LA VENUE DE JÉSUS L'ÉVANGILE DE LUC « Car rien n’est impossible de la part de Dieu. » (Luc 1.37) «L’ange lui dit : N’aie pas peur, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas être enceinte ; tu mettras au monde un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus. » (Luc 1:30-31) Étude de la semaine : Luc 1.2-3 ; 2 Timothée 3.16 ; Luc 1.5-22 ; Deutéronome 18.15 ; Luc 2.9-12, 25-32 Leçon 1 pour le 4 avril 2015

LES EVANGILES SYNOPTIQUES Les trois premiers évangiles sont appelés "synoptiques", du grec sunopsis, vue commune, car ils ont une incontestable ressemblance. Chacun des évangélistes a rédigé son évangile - sous l'inspiration du Saint-Esprit – en pensant à divers publics. Matthieu a écrit pour un public JUIF. Marc a écrit pour un public ROMAIN. Luc a écrit pour un public GREC.

« Vous avez les salutations de Luc, le cher médecin, et de Démas. » L'ÉVANGILE DE LUC Qui était Luc (Colossiens 4.14) ? « Vous avez les salutations de Luc, le cher médecin, et de Démas. » Luc était un médecin apprécié de Paul et qui l’a accompagné dans divers voyages missionnaires. Il est l’unique auteur non juif qui a écrit un livre de la Bible..

L'ÉVANGILE DE LUC A qui a-t-il adressé son évangile (Luc 1.1-3) ? A Théophile, un gentil distingué. Il lui a aussi adressé son deuxième livre, "les Actes des Apôtres" (Actes 1.1). Comment a-t-il préparé sa documentation pour écrire l'évangile (Luc 1.1-3) ? En faisant des recherches avec diligence et en interrogeant des témoins oculaires. Quelle était sa motivation (Luc 1.4) ? Pour consolider ses lecteurs dans leur connaissance de la vérité. […] afin que tu connaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. (Luc 1:4)

JEAN JESUS DOUBLE ANNONCE L'évangile de Luc commence avec l'annonce de deux naissances miraculeuses liées entre elles et, dans beaucoup d'aspects, similaires. Lisez et comparez Luc 1.5-25 avec Luc 1.26-38. Sa mère ne pouvait pas avoir des enfants. Elle était trop vieille. Gabriel a annoncé la naissance de Jean. L'annonce a été reçue avec étonnement. Zacharie a interrogé à l'ange avec un certain doute. Gabriel a indiqué son nom. Il sera grand. Il prépare le chemin du Messie. JEAN Sa mère n’était pas en condition d’avoir un enfant. C’était une jeune vierge, sans mari. Gabriel a annoncé la naissance de Jésus. Marie a interrogé l'ange. Il sera le Messie, le Fils de Dieu. JESUS

LA MISSION DE JEAN « Car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin ni boisson alcoolisée, il sera rempli d’Esprit saint depuis le ventre de sa mère, et il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur, leur Dieu. Il ira devant lui avec l’esprit et la puissance d’Elie, afin de ramener le cœur des pères vers les enfants et les rebelles à l’intelligence des justes, et de former pour le Seigneur un peuple préparé.» (Luc 1:16-17)

Après 400 ans de silence, un prophète apparut de nouveau au milieu d'Israël. La mission principale de Jean était « de préparer … un peuple bien disposé » pour qu'il accepte le Messie, le Sauveur. - Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit saint et se mit à parler en prophète, en disant :- Et toi, mon enfant (Jean), tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tu iras devant le Seigneur pour préparer ses chemins, pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, grâce à la tendre compassion de notre Dieu. (Luc 1.67, 76-78)

LA MISSION DE JÉSUS «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle.» (Jean 3,16) « Quel amour ! Quelle étonnante condescendance ! Le roi de gloire proposa de s’humilier dans l’humanité déchue ! Il placerait ses pieds dans les traces d’Adam. Il prendrait la nature déchue de l’homme, et s’engagerait à lutter contre l’ennemi puissant qui triompha d’Adam. Il vaincrait Satan, ouvrant ainsi la voie pour ceux qui croiraient en lui, afin de les sauver de la disgrâce d’Adam suite à son échec et à sa chute. » (E.G.White -The Review and Herald, 24 février, 1874)

LA FOI DE MARIE « L’ange lui dit : N’aie pas peur, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas être enceinte ; tu mettras au monde un fils et tu l’appelleras du nom de JESUS. » (Luc 1.30-31)

Comment Marie a-t-elle réagi devant à l'annonce de sa maternité ? Elle savait qu'il était humainement impossible qu'elle soit mère, puisqu'elle était vierge et sans homme. Elle a accepté avec foi les mots de Gabriel : « Rien n'y a d'impossible pour Dieu » (Luc 1.37) ; et elle s'est soumise à la volonté divine (Luc 1.38). Peu importe les doutes que nous pouvons avoir, Dieu a une réponse face à ceux-ci. Il peut faire devenir réalité ce qui paraît impossible à la logique humaine.

