Par Bruno KALONDJI KANIKA Coordonnateur

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Le Développement des communautés Un concept porteur de sens et de valeurs Colloque régional en sécurité alimentaire 12 mars 2008.
Advertisements

ATELIER – FOIRE : REPERER ET PARTAGER LES INNOVATIONS POUR LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE Ouagadougou, Burkina.
PROGRAMME CONCERTE PLURI-ACTEURS ALGERIE PHASE
Les politiques de soutien à la filière rizicole au Sénégal
Cadre de référence Stratégie nationale pour lAgenda 21 territorial lAgenda 21 territorial.
Partenariat entre les secteurs public, privé et la société civile
COMMENT INTÉGRER LES OFFRES DES SERVICES FINANCIERS AUX STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ? Synthèse Générale Atelier AFRACA, du Avril.
Maîtrise des Outils de Gouvernance pour lEnvironnement et le Développement Une initiative de lInstitut de lÉnergie et de lEnvironnement de la Francophonie.
David KADEKOY-TIGAGUE Point Focal
Niamey, décembre 8, 2010 Suggestions méthodologiques pour mettre en oeuvre les programmes thématiques de APE-Agri Par Frank van Schoubroeck, consultant.
CREATION De 2006 … 2009 : groupe thématique informel de 5 membres (promoteurs de projets financés/IICD) Janv : élargissement et obtention de récépissé,
RENFORCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE AU MALAWI Présentation sur les ressources des travailleurs communautaires de protection de l'enfance à travers le.
Localisation Cest quoi le Programme ACORD au Tchad Titre : Appui à la bonne gouvernance et lutte contre la pauvreté , premières interventions.
Stratégie de la FAO pour le Renforcement des Capacités (RC) A Core Function of FAO included in MTP under Functional Objective X Une vue densemble.
Introduction au Développement Local Inclusif
PROPOSITION REVISEE DE VISION STRATEGIQUE PLATE FORME DES OSC FRANCOPHONES PARTENAIRES DE GAVI LE CONTEXTE.
Présentation Marc-André Plante Directeur général du CAMF
Le karité au Mali: La production et la commercialisation dune culture de rente FIESS - AMPJ & CCI- octobre 2011.
Lapproche partenariale du ministère de lImmigration et des Communautés culturelles.
PROCESSUS DE PERENNISATION DES ACQUIS DE PASSAGE
PLAN eTME RDC Dr Bernard BOSSIKY Point Focal eTME RDC
Évaluation du programme du pays au Sénégal Atelier national, 15 janvier 2014 Groupe du travail 1 Pérennisation des résultats.
Intervention loisir en milieu rural : Portrait et modèles d’organisation Dans le cadre du Forum québécois du loisir, tenu le 8 avril 2005 à Montréal.
EXPERIENCES DINTERVENTION EN MATIERE DE DECENTRALISATION Forum professionnel Société Civile du DED Mai 2010 Boubacar DIARRA Coordinateur.
Promouvoir l’entreprenariat paysan
Jean-Noel Guillossou Responsable du Programme SSATP Priorités stratégiques du SSATP Réunion annuelle, décembre 2012.
AMELIORATION DE L'ACCES DES JEUNES AUX SOINS
Revitalisation intégrée et développement des communautés Conditions et facteurs de réussite POUR LAISSER DES EMPREINTES DURABLES… 1 Présentation par Lise.
PROJET-ÉCOLE ST-LOUIS DE ST-PHILÉMON Pour une école communautaire de qualité et attractive !
Projet dApproche Solidaire en SAnté GEnésique 9 janvier 2006 PASSAGE.
FOIRE AGRICOLE DE SIKASSO du 12 au 16 décembre 2012
Plan de présentation: Etapes formulation plan stratégique
Dimension Genre et Implications sur le terrain Atelier de démarrage du PIRAM Kinshasa, du 28 février au 4 mars 2011.
Martinique , Le 18 mai 2010 Marie-Françoise EMONIDE CHRONE
Programme de dissémination en santé du cœur. Principales causes de décès au Canada (1997)
Atelier « Stratégies et dispositifs d’appui institutionnel aux OP » - Ouagadougou, du 8 au 11 juin 2004 MODULE 3 : Dispositifs d’appui aux OP Exposé du.
1er janvier 2007 : nouveau cycle de programmation pour les Fonds structurels pour 27 États membres (avec la Roumanie et la Bulgarie). Cadre d'action les.
