Sirène
Ton chant si lent qui inonde. Tu glisses sur l’onde En chantant doucement divers accords Après l’aube , avant l’aurore
Et endort les marins jusqu’au matin Chasse leur tristesse et leur ennui Ta voix si calme comme mélodie Le charme de la mer au loin
S’ attendrit et arrête ses rames Même le vieux loup de mer endurci, abdique Échappe presque des larmes Le jeune mousse mélancolique
Sa vieille coque à demi rongée Comme si tu voulais consoler Les flancs de leur navire en détresse Quand la nuit, tu caresses
Tellement ta caresse de tendresse est réconfortante Tellement ton souffle est reposant Semble sourire à la lune et aux étoiles Ses voiles qui frémissent à la brise des pensées
Création: Camillesold camillesold@hotmail.fr Poème de : Parle au Vent Création: Camillesold