupes de Batista
Après avoir perdu plus de 80 % de leurs hommes dans les trois premiers jours, les 4 leaders révolutionnaires se réfugient dans la Sierra Maestra avec les survivants.
C’est de cette baraque, aux pieds de la Sierra Maestra, que le Che dirigea la colonne 8 en 1958
Il reste toujours quelque chose d’une révolution… 50 ans après, ce texte est toujours d’actualité !
Le QG du Che pendant la guerre des missiles En Avril 1961, les mercenaires de la CIA n’ont pas fait plus de 30 km après avoir débarqué dans la Baie des Cochons Le QG du Che pendant la guerre des missiles
Un peu de triomphalisme ne fait pas de mal…
Le Che et son commandement avaient élu domicile dans cette grotte en 1962 pendant la crise des missiles entre Khrouchtchev et Kennedy. Ils se protégeaient d’une éventuelle explosion nucléaire.
Après l’histoire, revenons au tourisme… Le Malecon, l’incontournable de La Habana, à condition de ne pas se mouiller…..
Pour les plus romantiques, on peut aussi y admirer les couchers de soleil…
« Je suis celui qui peint les murs et qui envoie des messages à l’âme humaine » - Salvador Escalona (peintre muraliste) El Callejon de Hamel (centre de La Habana)
La Habana Vieja avant restauration …
Les Belles Américaines en cours de restauration….
Une Belle Américaine après restauration…
Etrange face-à-face…
L’île de la musique mérite bien son nom…et le bar aussi « Lluvia de Oro »
Le groupe Santiago et Habana dans mon bar favori : Le Monserate face au Capitole
A la Taberna de la Muralla : Bonne bière, bonne musique et tout çà à quelques mètres de ma casa particular, Plaza Vieja
Bohio : maison paysanne au toit de palme Bohio : maison paysanne au toit de palme. On les trouve partout à Cuba, dans la partie centrale… Coco-taxi
… à l’est de Cuba,
… au bord de la mer…
… et à l’Ouest de Cuba.
Dans la Casa de Pedro, au cœur des Mogotes, il y fait bon vivre. On y peint…
Et on y mange bien.
Au bord de la route, manger et boire sont choses faciles : Bananes et jus de canne à sucre,
Ici, Cocorucho : mélange d’orange et de noix de coco dans un cornet de feuille de palme
Là, c’est un repas créole qui m’attend… Riz, haricots noirs, viande de porc…
Et là, Mojito et belle langouste à la plancha !
Dans la Baie des Cochons … sans les cochons et sans les G.I.!
Toujours la Baie des Cochons… et toujours pas de G.I….
J’ai dû slalomer au travers des crabes et des branches d’acacia sur ce chemin pendant 60 km…
Avant de déboucher sur cette centrale nucléaire abondonnée !
Mon passeport m’a été confisqué dans cette casa particular, à Jagua dans la Baie de Cienfuegos
Sur la route de Trinidad
Image insolite : rares sont les pêcheurs….
Plaza Mayor à Trinidad
Image paisible à la sortie de Baracoa, avant d’attaquer la difficile Sierra Maestra
Calle Padre Pico, qui mène à Tivoli, ancien quartier français de Santiago
Après le cyclone, plus de route mais toujours des vagues !
Repos bien mérité dans ma paillote sur pilotis au bord du Rio San Juan
Valle de Vinales, patrimoine de l’humanité, qui abrite d’étonnantes mogotes…
et qui produit les meilleures feuilles de tabac du monde…
…qui sèchent pendant 2 à 3 mois dans ces Casa de Tabaco
Il était difficile de terminer ce voyage sans un clin d’oeil à l’oiseau emblématique de Cuba : le Tocororo, symbole patriotique dont le plumage rappelle les couleurs du drapeau cubain… …