Oloron, Oloron ! Ô ma ville que j’aime ! Toujours en mutation, pourtant toujours la même …
Au pied des Pyrénées, du Béarn la merveille, Tu nous offres ton cœur, à nulle autre pareille.
Veillée par tesz clochers dont les voix se répondent, Tu offres à tes enfants toutes la joie du monde.
Ton gave aux claires eaux, torrentueux ou sage, Nous vient directement des neiges, des alpages.
Et tu offres au saumon qui en remonte le cours La possibilité d’y revenir toujours.
L’église Sainte-Croix, mon quartier, mon village, Où j’ai vécu ma vie d’enfant pas toujours sage !
Sainte Croix, c’est « La-Haüt », c’est l’ancien Illuro, Le cœur de la cité, son antique berceau ;
Les antiques remparts sont bordés d’un chemin Qui voit les amoureux passer main dans la main…
Et là-haut nous disons « descendre à Oloron » Quand nous devons y aller pour quelque commission.
« Descendre » est bien le mot : escalier ou chemin, Il faut savoir ici se prendre par la main.
En bas, le long du gave qui paresse et s’étire, Les antiques maisons s’alignent sur ses rives.
Les ardoises des toits, qui luisent au matin, Sont parfois sur les murs, protégeant du serein.
Le clocher Notre-Dame, s’élançant vers le ciel Semble vouloir aller nous chercher le soleil.
Dans le jardin pulic, un kiosque et un jet d’eau S’élançant fièrement, étonnent les badauds.
Avril pour les fleuristes est une entre-saison ; Mais partout, cependant, les fleurs sont à foison.
La vieille cathédrale, quartier Sainte-Marie, Offre bien des trésors au passant ébloui.
Tout près, un monument dédié à Saint Grat Qui, au IV° siècle, nous évangélisa.
Voilà. C’est Oloron, ma ville, mes amours. Venez la découvrir ! Venez y faire un tour !
Photos : Yvonne Ollier Texte : Jacky Musique : chant béarnais : Adishatz (au revoir) Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix