Rainer Maria Rilke (1875-1926) - Les sonnets à Orphée (1922) - « Le poète des roses et de la mort »
Sommaire Rilke Les Sonnets à Orphée Explication d’un sonnet Le livre de la pauvreté et de la mort
I. Rilke
1) Son histoire. Né René Karl Wilhelm Johann Josef Maria Rilke en 1875. Forcé à une carrière militaire qu’il doit abandonner, étudie le commerce puis le journalisme. Voyage beaucoup afin de se perde ses attaches en Autriche.
Meurt d’une leucémie soit disant due à une piqure de rose en 1926. A 27 ans il correspond avec Franz Xaver Kappus, ces lettres seront publiées sous forme de recueil sous le nom de « Les lettres à un jeune poète ». Se lie d’amitié avec Auguste Rodin et Marina Tsvetaieva. Meurt d’une leucémie soit disant due à une piqure de rose en 1926.
2) Son idée de la mort. « Donne à chacun sa propre mort/La mort née de sa propre vie, où il connut l'amour et la misère » « Car nous ne sommes que l'écorce, que la feuille, le fruit qui est au centre de tout, c'est la grande mort, que chacun porte en soi »
II. Les Sonnets à Orphée
Présentation du recueil « …une frontière entre vie et mort. » « le premier homme qui entendit la voix des Dieux, et fut touché par la musique divine que nul n'avait su saisir » « Il chante, et son chant reste impérissable. Et s'il prend la peine de chanter, c'est qu'il est périssable; d'où l'inextricable cercle vicieux qui lie mort et poésie. » " ... une fois pour toutes quand cela chante, c'est Orphée. " « condamné, oui, mais poète... et la poésie naît »
Orphée Rilke Enchante les plantes par sa musique. A choisi sa mort dans la souffrance. Voyage au royaume des morts, source de chants. Est « chez lui » aux enfers, lieu entre les vivants et les morts. « Ami des roses » A refusé les soins pouvant lui permettre de mourir sans douleur. Découverte de Paris, la « ville douleur », d’où il écrivit ses Vergers. Voyage toujours et n’a pas vraiment d’attaches, il cherche le lieu propice à la poésie.
III. Explication d’un sonnet
Seul qui éleva sa lyre… Seul qui éleva sa lyre au milieu des ombres, peut en pressentant rendre l’hommage infini. Seul qui avec les morts a mangé du pavot, du leur, n’égarera pas même le son le plus léger. Le mirage dans l’étang a beau parfois se troubler ; connais l’image. Dans l’empire double les voix se font tendres et éternelles.
IV. Le livre de la pauvreté et de la mort.