Clic Pauvres !
Chacun ses pauvres, pauvres entremêlés, Secours populaire, secours catholique. Secours cathodique. Ah qu’ils sont beaux les pauvres à la télé ! Moi je n’ai jamais été très riche, Mais enfin Je n’ai jamais fréquenté la misère. Quand j’étais normal, Je ne m’étais jamais trop préoccupé De savoir Si j’étais riche catholique ou riche populaire : Clic
Eh bien maintenant, je suis bien obligé De me poser la question, puisqu’on me la pose ! Et qu’il me faut trancher. Et qu’il me faut trancher. Alors, catholique ou populaire, Populique ou catholaire ? Le choix est cornélien, fondamental, C’est le choix du mal ou du bien, du bien ou du mal. Clic
Pauvre de Dieu, c’est le bonheur au-delà assuré, Souffrir aujourd’hui pour le paradis demain, Se soumettre et prier pour une bouchée de pain. Pauvre du peuple, c’est, dans la chaîne de la vie Etre le maillon fragile, le maillon solidaire, Par lequel se mesure la force de la chaîne entière. Par lequel se mesure la force de la chaîne entière. Clic
Entre dieu et non-dieu, entre rien et moins que rien, Moins que rien, comme dit Devos, c’est déjà un peu, Eh bien non, il fallait choisir, c’était pour mon bien. Populaire ou catholique, catholaire ou populique. Catholitien, catholitaire, populitaire ou Populithique. Clic
Et entre deux maux, Au bout du compte, J’ai choisi de me nourrir de mots. Roland Boucabelle Vers complètement libres. Vers complètement libres.
Roland Boucabelle FIN