CLIQUEZ POUR CONTINUER MUSIQUE OPERATION CHAMMAL 1 PPS RATZEL PATRICIA IRAK CLIQUEZ POUR CONTINUER MUSIQUE
Conditions synoptiques conduisant à un chammal de 3 à 5 jours Le Chammal, ou Shamal ,est un vent de nord-ouest soufflant sur l'Irak et le golfe Persique (y compris l'Arabie saoudite et le Koweït) qui est à son plus fort les après-midi d'été et diminue avec la nuit. Il souffle aussi les matins d'été, mais beaucoup moins fort. Le chammal souffle de une à plusieurs fois par an, surtout en été, mais parfois aussi en hiver. Ce vent provoque de violentes tempêtes de sable qui touchent l'Irak, le vent provenant de Jordanie et de Syrie. Chammal vient d'un nom masculin afghan qui signifie « nord ». Conditions synoptiques conduisant à un chammal de 3 à 5 jours
L'opération Chammal est le nom donné à partir du 20 septembre 2014 à la participation des forces armées françaises au sein de la guerre contre l'État islamique lors de la guerre civile irakienne. Opération Chammal Pendant la guerre contre l'État islamique Données clés Localisation Irak Planifiée par France Cible État islamique 19 septembre 2014 Participant 9 avions Rafale 1 frégate (Jean Bart) 1 avion Atlantique 2 1 ravitailleur C-135FR. 1 avion E3F AWACS Forces spéciales.
Le 19 septembre, sur ordre du Président de la République, une opération militaire aérienne a été menée contre le groupe terroriste Daech. Cette opération avait pour objectif de détruire, par frappes aériennes, un dépôt logistique de Daech repéré dans la région de Mossoul par les missions de reconnaissance et de renseignement effectuées cette semaine.
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
Le dépôt logistique de Daech ciblé par le raid aérien effectué ce matin (vendredi 19 septembre 2014) a été détruit.
OPERATION CHAMMAL L’avion de patrouille maritime Atlantique 2
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL Le 21 septembre 2014, deux avions Rafale équipés d'un pod de désignation Damoclès ont effectué une nouvelle mission de soutien aérien au profit des forces armées irakiennes. Ils ont été ravitaillés à plusieurs reprises par des avions ravitailleurs français (C135) et américain (KC-10).
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
un avion de transport A400 M Atlas de l’escadron de transport 1/61 « Touraine » de l’armée de l’air, a acheminé sans escale depuis sa base d’attache d’Orléans-Bricy, 10 tonnes de matériels techniques aéronautiques au profit des forces françaises engagées dans l’opération Chammal
A400 M Atlas de l’escadron de transport 1/61 « Touraine »
À la suite de l'offensive lancée en 2014 par l’État islamique repoussant les forces armées irakiennes de vastes zones et menaçant le Kurdistan irakien, une coalition internationale se met en place sous l'impulsion des États-Unis en septembre 2014. Après avoir envoyé, à partir d'août 2014, de l’aide humanitaire aux réfugiés fuyant l'avancée de l'État Islamiste et de l’armement, dont des canons de 20 mm Tarasque, aux forces kurdes et irakiennes le combattant, la France est le deuxième pays à participer militairement et à effectuer des bombardements aériens sur zone depuis l'Implantation militaire française aux Émirats arabes unis. Entre le 15 et le 25 septembre 2014, les Rafales français conduisent un total de onze missions au dessus de l'Irak. Cinq de ces missions étaient des « missions de renseignement dans la profondeur pour constituer des dossiers d'objectifs », cinq autres des missions « de renseignement sur les lignes de contact » entre les belligérants. Le 19 septembre 2014, la France effectue ses premières frappes aériennes en Irak en engageant deux Rafales, soutenus par un ravitailleur et un Atlantique-2, qui détruisent un dépôt logistique de l'EI au sud de Mossoul.