au service de l’insertion
PROMOUVOIR L’ENGAGEMENT POLITIQUE ET FINANCIER POUR LE PROGRÈS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE.
AUTONOMISATION, EXPERIENCE DE DUTERIMBERE ASBL NOVEMBRE, 2008.
I/PRESENTATION DE OIKOCREDIT
Réunion d’échange avec les Organismes de formation
BILAN DES ACTIVITES DES RESEAUX Rencontre semestrielle inter-pays Cameroun, janvier 2009.
Développement Economique Régional (DER) Atelier d’information et d’échange Ségou et Mopti.
PLATEFORME HA Ï TI.BE. Groupe de travail « Education et Formation » (GTEF) rapport schématique octobre 2013 à février 2014.
Tunis (Tunisie), 8 décembre 2014 C ORDINATION DE L’ A IDE DES P TF : C OMMENT LE S SN DU M ALI S’EN EST APPROPRIE Seydou Moussa TRAORE SIXIEME REUNION.
GROUPE DE TRAVAIL N° 2: Les axes stratégiques et les types de prestations à fournir par le Centre de Prestation de Service (CPS )
Conférence « coopération régionale Océan Indien » Développement économique et transport régional 19 décembre
Bassin du lac Tchad Localisation des actions Quelles sont les cibles Les principales cibles sont : 1.Les organisations paysannes et leurs fates 2.Les.
Instruction n° JS du 12 août 2004 Instruction n° JS du 12 août 2004 L’intervention des DRDJS, DDJS et des établissements nationaux du MJSVA.
Les rapports entre femmes et hommes dans le développement L’approche « genre »
Programme d’Appui à la Promotion de l’Économie Locale Pôle de Bougouni APEL.
1 Denis Hochedez Sous-Directeur Responsable du Département logement, vie sociale et solidaritésCNAF.
La Politique belge contre la faim? Un effort concerté pour le renforcement des organisations paysannes Table ronde au Parlement fédéral 13 décembre 2007.
DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN : LA SANTE TABLE RONDE DE DEVELOPPEMENT DU BENIN A PARIS Professeur Dorothée KINDE-GAZARD Juin
1 LA MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA DIRECTEUR DE LA STATISTIQUE (SDS) DU SENEGAL : Les défis à relever Atelier sur la revue de la mise en œuvre du CSRR Dakar,
Salon Branché Bois 24 septembre 2010 Programme d'animation territoriale Bois énergie du Grand Pau Syndicat mixte du Grand Pau.
Le partenariat vu par le CCFD – Terre Solidaire
 Contexte /Objectifs  Membres/ projets financés  Données financières  Principaux résultats  Insuffisances et faiblesses  Enseignements  Défis actuels.
UNSD Conférence internationale sur la divulgation des standards internationaux et la coordination dans le domaine des comptes nationaux, pour une croissance.
Réseau de Veille pour la Commercialisation des Céréales Réseau de Veille pour la Commercialisation des Céréales Pour un contrôle citoyen de l’action publique.
REMESA 3 ème réunion du CPC / Alger, 1-2 février 2011 Sous-groupe thématique Socio-économie: contributions au RESEPSA Appui à la définition et la mise.
1 Réseau de veille pour la commercialisation des céréales Pour un contrôle citoyen de l’action publique en matière de sécurité alimentaire / CSLP.
Cérémonie de signatures des contrats de subventions - 15 avril 2015 Un Programme mis en œuvre par Egis International et par le Ministère des Relations.
Par Ndeye Mbayang KEBE DIOP, IPAR. Depuis 2013 IPAR, en partenariat avec le CNCR, les appuis financier du FIDA et technique de la FAO, met en œuvre un.
Société de l’information et régions Politique régionale 1 Les stratégies régionales pour la société de l ’information Jean-Bernard Benhaiem,
Autonomisation et Emploi des jeunes à Adrar
Présentation au 2e forum des gestionnaires en sciences et technologie Lynne McHale Secrétariat de la gestion de la collectivité fédérale en sciences et.
Le CASAL : Huit ans d’action concertée en sécurité alimentaire à Laval.
Vivre ensemble, schéma pour les droits, l’autonomie et la citoyenneté des personnes handicapées Nathalie Sarrabezolles Mardi 26 février 2014.
Transcription de la présentation:

