Ce fut un choc dans ma poitrine, quand je le vis dans ta vitrine, caché derrière une' mandoline
il me fascina et tremblant, je suis entré presqu'haletant, il m'attira comme un aimant
Ah ! ce que j'aim'rais souffler dedans, souffler dedans bien fort. Ah ! ce que j'aimerais souffler dedans, souffler dedans
Souviens-toi je restais muet, je le regardais, le fixais, du bout des doigts je l'effleurais
Tu souriais, je te revois, en constatant tout mon émoi, tu me l'as placé dans les bras
Ah ! ce que j'aim'rais souffler dedans, souffler dedans bien fort. Ah ! ce que j'aimerais souffler dedans, si tu m'prêtais
Comme un petit enfant gâté, sur mon coeur je l'ai caressé. Je t'ai dis puis-je l'essayer
Tu m'as dit oui, d'un ton bonasse, alors comme quelqu'un qu'on embrasse, j'ai soufflé fort avec audace,
dans ton beau cor, ton cor de chasse. Ah ! ton cor !
Alors,! tu me le prêtes ou tu me l'vends ?