Les chevaliers
Les chevaliers sont des combattants au service d’un seigneur Les chevaliers sont des combattants au service d’un seigneur. Ils reçoivent dès leur enfance une éducation sportive et militaire intense. A l’âge de 18 ans, ils sont faits chevaliers au cours d’une cérémonie appelée adoubement.
Après avoir reçu ses armes, le nouveau chevalier est frappé soit du plat d'une arme sur l'épaule, soit de la main sur la joue – c'est la colée, symbole de sa résistance
Les chevaliers partagent tous le même genre de vie. Ils sont très solidaires entre eux. Ils participent aux guerres et aux pillages. En temps de paix, ils vont à la chasse et s’affrontent dans des tournois et des exercices militaires.
L'armement du chevalier est à la fois défensif (armure, écu) et offensif (épée, lance, hache, masse d'arme et fléau). La pièce essentielle de l'armure est le haubert (cotte de maille). Il offre une bonne protection et se porte sous une tunique d'étoffe. Il est complété par un casque à nasal, un long bouclier en amande, une épée et une lance qui sont les deux principales armes du chevalier.
La cotte de maille ou Haubert Le heaume Le heaume La cotte de maille ou Haubert Le plastron L’épaulière L’écu La cotte de maille L’épée Foureau en cuir tunique Le cuissard Le gantelet La grève Le soleret
Je n’envahirai aucune église. LA VIOLENCE DES CHEVALIERS Les chevaliers sont très violents. C’est pourquoi l’Eglise cherche à adoucir leur conduite. Elle leur demande d’obéir à Dieu, de protéger les faibles et d’aider leur prochain. Serment imposé aux chevaliers par l’évêque de Beauvais, vers 1023 Je n’envahirai aucune église. Je n’attaquerai pas le clerc et le moine s’ils ne portent pas d’armes. Je ne prendrai pas leur cheval. Je ne saisirai pas le paysan, ni la paysanne, ni les juges ou les marchands. Je ne prendrai pas leur argent. Du début du carême jusqu’à Pâques, je n’attaquerai pas le chevalier qui ne porte pas d’armes