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
Le 25 septembre 2014, deux Rafales en mission de reconnaissance armée bombardent une « cible d'opportunité », qui leur a été transmise par QG opérationnel américain, détruisant 4 hangars à proximité de Falloujah 12. Le 1er octobre 2014, la France renforce son dispositif en annonçant le déploiement de trois avions Rafale de plus, ainsi que celui de la frégate anti-aérienne Jean Bart1. Le 19 octobre 2014, l’aviation française frappe à nouveau les jihâdistes au cours d’un vol de reconnaissance armée effectué par 2 Rafales dotés d’une nacelle de désignation Damoclès. Deux « pick-up terroristes » après avoir été formellement identifiés et confirmés hostile ont été détruits à l'aide de 3 bombes à guidage laser GBU-1214. Le 21 octobre 2014, lors de l'appui d'une opération terrestre conduite par l’armée irakienne dans la région de Mossoul, un véhicule 4x4 militaire blindé de type Humvee, conduit par des jihâdistes, a été détruit par une bombe GBU-1215. Le 22 octobre 2014, des Rafales tirent au canon sur des fantassins jihâdistes qui attaquaient une position de l'armée irakienne prés de Falloujah. La nuit du 23 au 24 octobre 2014, la France participe à un « raid massif » effectué par la coalition contre des bâtiments de l'EI dans la province de Kirkouk. 70 bombes sont larguées, dont 12 AASM par deux Rafales français et douze bâtiments sont détruits. Ils servaient à produire pièges, bombes et armes
Deux jours après leur arrivée dans le Golfe arabo-persique pour renforcer le dispositif aérien engagé dans l’opération Chammal, deux avions Rafale des escadrons de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et 1/7 « Provence » ont mené une patrouille de reconnaissance armée dans les régions ouest de Bagdad et de Mossoul le mardi 7 octobre. Sources : Etat-major des armées Droits : Ministère de la Défense
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
OPERATION CHAMMAL
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires - Crédits : EMA / armée de l'Air
Opération Chammal en Irak Dans la nuit du 2 octobre, deux avions Rafale de l'Armée de l'air française, stationnés sur la base aérienne 104 Al Dhafra (Emirats arabes unis), ont été déployés pour effectuer des frappes aux alentours de la ville Mossoul, en Irak. Première mission nocturne de l'opération Chammal, qui vise à apporter un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre les groupes terroristes régionaux, la mission a duré 7 heures et a nécessité des ravitaillements en vol effectués par un C135-FR de l'armée de l'air française et un KC-10 Extender de l'US Air Force. L'Etat-major des armées a rendu publiques des photos prises lors de ces ravitaillements au-dessus de la ville de Bagdad © EMA - Ministère de la Défense
Opération Chammal en Irak : ravitaillement en vol de nuit des Rafale français au-dessus de Bagdad Plus tôt dans la journée, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ci-dessous) avait effectué une mission d'ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) d'une durée de 10 heures dans la région nord-ouest de Bagdad.
Opération Chammal en Irak : ravitaillement en vol de nuit des Rafale français au-dessus de Bagdad Il s'agissait de la première mission de nuit des chasseurs Rafale engagés en Irak dans le cadre de l'opération Chammal lancée le 19 septembre, qui vise, au sein d'une coalition internationale impulsée par les Etats-unis, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.
Le Pod d'acquisition d'objectifs multifonction Damoclès permet au Rafale de disposer des mêmes capacités de tir à guidage laser et de reconnaissance tactique de nuit que de jour.
