L’ANCIEN REGIME La fin du XVIIIème siècle marque une coupure dans l’histoire d’Occident. Avant, c’était L’ANCIEN REGIME C’était le temps de LA MONARCHIE ABSOLUE. Le roi était considéré comme un souverain élu par Dieu et muni de tous les pouvoir pour gouverner.
■ LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME ■ De grands progrès: Au XVIIIe siècle, les conditions de vie de la population de l’Europe occidentale se sont nettement améliorées. Les progrès médicaux. le recul des épidémies. une alimentation plus équilibrée et une meilleure hygiène leur ont permis de vivre plus longtemps. (Par ex., population française est alors passée de 20 millions d'habitants au début du XVIIIe siècle à 27 millions à la fin du siècle) .
■ LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME La situation économique a aussi progressé. Les premières entreprises industrielles (métallurgiques et textiles) ont produit de plus en plus de biens. La construction de routes et de ponts a entraîné le développement du commerce. Mais l'agriculture, qui restait la principale activité économique, évolue peu. Malgré l'introduction de quelques nouveautés comme: la culture de la pomme de terre et l'utilisation des premiers engrais les méthodes demeurent traditionnelles et les rendements faibles
■ LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME Comme au XVIIe siècle, la société était divisée en trois ordres. La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés Le tiers état comprenait tout le reste de la population: Dans les villes, la haute bourgeoisie (riches marchands, officiers). Elle se distinguait: des artisans et des boutiquiers, qui vivaient modestement. Dans les campagnes; les laboureurs (riches paysans) fermiers ou manouvriers (qui travaillaient pour les laboureurs).
LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME La NOBLESSE ET LE CLERGÉ ne payaient pas les principaux impôts et percevaient des droits féodaux. Le TIERS ÉTAT ne profitait pas du progrès économique et vivait encore pauvrement:
LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME La NOBLESSE ET LE CLERGÉ ne payaient pas la taille (le principal impôt) et percevaient des droits féodaux. La haute noblesse (de robe ou d'épée) et une partie du clergé (les évêques et les abbés) possédaient de grands domaines qu'ils faisaient exploiter par des paysans, ce qui leur permettait de mener une existence luxueuse En revanche, la petite noblesse et le bas clergé vivaient simplement, voire pauvrement.
LA SOCIÉTÉ DE L'ANCIEN RÉGIME Le TIERS ÉTAT ne profitait pas du progrès économique et vivait encore pauvrement: la haute bourgeoisie (riches marchands, officiers) vivait dans l'aisance et aspirait à participer à la vie politique. Elle se distinguait des artisans et des boutiquiers, qui vivaient modestement. le niveau de vie des paysans était différent: laboureurs (riches paysans) fermiers (qui payaient un loyer pour exploiter leurs terres) ou manouvriers (qui travaillaient pour les laboureurs).
L’ANCIEN REGIME L’année 1789 marque une coupure dans l’histoire de la France Avant, c’était L’ANCIEN REGIME avec le roi Louis XV1 et sa femme, la reine Marie-Antoinette C’était LA MONARCHIE ABSOLUE. Le roi était considéré comme un dieu,
La société française au XVIII° siècle Louis XIV Louis XVI Louis XV 1700 1715 1774 1792 1800 *Au XVIII° siècle, les conditions de vie des français se sont améliorées avec le recul des famines et les progrès médicaux. La population a alors fortement augmentée. La société de L’ANCIEN RÉGIME était divisée en trois ordres. La noblesse et le clergé étaient des ordres privilégiés : ils ne payaient pas d’impôts et percevaient des droits féodaux. Le Tiers état comprenait tout le reste de la population et présentait une importante diversité : riches bourgeois, petits artisans et paysans.
Le clergé avait beaucoup d’influence Ils avaient certains privilèges et ils ne voulaient pas les perdre
Les nobles aussi étaient très riches. Ils possédaient de grandes propriétés et ils ne voulaient rien perdre.
Le Tiers Etat, et en particulier les paysans, payaient beaucoup d’impôts. Le système était très injuste.
Les impôts (en France) La taille est un impôt sur les personnes et ses possessions. Le clergé et la noblesse ne la payaient pas La gabelle est un impôt sur le sel. Certains nobles et membres du clergé ne la payaient pas. C’était régional.
Les paysans n’avaient pas de privilèges. -Ils payaient des impôts Les paysans n’avaient pas de privilèges. -Ils payaient des impôts -donnaient de la nourriture aux nobles et au clergé -et n’avaient pas le droit de chasser ni de participer au gouvernement.
Les Philosophes des Lumières Pour résumer la philosophie des Lumières, on peut dire qu'elle repose sur les valeurs de: Liberté Tolérance et Justice. Les philosophes des Lumières avaient donc tous pour but d'éclairer, d'où leur nom, l'esprit humain et la pensée de leurs contemporains par la raison. Cependant, leurs idées différaient sur certains points.
Voltaire
Les Philosophes des Lumières VOLTAIRE (François-Marie Arouet dit) : 1694-1778 Auteur notamment d’essais historiques et de contes philosophiques. Ses écrits témoignent de son souci de vérité et de tolérance. Il dénonce la torture, l'esclavage et la peine de mort, dans son Dictionnaire Philosophique. Il a été emprisonné à la Bastille pendant un an en 1717. " Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire "
Jean-Jacques Rousseau
Rousseau (Jean-Jacques) : 1712-1778 L’ ensemble de son œuvre est fondée sur la recherche d’une harmonie avec les hommes. Il est convaincu de l’importance de l’éducation du peuple. Politiquement, Rousseau a des idées démocratiques : dans Le Contrat social, il exprime ses principes politiques : autorité d'un peuple souverain qui peut changer ses lois et gouvernants. A la fin de sa vie, il est critiqué par Voltaire qui se moque de ses idées utopiques.
Diderot (Denis) : 1713-1784 Un des grands animateurs intellectuels du 18° siècle. Diderot est avant tout un penseur curieux, cultivé et travailleur infatigable. Avec D’Alembert, il sera le maître d’œuvre de l’Encyclopédie, grâce à laquelle, il veut susciter la curiosité et vulgariser les connaissances.
Montesquieu
Salon de madame Geoffrin *Au XVIII° siècle, les rois Louis XV et Louis XVI étaient des souverains absolus de droit divin. La noblesse et le clergé s’opposaient à toute réforme tandis que les philosophes des lumières dénonçaient les abus de la monarchie absolue et répandaient l’idéal d’une société composées d’hommes libres et égaux devant la loi et l’impôt. Salon de madame Geoffrin