Mon âme est nostalgique à la fin des étés Alors que les champs ras s’étendent dénudés, Que la rainette entonne à deux pas de ma porte Sa dernière chanson que la nuit fraîche apporte. Le jour a rétréci comme peau de chagrin, Des oiseaux rassemblés vont partir au lointain. Les fleurs ferment les yeux tombant en somnolence Et les feuilles déjà chutent en abondance. Malgré tout, le couchant prend des teintes d’orfroi Et puis rien n’est perdu, le soleil est un roi Capable d’imposer à l’automne très proche De brillantes couleurs que l’horizon accroche. Il nous faut savourer et mordre à pleines dents Chaque saison qui vient sans regrets exigeants, Chacune apportera son lot d’enchanteresse Où nous saurons glaner mille brins de tendresse !
ANDREA