Le 25 avril 1986
Il était une fois la vie PRYPIAT ville fantôme
Ville de PRYPIAT À 3 km de la centrale Tu réchauffais nos cœurs en exploitant le tien Au hasard des demeures nous étions si proches
Le vent portait tes pleurs jusqu’au petit matin Tu déchirais la nuit à faire trembler la roche
Un soir d’avril dans le noir de ma chambre Je t’écoutais gronder dans ton lit de béton
La naïveté de l’être n’est pas figée dans l’ambre Notre enfant de la science avait changé de ton
Ce coin du monde où la réalité a rejoint la fiction Il était un conte où nulle fée n’avait joué un rôle
Quand l’homme pousse la matière à la fission Reste la nuit où l’atome échappe à tout contrôle
La ville dormait quand tu pulvérisas ton dôme Nul ne soupçonnait le monstre enfanté
Sans complexe tu irradiais la terre des hommes Désormais l’ennemi invisible était réalité
Du fond de ton antre tu répandais ton poison Il nous fallait fuir de nos maisons, nos origines
ATTENTION! Programme interrompu! Le système a détecté une radioactivité Au-dessus de la limite toléré. Veuillez remédier au problème et continuer la présentation en cliquant sur l’écran
Du fond de ton antre tu répandais ton poison Il nous fallait fuir de nos maisons, nos origines
Tu menaçais le monde dans un silence de plomb De lourds sacrifices ont su stopper ta quête maligne
Pripiat, c’était ma ville, j’ai fuit comme un voleur A deux pas de la centrale, dans mon cœur indélébile
Je retiendrai de cette leçon un incident majeur Jamais je n’oublierai le nom de Tchernobyl
Je pense à ces nouveaux héros du nucléaire Ils ont donnés leur vie dans cette drôle de guerre
Un des plus grand état a mis genoux à terre Nous voilà avertis du « mal noir » à notre ère Peut-on éviter le nucléaire?
LE MAL NOIR DE TCHERNOBYL ( Au voisinage de la centrale) Tu réchauffais nos cœurs en exploitant le tien Au hasard des demeures nous étions si proches Le vent portait tes pleurs jusqu’au petit matin Tu déchirais la nuit à faire trembler la roche Un soir d’avril dans le noir de ma chambre Je t’écoutais gronder dans ton lit de béton La naïveté de l’être n’est pas figée dans l’ambre Notre enfant de la science avait changé de ton Ce coin du monde où la réalité a rejoint la fiction Il était un conte où nulle fée n’avait joué un rôle Quand l’homme pousse la matière à la fission Reste la nuit où l’atome échappe à tout contrôle
La ville dormait quand tu pulvérisas ton dôme Nul ne soupçonnait le monstre enfanté Sans complexe tu irradiais la terre des hommes Désormais l’ennemi invisible était réalité Du fond de ton antre tu répandais ton poison Il nous fallait fuir de nos maisons, nos origines Tu menaçais le monde dans un silence de plomb De lourds sacrifices ont su stopper ta quête maligne Pripiat, c’était ma ville, j’ai fuit comme un voleur A deux pas de la centrale, dans mon cœur indélébile Je retiendrai de cette leçon un incident majeur Jamais je n’oublierai le nom de Tchernobyl Je pense à ces nouveaux héros du nucléaire Ils ont donnés leur vie dans cette drôle de guerre Un des plus grand état a mis genoux à terre Nous voilà avertis du « mal noir » à notre ère
Pourvu que jamais nous n’ayons à dire à nos enfants Ou petit enfants: « Choisis deux ou trois jouets car il nous faut fuir ou bien mourir; l’ennemi invisible nous a pris en chasse »… TCHERNOBYL Ou L’application d’un avertissement à grandeur réelle