Stéphane Mallarmé ( ) Mallarmé souligne le clivage entre le langage (les mots) et le réel (les choses). Au lieu de dévoiler la réalité des choses, les mots produisent une opacité qui cache les choses. Nommer quelque chose, c’est le rendre absent.
Mallarmé (suite) Pour Mallarmé, donc, le mot débouche sur une absence: «L’oeuvre pure implique la disparition élocutoire du poète, qui céde l’initiative aux mots.» Mallarmé est à la recherche d’un nouveau langage: un langage poétique qui existe indépendant de la langue de communication.
Mallarmé (suite) Cette poésie nominale se rapprochera de l’atemporalité et triomphera du temps déstructeur: «Je dis: une fleur! et […] musicalement se lève l’absente de tous bouquets.»