Ce livre est édité aux Editions «MonHélios » 4bis, rue de l’Abreuvoir, Gurmençon (France)
J’ai eu un coup de cœur : c’est là mon Béarn, ce sont mes Pyrénées ! Les montagnes, toujours changeantes, les sources limpides, les torrents impétueux, les cayolars accrochés aux pentes, les fougères brunes, les faons timides, les isards intrépides… Mon regret est de n’avoir pu tout vous présenter, de devoir faire un choix parmi ces photos et ces textes si poétiques. Mais j‘espère au moins vous donner l’envie d’acheter ce livre! Il sera votre plus beau trésor!
C’est ici et nulle part ailleurs Que se régénère mon cœur, le sang de mes veines, Mon identité pyrénéenne. R.Faustin Alors ? Elle n’est pas belle, ma montagne, enveloppée dans son écharpe de brume comme une coquette au sortir du bal ?
Le nuage se vantait d’être libre Et non pas comme l’arbre enraciné! Celui-ci écoutait, émerveillé, Les récits de ses grands voyages. Mais quand le vent dissout le nuage, L’arbre, lui, oublia vite ce langage… R.Faustin
L’écriture est une migration de l’âme Comme les battements de ton cœur, Un remède à mes larmes. R.Faustin Joubarde toile d’araignée et orpin blanc (sedum album)
Laissez-moi choir comme une feuille Et gifler par le vent Pour disparaître en un désir errant. R.Faustin
Quelle sérénité! J’y passerai bien toute ma vie! Ou peut-être quelques années! Quelle utopie! Y passerais-je seulement une nuit ? R.Faustin
Je vous ai mis ces photos en suivant pour bien vous montrer comme elle est belle en toutes saisons, ma chère montagne!
L’homme te reproche ta liberté, Celle-là même qu’il n’a pas su conserver. R.Faustin
A l’aube du jour qui peine à grandir, La vie, ce matin, m’a fait un cadeau: Une mère et son chevreau, unis dans l’effort, Se sont enfin touchés du regard… R.Faustin
Quelques minutes auront suffi Pour le faire devenir un cabri. Et les voilà dans la brume partis. R.Faustin
Allongé, absorbé, englouti par la terre humide, Je ne suis plus que liquide, et libre, et ivre de vivre, Comme ce torrent qui à mes côtés vibre. R.Faustin
L’aigle royal jongle avec les cimes. (R.Faustin)
Ça y est j’y suis arrivé A ces reflets apprivoisés. Non sans mal, il est vrai… Tant de montées avortées, Tant de sueurs dépensées! Mais je les ai enfermés Pour donner ce cliché. (R.Faustin)
Quel beau jardin! S’y cacheraient-ils des lutins? (R.Faustin)
Écoute le silence, ton ami, et tu entendras vivre ton cœur comme si c’était la première fois… Alors, tu le remercieras… (R.Faustin)
Texte et photos Régis Faustin, avec son aimable autorisation. Chant traditionnel béarnais : Aqueras mountahas Ce diaporama est déjà fini… Consolez-vous, mes amis, j’en fais un autre en suivant sur ce même livre ! Jacky Jacky Questel – mars 2007