C’est ici qu’elle donna naissance à Jésus (v. 6-7). LA NAISSANCE DE JESUS « […] et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’emmaillota et l’installa dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle. » (Luc 2:7) La naissance de Jésus est présentée au chapitre 2 de Luc dans son cadre historique. Jésus n'est pas un mythe ou un personnage fictif, il est une personne réelle qui a vécu dans un moment historique concret. L’année 8 av. J.-C., César Auguste a décrété un recensement dans tout l'empire romain (v.1). La réalisation de ce recensement exigeait que chacun se rendit au lieu de sa naissance(v. 3). Joseph est descendu à Bethléem pour se faire enregistrer ; il a pris avec lui Marie (v. 5). C’est ici qu’elle donna naissance à Jésus (v. 6-7).

En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre habitée. (Luc 2.1) Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville. (Luc 2.3) « Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. » (Luc 2.4-5) Pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva, et elle mit au monde son fils premier-né. (Luc 2.6-7)

L'ANNONCE DES ANGES « Mais l’ange leur dit : N’ayez pas peur, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2:10-11) L'annonce de l'ange aux bergers est porteuse d’un message pour les croyants : « Une grande joie … pour tout le peuple » : Les bonnes nouvelles de l'évangile sont pour tous. « Un Sauveur vous est né … » : Jésus est le Sauveur du monde. « Il est le Christ, le Seigneur » : Jésus est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant.

Dieu lui-même a consenti à devenir homme, et il est né dans une humble condition. « Ayez entre vous les dispositions qui sont en Jésus-Christ : lui qui était vraiment divin, il ne s’est pas prévalu d’un rang d’égalité avec Dieu, mais il s’est vidé de lui-même en se faisant vraiment esclave, en devenant semblable aux humains ; reconnu à son aspect comme humain, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort — la mort sur la croix. » (Philippiens 2.5-8)

JESUS PRESENTE AU TEMPLE « Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa conception. Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. » (Luc 2.21-22) Comme des fidèles croyants, Joseph et Marie ont accompli les rituels selon "la loi de Moïse" : Circoncire l'enfant huit jours après sa naissance. « Le huitième jour, l’enfant sera circoncis. » (Lévitique 12.3) A 40 jours après sa naissance, le présenter devant le Seigneur. « Si elle n’a pas de quoi se procurer un mouton, elle prendra deux tourterelles ou deux colombes, l’une pour l’holocauste, l’autre en sacrifice pour le péché. Le prêtre fera sur elle l’expiation, et elle sera pure. » (Lévitique 12.8)

LA PROPHETIE DE SIMEON 25 « Or il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit saint était sur lui. 26 Il avait été divinement averti, par l’Esprit saint, qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. 27 Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient l’enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la loi, 28 il le prit dans ses bras, bénit Dieu et dit : 29 Maintenant, Maître, tu laisses ton esclave s’en aller en paix selon ta parole. 30 Car mes yeux ont vu ton salut, 31 celui que tu as préparé devant tous les peuples, 32 lumières pour la révélation aux nations et gloire de ton peuple, Israël. »

LA PROPHETIE DE SIMEON « Maintenant, Seigneur, tu as réalisé ta promesse : tu peux laisser ton serviteur mourir en paix. Car j’ai vu de mes propres yeux ton salut. » (Luc 2.29-30) Dans le temple, Siméon a pris l'enfant dans des bras et a prophétisé sur lui. Dans sa prophétie, quelques vérités importantes se détachent. (Luc 2.29-35) Le salut passe par Jésus : « Car mes yeux ont vu ton salut. » (v. 30) Le salut vient de Dieu : « celui que tu as préparé devant tous les peuples. » (v. 31) Le salut est pour tous : « lumière pour la révélation aux nations et gloire de ton peuple, Israël. » (v. 32) Le salut exige une décision : « Celui-ci est là pour la chute et le relèvement de beaucoup. » (v. 34) Le salut passe par la croix : « — et, toi-même, une épée te transpercera — » (v. 35)

« Lorsque nous voulons étudier un problème profond, concentrons nos pensées sur la chose la plus merveilleuse ayant jamais eu lieu sur terre ou dans le ciel – l’incarnation du Fils de Dieu. Dieu offrit son Fils afin qu’il subisse une mort d’ignominie et de honte pour des êtres humains pécheurs. Celui qui était le Commandant dans les courts célestes mit de côté sa robe royale, et recouvrant sa divinité d’humanité, Il vint dans ce monde afin d’y être à la tête de la race humaine comme homme modèle. Il s’humilia pour souffrir avec la race, pour être affligé par leurs afflictions. » (The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 904 ; MS 76, 1903)

L'appel évangélique ne doit pas être rétréci et présenté uniquement à un petit nombre de personnes choisies que l'on supposerait prêtes à nous faire l'honneur de l'accepter. Le message doit être donné à tous. Partout où des cœurs s'ouvrent à la vérité, le Christ est prêt à les instruire. Il leur fait connaître le Père et le culte agréable à celui qui lit dans les cœurs. A de telles personnes il ne parle pas en paraboles. Il leur dit, comme à la femme auprès du puits : « Je le suis, moi qui te parle. » Amen! E.G.White -Jésus-Christ, p. 175.