L’ombre est bleu et la nuit Palpite d’ors tremblants Dans l’azur, on croit voir Flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle Ondoyer du mystère.
Les longs voiles traînants Des anges à la terre Qui montent vers les cieux, Sans fin, sans bruit, en une Ascension dont l’essor tremble Au clair de lune
N’entends-tu pas dans l’infini, Battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant Des sphères éternelles, Palpitent dans le vent De ces ailes rythmées.
Qui lentement, parmi Les ombres embaumées, Et le soleil immense Et bleu de toutes choses, Éventent le silence Et font pâmer les roses.
Auteur : Fernand Gregh Création : Camillesold Pour télécharger mes diaporamas