AVEC MARIJO
CHINE 6 GUILIN et la RIVIÈRE LI
On va à Guilin, non pour visiter des vieilles pierres mais pour se retrouver au centre de la beauté, de la poésie. Cette ville, dont le nom signifie « forêt d’osmanthus », est l’une des portes d’accès à la rivière Li, l’autre étant Yangshuo, plus difficilement accessible puisqu’il ne s’y trouve aucun aéroport et qu’il faut utiliser un autobus local… Depuis quelques années, Guilin a développé un vaste chantier, pour accueillir ses visiteurs dans le plus grand confort. Et, elle tente de les retenir par la magie de ses illuminations nocturnes. Pas d’économie d’énergie en ce domaine, semble-t-il,,, Encore que, tout s’éteint dès 23 heures! Personnellement, dès le premier soir, subjuguée par la première vision de l’arrivée, j’ai voulu profiter de l’ambiance nocturne de la rivière et de toute la vie qu’elle engendre, en m’accordant une promenade solitaire…
Magie de la lumière dans les arbres bordant la promenade surplombant la rivière…
Nombreuses sont les personnes qui se regroupent sur la promenade pour une séance de taichi.
En se rapprochant du pont et du centre…
Pont de la Libération
Un petit thé entre amis, au bord de la rivière… … et plus loin quelques musiciens, avec des instruments de musique traditionnelle!
Et pourquoi pas quelques pas de danse ?
Bien sûr, la promenade en bateau sur la rivière Li, baptisée pompeusement de croisière, est un incontournable. On est venus pour cela, pour découvrir ces paysages mythiques qui font courir les artistes chinois, poètes ou peintres, depuis des centaines d’années… Malheureusement, à Guilin, il pleut 300 jours par année. Faire la promenade au soleil tient à peu près du miracle! Nous avons quand même eu de la chance puisque la pluie s’est arrêtée dès notre installation sur le bateau. Les paysages étaient embrumés bien sûr mais cela contribuait à un certain charme, à leur donner un aspect incitant à la rêverie…
Port d’embarquement pour la promenade sur la rivière.
Bien sûr, nous n’étions pas seuls, les bateaux étaient nombreux à se succéder, parfois en file indienne!
L’achat de poisson frais pour le buffet qui sera offert aux passagers… Chaque bateau possède sa cuisine aménagée à l’arrière.
Des jeunes vendeurs, sur des radeaux de bambous, accostent dangereusement pour tenter de séduire les touristes par leur marchandise…
Les abruptes parois rocheuses qui plongent dans la rivière, offrent aux regards des teintes diversifiées et de petits arbres qui s’accrochent obstinément.
La vie le long de la rivière.
Tant sur les radeaux qu’au petit marché local, il faut savoir se protéger de la pluie…
Un village riverain.
Arrivée à Yangshuo
Longtemps préservée, Yangshuo est devenue, depuis quelques années, un royaume de la consommation, envahi par les touristes mais où, paradoxalement, les étrangers ne figurent que 5% des visiteurs… C’est dire combien la destination a du succès auprès des ressortissants chinois! On cherche pourtant à attirer les étrangers au maximum. Et c’est ainsi que l’Anglais y est pratiqué plus que partout ailleurs! Le meilleur moyen de tenter de retrouver la vie d’antan, c’est de se promener, idéalement en vélo mais à la rigueur, comme nous, en minibus dans toute la campagne environnante, à travers les rizières et en contemplant ces curieuses montagnes qui s’élèvent un peu partout en pains de sucre…
Yangshuo, paradis du commerce…
Avec un peu de folklore pour agrémenter…
Dans la campagne, hommes au travail, malheureusement très loin de l’objectif de l’appareil-photos.
Au moindre arrêt, les petites vendeuses affluent…
Un port sur la rivière Li. Le radeau réalisé avec des bambous assemblés avec de la corde, constitue l’unique moyen de locomotion sur l’eau.
À jeun, les oiseaux plongent pour attraper le poisson. Une bague autour du cou ne leur permet que d’avaler ceux qui sont très petits et le pêcheur récupère les autres… Le soir, à Guilin, la pêche au cormoran.
La durée du séjour ne permettant pas une visite de la ville, c’est « by night » que cela se passe!
Pont qui veut rappeler l’Arc de triomphe…
Vestige de l’ancien rempart, avec porte sud. Au-dessus, une galerie d’art!
Musique traditionnelle chinoise : Camelia - Flûte Sources de documentation : Guides Gallimard, Bleu Hachette et Routard Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2008
À BIENTÔT