La création des lutins du Père Noël Il y a très très longtemps, lorsque le Père Noël était jeune, il fabriquait des jouets sans relâche dans son atelier et il adorait en faire. Il faisait des jouets avec persévérance en pensant à tous les autres enfants qui seraient content d’avoir des cadeaux. Mais en vieillissant, il commençait à se sentir seul et surtout fatigué… Cette année-là, le Père Noël n’avait pas fait la tournée des cadeaux. C’est à ce moment, que le Père Noël comprit ce qu’il devait faire… Se trouver de la compagnie. Celui-ci entra dans la forêt près de chez lui et trouva sur le chemin une sorcière : « Bonjour, dit mollement le Père Noël, je suis à la recherche de compagnons. —Hum… si tu viens dans ma cabane, je pourrais peut être t’aider, répondit la vielle sorcière. Il est grassouillet celui-là », pensa-t-elle en même temps. Ils marchèrent donc pendant quelques minutes et arrivèrent. « Nous y sommes », affirma la sorcière. Le Père Noël avait très peur mais il se retenait de ne pas partir les jambes à son cou puisqu’il pensait qu’il était prêt à tout pour avoir de la compagnie. Lorsqu’ils arrivèrent, la sorcière fit une proposition vraiment bizarre mais le Père Noël accepta : « Si tu veux avoir de la compagnie, proposa la boutonneuse, il faut que tu te penches au-dessus de la marmite.
—Comme vous voudrez, dit le Père Noël.» Parfait dit la sorcière dans sa tête. Le personnage en habit rouge et blanc se pencha au dessus de la marmite tout comme la sorcière l’avait dit. Bizarrement, il ne se passait rien. Le Père Noël s’inquiétait de plus en plus… Dans son dos, la sorcière s’apprêtait à pousser le Père Noël dans la marmite! Au dernier moment un gnome des bois apparus et poussa la sorcière dans la marmite à la place de Père Noël.au même moment elle cria : «Je reviendrai !» À ces mots, le gnome et le Père Noël se précipitèrent à la porte et partirent vers le domaine des gnomes. Arrivés dans cet endroit mystérieux, le Père noël remercia le petit gnome. Celui-ci avoua au Père Noël : «Tout à l’heure, j’ai entendu ce que tu veux et je crois que les fées peuvent t’aider. Elles habitent le nord de la forêt du grand loup. — Merci mon petit, tu m’as beaucoup aidé, dit le Père Noël, maintenant, c’est à moi de faire le reste… » Puis il se mit en route vers le nord de la forêt du grand loup. Arrivé au royaume des fées, le Père Noël se présenta à la fée magicienne et lui demanda si elle pouvait créer un bonhomme qui serait habile de ses mains pour faire des cadeaux.
« Bonjour, dit le Père Noël, j’aimerais avoir de la compagnie, de la compagnie qui pourrais m’aider dans mon travail de bienfaiteur. Puisque je me sens seul et que je n’ai plus les mains que j’avais autrefois… —Je crois bien avoir une formule qui peut donner vie à des créatures imaginaires, avança la fée. Toutefois, je ne peux créer que des créatures aux bonnes intentions, et je vois bien que vous, Père Noël, vous en avez de bonnes. —Bien sûr! À petit pas lents, elle se dirigea vers sa baguette magique tout en murmurant quelques petits mots incompréhensibles. Elle fit tournoyer sa baguette et lâcha cette formule : « ACKAMBALOUM, BALIBOUBOULA, POUPOUKAM. Au même moment un gnome en visite passa par là pour voir le Père Noël, l’éclair de feu qui sortit de la baguette toucha le bout du nez du gnome, il se transforma immédiatement en des centaines de petits lutins aux yeux verts du gnome. Le Père noël remercia mille fois la fée. Ayant fait connaissance avec ses lutins, Père Noël retourna dans son atelier avec eux. Et il leur montra le plaisir de la générosité. C’est ainsi que les lutin furent créés tels qu’on les connaît aujourd’hui. fin