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Sortie : novembre 2005
Boris Khlebnikov Alexei Popogrebsky
Un père et son fils traversent l'immensité des paysages russes. Tournant le dos à Moscou et au passé, ils se rendent chez une cousine qui habite à Koktebel, sur la Mer Noire Igor Tchernevitch : le père Gleb Puskepalis : le fils
Sans un copeck en poche, leur voyage s'invente librement au fil des rencontres et de leur débrouillardise. Le père, ingénieur, raconte à son fils le secret des choses. Surtout, ses récits sur le vol des albatros captive le garçon qui imagine le monde vu d'en haut. Mais le voyage s'arrête avant terme lorsque le père tombe amoureux. Le fils, déçu, qui voit en Koktebel la promesse d'un nouveau départ, décide de se prendre en mains et de voler de ses propres ailes en poursuivant le voyage seul.
Evgenii Sytyi Vera Sandrykina Vladimir Kucherenko Agrippina Steklov Alexander Ilyin
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avis de spectateurs « Pays de cinéma depuis ses origines, la Russie et ses 3/4 de siècle de propagande communiste a donné malgré tout des cinéastes majeurs reconnue et influant dans le monde entier. Avec la chute du bloc communiste, on aurait pu croire que cela permettrait aux cinéastes de ce pays à s'exprimer enfin librement. Or rien ne s'est produit et on attend toujours la relève de Tarkovski ou Mikhalkov. Voilà peut-être des prétendants sérieux à ce titre, Boris Khlebnikov et Aleksei Popogrebsky co-signent ce premier film dans l'esprit du cinéma russe. Un film calme et contemplatif mais filmé avec un sens de l'esthétisme aiguisé à l'image des films de Tarkovski. Un début très prometteur.. » Il faut rentrer dans cette lenteur, et comprendre ce garçon fasciné par la liberté des oiseaux, symboliquement l'albatros. Atmosphère poétique, prises de vue à hauteur du jeune. Un naturel qui fait du bien, on est globalement au calme, hors people et fouillis d'images, on suit un père abîmé, influençable, et son fiston décidé, exigeant que paroles et actes soient un peu plus en harmonie (ce pourrait être dans n'importe quel pays).
Photos du net Textes de allociné Musique : Nemeth Yoska Joue Yoska, joue jusqu’au matin « Le cinéma, c'est l’écriture moderne dont l‘encre est la lumière » Jean Cocteau DIRE-Bloc-Note de FRANCE JEAN -