L’ENERGIE FUTURE Aujourd’hui, la pénurie du pétrole est proche; la pollution s’accroît de jour en jour; les déchets nucléaires s’entassent dans lieux de stockage inappropriés. Dans 50 ans, comment allons-nous nous déplacer ? En voiture ? Cela ne sera plus possible, le prix du pétrole sera tellement élevé que personne ne pourra s’en procurer. Alors, quelles solutions choisir? La solution est sous vos yeux. « Il faut sauver la planète, non pas que nous avons héritée de nos parents, mais celle que nous avons empruntée à nos enfants.» St Exupéry © 2008 - H2 Project
Sommaire Ressources actuelles Projet H2
Ressources actuelles I. Le pétrole II. Le nucléaire III. L’énergie thermique IV. L’énergie solaire V. L’éolien VI. L’hydroélectricité
I. Le pétrole Le pétrole ou huile de pierre est essentiellement constitué des vestiges de micro-organismes des mers chaudes. Cette source d’énergie s’est formée par la décomposition de matières organiques, végétales et animales en dépôts où ils se transforment en hydrocarbures. Le pétrole représente 38% de la consommation globale d’énergie primaire dans le monde. Mais, aujourd’hui le pétrole n’est plus une source d’énergie d’avenir. En effet, la surconsommation de ces 50 dernières années a épuisé plus rapidement que prévu les réserves. L’homme doit donc rapidement imaginer de nouvelles sources d’énergie renouvelables.
II. Le nucléaire un réacteur nucléaire : de l'ordre de 900 à 1300 MW en général (record : 1550 MW à la centrale nucléaire de Civaux au sud de Poitiers) Lors de la fission d’un atome d’uranium, une grande quantité d’énergie est produite sans rejet de dioxyde de carbone, mais elle créée des déchets radioactifs à stocker, qu’il faut stocker. Si on stoppait immédiatement la production de déchets nucléaires, il faudrait 16millions d’années pour qu’ils perdent toute leur radioactivité.
III. L’énergie thermique Une centrale thermique produit de l'électricité à partir d'une source de chaleur. Cette source peut être un combustible; brûlé gaz naturel, certaines huiles minérales, charbon, déchets industriels, déchets ménagers… Utilisant un processus de combustion, elles rejettent beaucoup de dioxyde de carbone, et contribuent grandement au réchauffement climatique.
IV. L’énergie solaire Une centrale solaire photovoltaïque : de quelques centaines de watts à 10 MW . L’énergie solaire est propre, mais en cas de mauvais temps, il faut compenser la non production d’énergie par des centrales thermiques, très polluantes. De plus, pour assurer une production suffisante avec les technologies actuelles, il faut une surface énorme de panneaux photovoltaïques. Et les coûts d’une telle centrale sont encore très élevés.
V. L’éolien Une éolienne de 2 MW alimente en électricité environ 4000 personnes (hors chauffage), soit une production annuelle de 4 à 5 millions de kWh. Malheureusement, lorsqu’il n’y a plus de vent, la production électrique des éoliennes s’arrête, et il faut compenser ce manque d’électricité par l’utilisation de centrales thermiques, très polluantes.
VI. L’hydroélectricité Les barrages hydroélectriques Les serpents hydroélectriques Les éoliennes sous-marines
1) Les barrages hydroélectriques Une centrale hydro-électrique : de quelques kW à 3000 MW. Lors de la construction d’un barrage hydroélectrique, des turbines sont installées. Elles utilisent la force du courant pour produire de l’électricité.
2) Les serpents hydroélectriques Les concepteurs du Pelamis prévoient son déploiement par troupeaux de 30 ou 40 unités. De quoi occuper une surface d'environ 1km². Peut-être moins si les ingénieurs parviennent à immerger le dispositif à 50 ou 60 mètres de fond. De façon à économiser sur les longueurs de câbles et profiter de la houle des profondeurs. La puissance générée par un seul "parc à serpents" (30 MW) pourrait alimenter 20 000 foyers. Une vingtaine de zones de cette capacité suffirait à couvrir les besoins électriques de la cité d'Edimbourg et ses 450 000 habitants.
Le Système du pelamis
3) Les éoliennes sous-marines Une usine marémotrice d'un nouveau genre fourni ses premiers Kilowattheures fin septembre 2003 dans le bras de la mer de Kvalsund, à l'extrême Nord de la Norvège. Il s'agit d'une version sous-marine de l'éolienne, une hydrolienne de 20m de diamètre installée par 45m de fond. L'hélice est entraînée par la force du courant de la marée qui atteint 2,5m/seconde (soit 4,5 noeuds) à cet endroit. Le générateur associé restitue 3OOkW de puissance. La prévision de la production électrique annuelle du générateur est de 700 000 kWh/an: soit assez pour alimenter 35 habitations. Si l'hydrolienne installée par 35m de fond confirme son potentiel, l'industriel norvégien Hammerfest Strom, compte en installer 19 autres à proximité(pour un coût de 10 millions d’€uros l'unité.
Projet H2 I. Comment mieux valoriser le rendement des Pelamis ? II. Le centre du projet III. Les conséquences
I. Comment mieux valoriser le rendement des Pelamis ? Le Pélamis permet de produire de l’électricité avec la force de la houle en mer. Malheureusement, le rapatriement sur terre, de l’électricité produite est interrompu par la rupture des câbles électriques tendus sur de trop longues distances. La solution serait de relier les Pélamis et les éoliennes sous-marines, à des plate-formes marines, afin de pouvoir utiliser des câbles plus courts, évitant ainsi leur casse et la perte de puissance, due au transport de l’énergie par les câbles.
II. Le centre du projet
Le sas : le centre de la production de H2
La voiture à hydrogène
Les chiffres Avec 30 pelamis, soit une ferme houlomotrice, on produit, 22.5 MW. Avec 22.5 MW on produit 410 litres d’oxygène et d’hydrogène en une heure. Avec une plate-forme comportent 10 sas et l’équivalent de 10 fermes houlomotrice, on produirai 4100 L/h d’hydrogène soit une production journalière d’environ 100.000 L. Ce qui permettrait d’alimenter 90.000 voitures qui pourraient parcourir 400 à 500 km par semaine.
Utilisations domestiques
III. Les conséquences Conséquences environnementales Conséquences économiques
1)Conséquences environnementales X Plus de rejet de CO2 . Rejet d’eau uniquement. Plus de déchets radioactifs.
2) Conséquences économiques Indépendance vis à vis des pays pétroliers. Augmentation du pouvoir d’achats des utilisateurs de voitures H2. Emplois dans la recherche pour développer et améliorer les piles à combustible.