Classes de secondes 7 et 9 Mme Thierry St-Paul Lens.

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Transcription de la présentation:

Classes de secondes 7 et 9 Mme Thierry St-Paul Lens

Alice était une fillette au teint pâle et aux joues roses, qui aimait à passer de longues et paisibles heures dans le grenier de son grand-père. Ce jour-là, en époussetant du bout des doigts un vieux manuscrit, elle se demanda, intriguée, ce qu’il pouvait contenir. Elle ouvrit alors l’ouvrage et entreprit de déchiffrer les mots inscrits dans le papier jauni par le temps :

Flocons d’un temps Un fin duvet blanc sur notre chère Terre, Froid, blanc, doux, merveilleux, tombe chaque hiver. Dans les petites chaumières un feu vif flamboie, Au fin fond des âtres, ploient des morceaux de bois, Au bout des couloirs dans les châteaux des bourgeois, Une flamme fictive réchauffant du froid. Les bonhommes de neige, aux écharpes glacées, Toutes boules de neige lancées dans le vent, Chaque sourire sur la bouche des enfants, Réchauffe les cœurs annonce la joie. Striée De couleurs flamboyantes, la peau des jeunes gens, Respire la vie, respire le temps, vivants. Sol glissant, flocons tombant, le Monde périt, Préparent la venue du printemps inédit. Et sous un manteau de neige, l’hiver s’enfuit. Les bourgeons renaissent au travers des abattis. La ville éclairée par le soleil reparaît. Vive la vie, le temps, notre Monde renaît… Marion Rude hiver de nos ancêtres La neige recouvrait les chaussées du village. Les petites gens s’en allaient faire leurs besognes. Les frêles voitures roulaient malgré leur usage. Ces deux vieillards glissaient et exprimaient leur grogne. En ce mois de décembre, il pleuvait des flocons. Les arbres étaient dépourvus des feuilles d’été Les habitants se réfugiaient dans les maisons Et plus le temps passait, plus Noël s’approchait. Dans les chaumières on avait fait des provisions Et tricoté de nombreux épais pulls de laine Afin de prévoir une vague de froid bien certaine. Les enfants intrépides s’amusent sous les ponts N’écoutant pas les brimades de leurs parents. Les jeunes, le soir couchant, s’éloignent lentement. Pierre et Romain

Cortège, ne tombe pas à la neige ! Pendue à son arbre la feuille te regarde Perdue dans tes pensées tu pouvais l’ignorer Mais maintenant tu sais le mal que tu aurais A te sarcler d’elle dont cet arbre est le garde Elle était orange mais elle devient noire Son gardien ne veut pas qu’elle se laisse choir Etrangement il se pare de sombres tons Refuse de passer à une autre saison Il ne veut pas se séparer de son cortège Il ne lui permet pas de tomber à la neige Ni le vent ni la pluie tous ces intempéries N’ont jamais réussi à faire qu’il s’y plie Ici, intemporel, immortel, il demeure Et protégeant ses sœurs doucement il se meurt. Maxime La pie de Monet

Elle appela donc son aïeul resté au rez-de-chaussée. Celui-ci accourut et Alice lui demanda : « Que signifie ce mot étrange ?, La nei-ge, ânonna-t-elle. Le grand- père se laissa tomber sur une chaise qui se trouvait dans un coin sombre de la pièce, mis sa petite-fille sur ses genoux, et, alors qu’il pensait ne jamais avoir à raconter cette légende, il expliqua à la jeune enfant qu’autrefois, quand lui-même était petit garçon, la neige tombait chaque hiver sur Terre. Et, émerveillée, Alice s’empressa de demander « Mais, d’où vient la neige ? » et le vieil homme, usé par le temps, entreprit la narration de la légende de Yuki selon laquelle la neige serait issue de la métamorphose d’une jeune femme.

Il était une fois, dans les montagnes d’un pays aux confins du monde, une jeune fille qui s’appelait Yuki. Yuki était la princesse de ce lieu et tous la respectaient pour sa grande beauté et sa gentillesse sans bornes. Le royaume dans lequel vivait la jeune fille était remplie de prés verdoyants où l’abondance des fruits, fleurs ou tout ce que les paysans plantaient dans le sol n’avaient d’égal que la beauté des paysages. La magie d’un printemps éternel semblait flotter sur les lieux. Mais au fil des années, les paysans devinrent prétentieux et ne cessèrent de se vanter d’avoir les plus beaux prés du monde, que même les jardins de l’olympe ne pouvaient égaler. Les voyageurs qui traversèrent ce pays colportèrent la légende de ces prés luxueux, et cette nouvelle traversa le monde entier. Mais cette histoire parvint aux oreilles des dieux et ceux-ci, blessés dans leur orgueil décidèrent de se venger. Ce fut le dieu Vulcain qui dit-on, fut choisit pour châtier les mortels. Fort de ses pouvoirs, il réveilla les volcans qui dormaient depuis des temps immémoriaux sous les montagnes. Les coulées de lave qui en découlèrent balayèrent les près fleuris et réduisirent ainsi en poussière l’objet du courroux des dieux. Des terres brûlées par la lave, plus rien ne poussa et la famine s’installa sur ce sol autrefois si fertile.

