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Témoignage 1: Le chien Zirka Réservée quand il le fallait, enjouée quand le moment était propice, c’était en bref une chienne merveilleuse. Puis vint cet instant de souffrance, un véritable coup de poignard le soir du 19 mars 2001. Zirka avait fait un empoisonnement alimentaire avec une substance inconnue. Le résultat était une gastro-entérite hémorragique.

En la serrant très fort contre moi, j’ai chanté à Zirka sa dernière chanson, je lui ai donné sa dernière caresse, son dernier bisou. J’ai pris son collier, sa laisse, ai signé les papiers de l’euthanasie et je suis sortie de la clinique sans Zirka.

Chaque matin pendant des mois, je retrouvais un de mes deux autres chiens devant la porte de la cuisine, attendant le retour de Zirka. La perte de Zirka avait aussi été un choc pour lui, et il ne mangeait plus, il n’avait plus d’entrain.

À chaque jour, c’était un deuil nouveau À chaque jour, c’était un deuil nouveau. Premier déjeuner sans Zirka, première promenade sans Zirka, première sortie sociale sans Zirka, première visite chez le vétérinaire sans Zirka [...] et finalement, première année sans Zirka, vide, incroyablement vide.

Chacune de ces occasions était un deuil à part entière qu’il m’a fallu vivre, apprivoiser et accepter. Mon entourage a tout fait pour me soutenir. Mon vétérinaire compatissait et quelques amies m’ont fait un bel hommage pour Zirka en peignant une toile qui la représentait.

Au fur et à mesure que le temps passait, je me suis aperçue qu’il y avait une part de moi qui était partie avec Zirka, laissant un grand vide à l’intérieur de moi. Chaque jour, je me battais pour survivre, et l’épuisement physique et émotif m’a affaiblie, et les problèmes de santé ont surgi.

Durant la première année, j’ai perdu la voix à quelques reprises et du être hospitalisée. Je maigrissais à vue d’oeil et je ne mangeais presque plus. J’étais à la recherche d’une Zirka qui n’existait plus que dans mon coeur.

J’ai tout fait pour combler ce vide: je passais des petites annonces à la recherche d’une copie conforme de Zirka, je contactais des éleveurs...en vain. Je n’étais jamais satisfaite. Puis un matin, dans une annonce classée, je vis un chien croisé à vendre près de chez moi. Sur un coup de tête, je me suis rendue chez le vendeur et je l’ai acheté. Mais je n’ai jamais pu retrouver cette complicité que j’avais avec Zirka, et le temps passait avec cette nouvelle chienne que j’avais nommée Leïla-Zirka. (son adresse e-mail: zirka@....)

Témoignage 2: Pepsy le rat C’est clair que j’ai aimé ce petit rat (800 grammes quand même) à la folie. Je l’aime toujours, je pense sans arrêt à lui et pourtant il est décédé en mai 1996 à 4h30 du matin, je me souviendrai longtemps de ce jour.

Ce jour là, je n’ai pas été travailler et mon fils n’a pas été à l’école, nous sommes tous les deux allés le faire incinérer, puis nous avons acheté une boîte en forme de coeur, sur laquelle nous avons collé sa photo et mis ses cendres.

Mon fils, qui a 24 ans maintenant a toujours ce petit coeur près de lui.

L’autre jour, je suis allée en animalerie acheter des os en peau de buffle pour mes poilus, il y avait là deux petits rats, un tout noir et un blanc et noir comme Pepsy. J’ai tendu la main et tous les deux sont venus s’installer dans le creux de ma main, je les ai élevés au niveau de mon visage et comme Pepsy, ils ont posé leurs petites pattes sur mon menton et m’ont fait plein de bisous.

J’en ai pleuré, j’ai supplié mon mari de les acheter mais il a refusé de céder...je lui en ai voulu pendant au moins deux jours et ai tenté par tous les moyens de le faire céder mais rien à faire, j’étais très malheureuse. Je me suis dit que peut-être l’un des deux était-il la réincarnation de mon Pepsy.