OPERATION CHAMMAL Actuellement, le dispositif de l’opération Chammal, nom donné à la participation française à la coalition emmenée par les États-Unis contre l’État islamique (EI ou Daesh) en Irak et en Syrie, repose sur la frégate anti-aérienne Jean Bart et des avions basés à al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, dont 9 Rafale, un Atlantique 2, un ravitailleur C-135 FR et un E3F Awacs. Les missions notamment effectuées par les Rafale (reconnaissance, renseignement et frappes) exclusivement dans la nord de l’Irak durent en moyenne 7 heures. Du coup, il faut compter sur plusieurs ravitaillements en vol. Et cela d’autant plus que la distance à couvrir entre les Émirats et la zone d’intervention est relativement importante. En outre, ce n’est pas le plus économique… Du coup, une autre solution est à l’étude. « Nous réfléchissons à un déploiement en Jordanie », a ainsi affirmé le colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA), lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, ce 13 novembre. Cela permettrait de « réduire les délais de vol entre le décollage et la mission au-dessus de l’Irak », a-t-il ajouté. colonel Gilles Jaron
Pour autant, rien n’est encore fait. « C’est à l’étude Pour autant, rien n’est encore fait. « C’est à l’étude. Cela nécessite un dialogue entre la France et le gouvernement jordanien », a précisé le colonel Jaron. Plusieurs pays européens, membres de la coalition anti-EI, ont déployé leurs avions en Jordanie. C’est notamment le cas des Pays-Bas et de la Belgique. D’après Reuters, deux sources, l’une militaire, l’autre diplomatique, ont évoqué un possible déploiement de 3 à 6 Mirage 2000D en Jordanie, sans doute avant la fin de ce mois. « C’est dans notre intérêt d’être aussi proche de l’Irak que possible », a fait valoir un diplomate auprès de l’agence de presse. « Cela nous permettrait d’intervenir plus rapidement et de faire des économies », a-t-il ajouté. Pour rappel, en 2012, les forces françaises avaient déjà envoyé en Jordanie des éléments du Service de santé des armées (SSA) dans le cadre de l’opération Tamour, destinée à apporter un soutien médicial aux réfugiés syriens. Cette mission est désormais terminée.
RAFALE
Depuis le 19 septembre 2014, sur demande du gouvernement irakien, les armées françaises sont engagées en Irak, dans le cadre de l’opération CHAMMAL, pour assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech. Commandée par le chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), et réalisée sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), cette opération est conduite en étroite coordination avec le gouvernement irakien et nos alliés présents dans la région. Orientées vers l’acquisition de renseignement et des frappes sur des cibles d'opportunité ou prédéfinies (frappes qualifiées de « délibérées »), les missions effectuées par la force CHAMMAL visent à mettre les éléments du groupe terroriste Daech à la portée des forces irakiennes déployées au sol. Sources : Etat-major des armées Droits : Ministère de la Défense
Le 15 septembre 2014, deux avions Rafale français décollaient de la base 104 d’Al Dhafra, aux Émirats arabes unis, pour effectuer des vols de reconnaissance en Irak dans le cadre de la lutte contre l'État islamique. Quatre jours plus tard, la France effectuait ses premières frappes pour détruire un dépôt logistique. Cela fait donc un mois que cette opération, baptisée Chammal (nom d'un vent du nord-ouest de l'Irak), a débuté. Près de 400 militaires français y sont engagés. Une trentaine d'entre eux participent à la coordination avec les alliés depuis des centres de commandement aux États-Unis, au Qatar, au Bahreïn, au Koweït et en Irak. Le problème des cibles mobiles Aucune troupe française n'est pour l'instant présente au sol, même si la question est soulevée par certains et notamment la Turquie. D'autant que si la coalition a réussi à détruire les cibles dites statiques (entrepôts, hangars, raffineries...), facilement repérables depuis le ciel, elle éprouve des difficultés à atteindre les combattants et leurs chefs. Ainsi l'État islamique continue sa progression dans certaines régions. Dernièrement c'est la ville kurde de Kobané, au nord de la Syrie, qui est en passe de tomber entre ses mains. Les jihadistes sont très présents dans le pays de Bachar el-Assad. La coalition n'y intervient pas pour l'instant mais le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'exclut pas la possibilité d'y mener une action militaire. par Fanny Bonjean
OPERATION CHAMMAL
Pour la plupart des photos FIN PHOTOS ET COMMENTAIRES DU NET Pour la plupart des photos crédit ECPAD Sirpa Air Sirpa Terre REUTERS