Par Bruno KALONDJI KANIKA Coordonnateur EXPERIENCE DE LA SOYAPRO MBONGWANA DANS L’AUTONOMISATION DE SA STRUCTURE Par Bruno KALONDJI KANIKA Coordonnateur

Brève présentation de la SM La SOYAPRO MBONGWANA est la branche sociale de l’Association pour la Promotion Agro alimentaire et Sociale,SOYAPRO asbl en sigle. Date de création : 8 février 1988

Brève présentation de la SM Mission : Œuvrer à favoriser et à créer les conditions qui permettent aux faibles économiquement d’améliorer leurs conditions de vie Vision : Une société congolaise plus fraternelle, intègre et solidaire dans laquelle le bien-être de tous est assuré de manière équitable et où la population se prend en charge

Brève présentation de la SM Public partenaire : Familles vulnérables (présence d’au moins une personne mal nourrie) Petits producteurs (aviculteurs, champignonnistes, maraîchers, pêcheurs, porciculteurs) Aire d’action : Kinshasa : Parties Est et Sud Bas - Congo : Territoire de Kasangulu

Stratégies mises en oeuvre Amélioration de la production Aménagement des ouvrages hydroagricoles; Vulgarisation des ombrières; Réfection des loges; Méthode la planification de la production; Formation et suivi techniques; Organisation des campagnes de désinfection des fermes porcines; Organisation collective de l’approvisionnement en intrants

Stratégies mises en oeuvre Appui à la commercialisation des produits Etudes sur la rentabilité des cultures; Création des marchés favorables; Mise en relation des producteurs avec des acteurs pertinents; Accompagnement de la gestion des unités de production; Accompagnement de la gestion des marchés

Stratégies mises en œuvre Renforcement des organisations de base Regroupement des producteurs; Reconnaissance officielle des O.B; Formations (Gestion des associations, GCP, GAR, Plaidoyer social…); Accompagnement organisationnel; Prise en compte des valeurs genre; Mise en place du système PSE; Sensibilisation sur la bonne alimentation et le VIH SIDA; Accompagnement de la gestion des activités communautaires; Approche des multiplicateurs des actions

Stratégies mises en oeuvre Amélioration de la sécurité foncière des producteurs Formation sur la loi foncière; Accompagnement des démarches foncières; Vulgarisation du contrat de bail agricole; Lobbying au sein du Conseil Municipal de Concertation

Stratégies mises en oeuvre Accès des producteurs aux micro – financements adaptés Sensibilisation à l’épargne; Formation sur l’instruction 002; Renforcement des capacités d’action de la COOPECMAKIN

Stratégies mises en œuvre Développement économique local Conclusion des partenariats stratégiques; Synergie d’actions; Création du CASMA; Coordination du RAUKIN

Impact de l’action Mbongwana Classe 1 : Pauvreté extrême Classe 2 : Pauvreté aigue Classe 3 : Pauvreté moins prononcée Classe 4 : N’est plus considéré comme pauvre Classe 5 : Considéré plutôt comme riche

Questions d’autonomie vécues ou qui se posent au sein de la structure Par rapport à l’autonomie de pensée Embarquement dans l’approche – programme mise en place par la DGCD en 1998; La SM se retrouve out du programme 2008-2010 de Trias RDC après avoir activement participé à son élaboration.