Au bout d’un mois, toutes les réserves furent épuisées et le peuple commença à mourir de faim. La princesse, ne pouvant plus rien faire pour aider ses sujets, elle gravit le plus haut sommet du plus haut pic de la plus haute montagne et supplia les dieux de l’écouter. Elle pria pendant trois jours et trois nuits sans que sa volonté ne faiblisse. A l’aube du quatrième jour, la déesse Minerve vint à sa rencontre. La jeune fille lui demanda d’apaiser la colère des dieux envers son royaume, et que l’eau nourrisse à nouveau le sol ; pour que les graine pousse à nouveau et que la famine cesse. La déesse lui répondit que les paysans étaient trop orgueilleux et que seule une personne non corrompue par la prétention des hommes pourrait sauver son peuple. Yuki dit alors que ce serait avec plaisir qu’elle sacrifierait sa vie pour celle de son peuple. Minerve exhaussa son vœu et la princesse se transforma en un millier de gouttes d’eau auxquelles la déesse donna la couleur blanche en l’honneur du sacrifice et de la bonté de la jeune fille. Elle changea les gouttes d’eau en sculptures éphémères à six branches pour rappeler à tous les trois jours et trois nuits durant lesquels la princesse pria les dieux. On raconta plus tard que la déesse souffla sur les gouttes d’eau qu’on ne pouvait désormais plus appeler goutte, et qu’elles se répandirent dans tout le royaume et qu’un jeune enfant s’écria que ce qui tombait du ciel ressemblait comme deux gouttes d’eau à des flocons d’avoine. Et le terme de « flocon » resta pour désigner les gouttes. Plus tard, ils prirent le nom de flocons de Neige en l’honneur du nom du pic qui ne s’appelait autrement que « Neige » ; et le prénom de Yuki devint bientôt synonyme lui aussi de neige, dans ces contrées où la nature poussa à nouveau.

Alice sauta alors des genoux de son grand- père et courut chercher un vieux tableau poussiéreux. Emerveillée, la jeune enfant passa ses doigts fins sur la toile et s’arrêta sur d’étranges formes scintillantes et étincelantes. Elle se tourna vers son grand- père, et chuchota « Et ça, qu’est-ce que c’est ? » Alors, le vieil homme pris par l’émotion commença à raconter l’histoire du diamant et de la tourmaline. Ce récit était particulièrement difficile à expliquer tant les personnages étaient proches de sa propre histoire…

Dans quelques décennies, nous ne serons plus, mais nos atomes existeront toujours, poursuivant ailleurs l’élaboration du monde… Dans une ville polluée, un rayon de soleil perçait inlassablement le brouillard nocif permanent. Celui-ci résultait d’une gestion irréfléchie des ressources naturelles. Protégé par une tour de verre, Adam contemplait le monde moderne rongé par l’argent et la corruption. Ce matin là, cet homme d’affaires travaillait encore. Aujourd’hui, un dossier essentiel l’attendait. Comme à son habitude, il se mit tout de suite au travail avec la seule idée de mener ce contrat à terme. Il s’agissait d’un enjeu capital pour la pérennité de la firme. Ses responsabilités ne lui laissèrent aucun répit. Des années s’écoulèrent dans cette même monotonie jusqu’au jour où la pression était telle sur la vie familiale qu’Aline, son humble épouse en eut assez. Son mari était sur le chemin du retour à l’heure habituelle. Sa femme attendait ce moment avec angoisse, impatience et tout en toisant cette silhouette qu’elle apercevait au loin qui devenait un peu plus distincte à chaque pas. Soudainement, la porte s’ouvrit laissant transparaitre la joie du mari. Cependant, Il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot que sa femme l’agressa : « Faut-il vraiment que tu travailles autant ? Tant d’acharnement, tant de ferveur, pour si peu de reconnaissance. J ai élevé tes enfants, construis leur avenir, pris soin de notre demeure. »

L’inéluctable arriva : Aline gifla son mari d’une extrême violence, libérant ainsi toute la colère et la frustration accumulées depuis des années. Adam, abasourdi, rétorqua avec désespoir : « Te faire souffrir n’était pas mon but. Je voulais juste ton bonheur ; je pensais que ta fierté vis-à-vis des mes responsabilités compensait mes absences répétées. Un compromis, raisonnable aurait tout arrangé. A présent, ma vie est dépourvue de sens, je n’ai plus raison d’être, balbutia Aline. Je faisais en sorte de gagner le maximum d’argent pour assurer ton bien- être. Je vois à présent que ma cécité s’est opposée à ma volonté, malgré moi. Je ne veux plus rien entendre, c’en est trop. Bien que je sois en effet naïve, je ne croirai en aucun cas tes propos. Tu as perdu ma confiance ! s’écria Aline » Sur ces dernières paroles, un fracas se fit ressentir. Adam resta immobile, stupéfait et sans âme. Une fois la conscience ôtée de son esprit ; il se cristallisa dans un éclat de lumière pour former l’adamant qui donna le diamant. Aline, la pauvre femme tourmentée, elle se figea à son tour en tourmaline d’un vert étincelant. Par une étonnante complémentarité, les cristaux de tourmaline fusionnèrent avec le diamant. Voila pourquoi ce diamant incrusté de tourmaline présente à la fois une richesse morale et matérielle. Ainsi fut créé le diamant, pierre rude et étincelante, Qui brille de mille feux et éclaire la vie Des femmes qui pour l’occasion se font jolies Et dansent toute la nuit telles des étoiles filantes.

Toi, pluie discontinue D’où viens-tu ? Toi, qui es si désagréable Et si pitoyable Serait-ce toutes ces âmes Pleurant ces drames ? J’aurais tant voulu connaître ce monde Même jusqu’à sa dernière seconde Il devait être si plaisant Avec ses paysages aussi luisants. Parfois nous avons la chance D’avoir à la fois de la pluie et du soleil Et en haut dans le ciel, on peut voir un arc- en-ciel D’une si belle brillance ! Mais le matin en sortant de mon lit Et en voyant cette pluie Je me rappelle ces quelques vers Fredonnés un soir d’hiver « Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? (…) C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! » Par ces quelques vers de Verlaine Mon cœur exprime toute sa peine.