10 mars 2015 La chronique du paparazzo
Valberg en blanc …
… enfin presque ! Valberg en blanc … en ce mardi 10 mars 2015.
Il faut deux grosses heures pour rallier Valberg, à 110 km de Menton. Cette station touristique, dont le nom provient d’un lieu d’alpage (valloun de bergians), s’étend sur les communes de Guillaumes, Péone et Beuil.
On doit d’abord remonter la vallée du Var, en passant par l’étroit défilé du Chaudan.
Puis, après les gorges inférieures du Cians et leur sapin de Noël à décoration persistante,
on serpente dans le célèbre décor en technicolor des gorges supérieures. Ça manque de poissons rouges !
A Valberg, la première inactivité est la pause café.
Puis, ceux qui viennent aux sports d’hiver se répartissent en skieurs et raquetteurs, et ceux qui détestent se faire racketter se regroupent pour les promenades.
Pour le matin, les plus courageux n’ont pas un programme épuisant, sur la route du golf : une petite centaine de mètres en hauteur, cinq petits kilomètres en longueur, le tout sur l’adret bien ensoleillé. Départ - Arrivée Golf
Le parcours vaut surtout pour ses magnifiques points de vue, le plus beau à l’ouest, vers la crête qui sépare la vallée du Haut-Var de celle du Haut-Verdon.
A 13 km, admirons le puissant Mont Saint Honorat (2520 m).
Un peu plus au nord, on voit les Aiguilles de Pelens (2500 m), beaucoup plus nettes qu’à la sortie de l’an dernier. Mars 2014
Elles sont suivies 500 mètres plus bas par la vaste échancrure du Col des champs, la voie d’accès au Verdon.
C’est Alex, notre président, qui nous pilote, assisté de Jean-Claude, qui a troqué le volant de son bus pour le bâton de rando. T’as pas intérêt à te faire une entorse, je ne conduis pas ton autobus !
Sur le plateau menant au golf se découvre à 24 km la frontière avec l’Italie, juste au dessus de la station française d’Isola Mont Saint-Sauveur (2711 m) Mont Malinvern (2938 m)
Au retour, vue dominante sur les installations sportives de la station, avec peu de randonneurs à la piscine.
superbes pavillons avec vue sur la vallée,résidences de luxe donnant sur la proche montagne, et derrière nous, beau chalet profitant d’un prestigieux programme immobilier de clapiers en déshérence. On admire aussi les joyaux de l’immobilier local :
A midi, nous sommes quelques ascètes à pique-niquer sur les bancs publics, à « l’hôtel de la cloche »,
les autres préférant le luxueux confort des terrasses gastronomiques.
L’après-midi, ceux qui n’aiment pas la belotte repartent en excursion sur l’ubac, près du domaine skiable, où malgré l’ombre la température reste très clémente. Départ - Arrivée
Ça commence mal. On nous refuse l’entrée au Club Piou Piou ! Désolés ! Vous êtes beaucoup trop vieux ! Désolés ! Vous êtes trop jeunes pour être déjà retombés en enfance.
C’est la quatrième visite du paparazzo à ce sentier où des monolithes symbolisant nos planètes sont espacés proportionnellement, 1 mètre de terrain représentant 1 million de kilomètres dans l’espace. Alors, on se dirige une fois de plus vers l’itinéraire de « Découverte », créé en 2009, l’année de l’astronomie.
Voici d’abord la brûlante Mercure, qui a fait fondre la neige autour d’elle. Son grand sac à dos la protège des météorites skieurs fous.
Vient ensuite la belle Vénus, moins protégée pour hiberner qu’en 2014.
puis, notre bonne vieille terrePuis c’est notre bonne vieille terre, suivie à 78 mètres par Mars, taillée comme il se doit dans la roche rouge du Cians.
Le groupe ne dépassera pas la ceinture d’astéroïdes, certains ayant omis de prendre les bâtons, indispensables sur ce chemin qui devient verglacé.
Seul le paparazzo pousse jusqu’à Jupiter, soit un petit détour de 500 millions de kilomètres en 20 minutes. Juin 2010 Pas mal, pour un retraité.
La descente permet d’apercevoir le Grand Mounier, le « Petit » restant masqué par la Montagne de l’Estrop. Photo Internet Grand Mounier (2817 m) Montagne de l’Estrop (2246 m) Petit Mounier (2727 m)
Enfin, après un dernier regard sur Valberg, on prend le chemin du retour.
Atmosphère très paisible, voire somnolente, dans le premier bus, qui contraste avec celle du second, où il y a plus d’ambiance, grâce à « Radio Mathilde ».
Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)