Questions d’autonomie vécues ou qui se posent au sein de la structure Par rapport à l’autonomie financière Fin du partenariat Trias – Soyapro en décembre 2008. La SM ne va-t-elle pas s’écrouler? Activités exécutées au ralenti suite au transfert tardif des fonds; Besoins identifiés et formulés en projets non appuyés à cause de la modicité des fonds reçus; Proposition d’augmentation des salaires refusée par le partenaire malgré le volume du travail abattu; Equipe exécutive muée en maraîchers en 1993-94 suite au pillage du siège de l’unique partenaire

Questions d’autonomie vécues ou qui se posent au sein de la structure Par rapport à l’autonomie face au leader fondateur Introduction des méthodes participatives en 1989-90 mal accueillie et le staff dirigeant a frôlé la démission Par rapport à l’autonomie d’action SM retenue comme ALE par les FSRDC mais les projets portent sur les infrastructures communautaires

Stratégies mises en œuvre pour y faire face Autonomie de pensée Participation active dans toutes les phases du cycle de projet (programmation, identification, formulation…); Elaboration du plan stratégique 2008-2012 par l’équipe exécutive de la SM; Publication du bulletin trimestriel « Impact Mbongwana »; Indépendance vis-à-vis des confessions religieuses et des blocs

Stratégies mises en œuvre pour y faire face Autonomie financière Conclusion de nouveaux partenariats (PAIDECO, FSRDC); Création et gestion des unités de production (petites entreprises : FCK); Offre des services rémunérés (organisation des séminaires de formation, des campagnes de désinfection des fermes porcines…)

Stratégies mises en œuvre pour y faire face Autonomie face au leader fondateur Renforcement des capacités des membres de l’équipe exécutive (efficacité accrue→ leader face à l’évidence); Renforcement des liens entre organes exécutifs de l’Association (CA et Directions) à travers l’organisation des récollections avec partages spirituels.

Stratégies mises en œuvre pour y faire face Autonomie d’action Spécialisation : la SM est reconnue comme acteur prépondérant dans le maraîchage à Kinshasa; Bonne connaissance du milieu : elle vous attire d’autres partenaires et certains acteurs de développement peuvent payer vos services ; La pratique des méthodes participatives renforce les partenaires à la base (organisations de base) qui parviennent à faire le choix entre les différents appuis proposés.

Facteurs de succès En rapport avec l’autonomie de pensée Fidélité à la mission et à la vision : organisation régulière des recollections (valeurs); Révisitation de la mission et de la vision lors de la planification stratégique Bon choix des dirigeants. En rapport avec l’autonomie financière Gestion orthodoxe; Visibilité des actions menées; Disposer d’une ou plusieurs unités de production rentables

Facteurs de succès En rapport avec l’autonomie face au leader fondateur Renforcement des capacités des membres de l’équipe exécutive ; Délégation du pouvoir suscitée par la confiance que l’initiatrice a envers les directeurs à cause de leur témoignage de vie. En rapport avec l’autonomie d’action Synergie d’action : TUKUZA et SM >< FAO HUP; Renforcement des capacités des organisations à la base : elles parviennent à discerner les bons et les mauvais partenaires ; Spécialisation : la maîtrise du domaine d’intervention attire des partenaires vers vous.

Principaux freins Absence de l’Etat : les services étatiques démissionnaires et l’inexistence de l’appui financier de l’Etat inhibent la pérennité des actions ; Absence de synergie d’actions entre ONG ; Inexistence de politique de recherche de financement ; Pas de culture d’appui aux ONG locales de la part des riches autochtones ; Clientélisme de la part des fondateurs : la référence au seul initiateur de l’ONG étouffent les capacités.

Conclusions La spécialisation issue d’une bonne maîtrise du domaine d’intervention et accompagnée des actions de visibilité permet d’acquérir de la notoriété laquelle attire des partenaires ; Disposer des unités de production rentables dotées d’une structure de gestion autonome dont le bénéfice est versé à l’OSC pour des actions de développement ; Travailler en réseau (synergie d’actions) ; Exercer le lobbying pour que l’Etat appuie les actions menées par les OSC là où ses services sont absents ou démissionnaires.