LES URGENCES ABSOLUES: LES ORDRES D’URGENCE LES URGENCES ABSOLUES: Les extrêmes urgences; les premières urgences. LES URGENCES RELATIVES: Les deuxièmes urgences; Les troisièmes urgences.
Extrêmes urgences HEMORRAGIES GRAVES: ASPHYXIES ET DETRESSES RESPIRATOIRES Victime sous ventilation artificielle. HEMORRAGIES GRAVES: Hémorragies non garrotables; Hémorragies arrêtées par points de compression Hémorragies internes.
Premières urgences: Grands choqués; Poly traumatismes; Grands brûlés; Inconscience; Plaies abdominales; Ecrasement de membres.
Deuxièmes urgences Troisièmes urgences: Fracture du crâne avec conscience; Fracture de la CV ou du bassin; H. arrêtée par un pansement compressif; Plaies profondes et F. ouvertes. Troisièmes urgences: Blessures légères.
Extrêmes urgences Deuxièmes urgences Troisièmes urgences: Asphyxies et détresses respiratoires Hémorragies graves Premières urgences: Grands choqués; Poly traumatismes; Grands brûlés; Inconscience; Plaies abdominales; Ecrasement de membres. Deuxièmes urgences Fracture du crâne avec conscience; Fracture de la CV ou du bassin; H. arrêtée par un pansement compressif; Plaies profondes et Fractures ouvertes. Troisièmes urgences: Blessures légères.
L’ETAT DE CHOC Définition: Défaillance aigue de la circulation sanguine. symptômes: pâleur, syncope, cyanose, froideur, pouls faible et rapide, sueur ,soif, prostrée. intervention: Calme, couverte, allongée,tête basse, confortée, évacuer.
SECOURIR Consiste à : maintenir la vie , empêcher l'aggravation de l'état de la victime , faciliter son rétablissement.
COMMENT ? PAR DES GESTES ET DES TECHNIQUES QUI EXIGENT UN SAVOIR FAIRE PRÉCIS , ADAPTE A CHAQUE SITUATION.
MÉTHODES D'INTERVENTION D'URGENCE LES DÉGAGEMENTS D'URGENCE En règle générale, "une victime ne doit jamais être déplacée ", sauf s'il y a urgence et dans les situations suivantes:
On se limite à quatre situations et à trois techniques : A) LES SITUATIONS: Victime allongée sur une route à grande circulation; Victime visible qui se trouve dans une pièce enfumée ou en feu ; Victime menacée par un éboulement ou un effondrement, une coulée de boue, la montée des eaux; Victime se trouvant dans un véhicule commençant à prendre feu.
Ces manoeuvres de dégagement, sont dangereuses et ne doivent être utilisées que pour soustraire une victime à un danger vital, réel et immédiat, en cas d'urgence, Elles doivent être pratiquées que par une personne compétente , et ne peuvent s'improviser.
B) LES TECHNIQUES Traction par les chevilles. Le sauveteur saisit la victime par les chevilles et la tire le plus rapidement possible sur le sol, jusqu'à ce qu'elle soit en lieu sûr; les pieds de la victime sont à la hauteur des genoux du sauveteur.
Saisie par les poignets. Le sauveteur se place accroupi derrière la victime; il l'assied, passe ses bras sous les aisselles de la victime, croise les bras de celle-ci et saisit les poignets (main droite du sauveteur pour poignet gauche de la victime et main gauche du sauveteur pour poignet droit de la victime);
Puis, il tire la victime à reculons jusqu'à ce qu'elle soit en sûreté. Suite Il se redresse par la force de ses cuisses, en gardant la victime plaquée contre lui ; Puis, il tire la victime à reculons jusqu'à ce qu'elle soit en sûreté. Suite
Dégagement d'un véhicule: Le sauveteur, après avoir détaché ou coupé la ceinture de sécurité : s'accroupit à hauteur du siège du véhicule :
L'autre main, passée sous l'autre aisselle, saisit : Suite Une main passée sous l'aisselle la plus proche maintient le menton (sans appuyer sur le cou), L'autre main, passée sous l'autre aisselle, saisit : Soit la ceinture de la victime, Soit l'aisselle; Suite
Le sauveteur est alors en position de trépied : Suite Ensuite il se dégage en se redressant, tire la victime hors de la zone de danger pour l'asseoir par terre. Le sauveteur est alors en position de trépied : le membre en l'air contre la victime, le coude du membre qui maintient l'aisselle est appuyé sur le dos de la victime; Suite
Suite la main qui soutient l'aisselle se libère et vient soutenir le bas de la nuque; le sauveteur efface le genou qui maintient le dos et allonge lentement la victime dont la tête est toujours maintenue par le menton et la nuque, et ce jusqu'au sol.
Précautions pour le sauveteur: Dans un local enfumé, uniquement : retenir sa respiration. En cas d'incendie: se protéger au maximum avec ses vêtements. Risque d'explosion : Ne pas provoquer d'étincelles (interrupteur, sonnerie, lampe de poche).
C) APPLICATION DES TECHNIQUES AUX SITUATIONS: 1. Victime allongée sur la route : il est préférable d'utiliser la traction par les chevilles. 2. Victime dans une pièce enfumée, en feu ou menacée d'éboulement ou effondrement: Traction par les chevilles si le sol ne présente pas d'obstacle; saisie par les poignets dans les autres cas (escaliers, éboulis). Suite
3. Victime dans un véhicule commençant à prendre feu : Suite 3. Victime dans un véhicule commençant à prendre feu : si nécessaire, dégager rapidement les pieds de la victime; détacher ou couper la ceinture de sécurité; assurer le dégagement jusqu'à une zone de sécurité, (ni trop loin, ni trop près: risque d'explosion du véhicule).
BILAN ET SURVEILLANCE D'UN BLESSE . Suite
Fait appel aux connaissances anatomiques suivantes : Savoir observer l'état des fonctions vitales et savoir reconnaître et apprécier les signes d'une détresse vitale . Fait appel aux connaissances anatomiques suivantes : L'organisme est fait de cellules pour lesquelles l'oxygène est indispensable. Suite
La fonction ventilatoire; La fonction circulatoire. Trois fonctions participent à la distribution de l'oxygène dans l'organisme : La fonction nerveuse; La fonction ventilatoire; La fonction circulatoire.
Suite On appelle détresse vitale la défaillance d'une ou de plusieurs de ces trois fonctions, défaillance pouvant entraîner rapidement la mort. Il est important de savoir reconnaître immédiatement les signes de ces défaillances pour agir efficacement avant qu'il ne soit trop tard. Suite
CONTRÔLE DES POINTS DE SURVEILLANCE DE LA SURVIE L'abord d'un accidenté est extrêmement important. Après avoir écarté le risque de suraccident, il faut évaluer en moins de trente secondes environ l'état des trois fonctions vitales pour agir immédiatement en conséquence. Le premier coup d'oeil doit déclencher le geste qui sauve et doit permettre de faire un premier bilan. Suite
Conscience , (Poser des questions simples). Suite Souvent l'examen de l'environnement immédiat de l'accident aidera à dresser ce bilan (échelle renversée, huile répandue, pierres …). Le secouriste devra , en premier temps des secours , contrôler les signes traduisant l'intégrité des grandes fonctions vitales: Conscience , (Poser des questions simples). Ventilation , (Assurer la liberté des V.A). Circulation, ( Prise du pouls carotidien). Suite
1°. Apprécier l'état de conscience : COMMENT ? A- ÉTAT DES FONCTIONS VITALES: 1°. Apprécier l'état de conscience : au niveau de la réponse aux sollicitations: Réponse à la parole Réponse à la douleur. Suite
Poser une question simple : « ça va, vous m'entendez? »; Suite Poser une question simple : « ça va, vous m'entendez? »; « Quel est votre nom ? ». Donner un ordre simple : « Serrez-moi la main »; « Ouvrez les yeux». Suite
Si le sujet répond ou obéit : Suite Si le sujet répond ou obéit : Il est conscient, le surveiller en complétant le bilan .(Voir ci-après). Dans le cas contraire : Il est inconscient; il faut alors apprécier la fonction ventilatoire. Suite
2°. Assurer la liberté des voies aériennes : Desserrer col, cravate, ceinture ; Basculer prudemment la tête de la victime en arrière : Suite
Suite Une main sur le front appuie vers le bas pour incliner la tête en arrière; L'index et le majeur de l'autre main se placent sous le menton (sur l'os et non dans le creux, mou, du menton) et l'élèvent pour le faire avancer; Suite
3°. Apprécier la fonction ventilatoire : En se penchant sur le sujet, l'oreille et la joue au-dessus de la bouche et du nez; rechercher : Avec sa joue : le flux d'air expiré par le nez et la bouche. Il peut être normal, augmenté, faible ou absent. Suite
Suite Avec l'oreille : les bruits normaux ou anormaux (sifflement ronflement, gargouillement) de la ventilation Suite
le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine. Suite Avec les yeux : le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine. Si la ventilation est absente, il faudra pratiquer deux insufflation, puis apprécier la fonction circulatoire. Suite
4°.Apprécier la fonction circulatoire par la prise du pouls carotidien: Durée: pendant au moins 5 à 6 secondes : l'artère carotide doit être cherchée soigneusement sur la face latérale du cou en la palpant entre la pulpe des trois doigts médians de la main qui était sur le front (index, majeur et annulaire) et le plan osseux profond constitué par la colonne cervicale. Suite
Le sauveteur se place du côté de la carotide qu'il va palper : Suite Le sauveteur se place du côté de la carotide qu'il va palper : Le premier temps consiste à poser doucement l'extrémité des trois doigts sur la ligne médiane du cou ; Suite
Suite le deuxième temps, essentiel, consiste à ramener la main vers soi, la pulpe des trois doigts restant au contact de la peau du cou ; Suite
Suite Le troisième temps consiste à pousser la pulpe des doigts vers la profondeur pour appuyer la carotide contre le plan profond osseux. On ramène ainsi les doigts vers soi, donc du côté où le sauveteur se trouve, en appuyant vers la colonne cervicale; Constater la présence ou l'absence de ce pouls.
NOTA: Il faut considérer comme une erreur le fait de chercher la carotide en poussant l'extrémité des doigts au-delà de la trachée, donc du côté opposé à celui où se trouve le sauveteur. En ramenant l'artère contre la trachée, élément mobile, et non contre le plan profond osseux, on pourrait ne pas sentir battre, parfois très faiblement, la carotide. Le sauveteur pourrait donc conclure faussement à un arrêt circulatoire.
Cas particulier de l'enfant de moins de un an : Cas particulier de l'enfant de moins de un an : * Chez l'enfant de moins de un an, on ne recherche pas le pouls carotidien, mais le pouls au niveau du bras. La main du sauveteur se pose à la partie moyenne du bras, les doigts sur la face interne. La pulpe des doigts recherche à ce niveau les battements de l'artère.
NOTA: Chez l'enfant et le nourrisson, les fréquences ventilatoires et cardiaques sont plus élevées que chez l'adulte.
A- CHRONOLOGIE: Résumé. On recherche donc succinctement l'état de : - la conscience; - la ventilation, - la circulation. Suite
Qui sera enseigné ultérieurement. Suite TOUTEFOIS EN PRÉSENCE D'UNE HÉMORRAGIE IMPORTANTE OU D'UN ARRÊT VENTILATOIRE BRUTAL, L' ÉTAT DE DÉTRESSE EST ÉVIDENT ET IMPLIQUE UN GESTE IMMÉDIAT ; Qui sera enseigné ultérieurement.
C) ÉVOLUTION ET SURVEILLANCE: Une fois constatée l'absence de signes de détresse vitale : Le bilan est complété : si le sujet peut s'exprimer, il lui sera demandé les circonstances de l'accident, les maladies qu'il peut avoir et les traitements en cours; les plaies seront recherchées ainsi que les suspicions de fractures osseuses Suite
Une surveillance est assurée et porte sur : Suite Une surveillance est assurée et porte sur : la conscience, en parlant au sujet, la fréquence ventilatoire : normale chez l'adulte au repos, 12 à 20 mouvements par minute, la fréquence du pouls : normale chez l'adulte au repos, 60 à 80 par minute, la présence ou l'absence de sueurs, la coloration de l'intérieur des lèvres (normalement roses). la victime est couverte. Suite
TABLEAU DE BORD DE LA SURVEILLANCE YEUX: Mouvements, forme OREILLES: Coloration, écoulement NEZ: Coloration, écoulement. BOUCHE : Sécrétion, écoulement POULS: Carotidien Radial MAIN : Coloration de l'ongle Coloration de la paume
CONDUITE EN ATTENDANT LES SECOURS SPÉCIALISÉS: Surveiller l'évolution de l'état de ces fonctions (que des gestes aient été entrepris ou non) , Recueillir le maximum de renseignements afin de les transmettre avec précision aux secours organisés lors de leur arrivée. Suite
A L'ARRIVÉE DES SAUVETEURS SPÉCIALISES. Suite A L'ARRIVÉE DES SAUVETEURS SPÉCIALISES. Se mettre à leur disposition et leur donner tous les renseignements sur l'état de la (ou des) victimes ainsi que l'action menée.
l'alignement tête-cou-tronc les points de saisie de la victime POSITIONS D'ATTENTE : La position d'attente d'une victime est délicate et doit respecter les règles essentielles suivantes: l'alignement tête-cou-tronc les points de saisie de la victime
Alignement tête-cou-tronc Il est indispensable de respecter cet alignement de manière à éviter toute torsion car, chez une victime gravement atteinte, une lésion de la colonne vertébrale doit toujours être supposée. Points de saisie de la victime Les vêtements ne doivent en aucun cas être utilisés pour déplacer une victime mais seulement pour permettre la mise en place d'autres moyens: immobilisation, plan dur.
1. Victime Consciente CONDUITE A TENIR QUE FAIRE ? -Blessé au thorax. -Blessé à l'abdomen. -Blessé avec hémorragie importante. Couvrir la victime. Position demi-assise. Position à plat dos, genoux fléchis. Position à plat dos, jambes surélevées.
2. Victime Inconsciente Qui sera enseigné ultérieurement.
CONTRÔLE PRATIQUE DES CONNAISSANCES A la fin de l'enseignement de ce module, le participant doit être capable, après avoir écarté le risque de suraccident : de réaliser le premier bilan vital en moins de 30 secondes environ, y compris la bascule prudente de la tête en arrière et la prise effective d'un pouls carotidien , d'alerter ou de faire alerter selon les circonstances évoquées; de recueillir et communiquer les éléments de la surveillance.
FIN